En fait, les cadres casamançais ne veulent tout simplement plus entendre parler de « Monsieur Casamance ». Parce que, de l’avis de Pierre Goudiaby Atépa et compagnie, les « Monsieur Casamance » ont tout simplement montré leurs limites. « Certains Messieurs Casamance ont relativement bien travaillé. Mais on ne les a pas laissés continuer. La plupart ont commis plus de dégâts qu’ils n’ont posé d’actes en faveur de la paix en Casamance », a clairement déclaré Moussa Cissé, secrétaire général du Collectif des cadres casamançais.
Ainsi, les cadres casamançais se souviennent qu’en 2004, l’Etat du Sénégal, représenté par son ministre de l’Intérieur, avait signé un accord de paix avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) représenté par le défunt Abbé Diamacoune Senghor. Et si les cadres casamançais ont tenu à faire ce rappel, c’est pour souligner que « le représentant de l’Etat dans le processus de paix en Casamance doit être le ministre de l’Intérieur ».
Insistant sur ce rôle qui revient au ministre de l’Intérieur, Georges Lopez, un des membres du Collectif des cadres de Casamance, souligne que Farba Senghor n’est pas compétent sur le dossier de la paix dans la partie sud du pays.
Au cours de cette conférence de presse, les cadres casamançais ont souhaité qu’une démarche unitaire soit désormais appliquée à la recherche de la paix en Casamance. Cette région est, d’ailleurs, depuis quelques temps la proie des forces rebelles qui s’y affrontent avec l’armée régulière du Sénégal. Faisant ainsi de nombreux déplacés parmi les populations civiles.
- Par Nettali -
Ainsi, les cadres casamançais se souviennent qu’en 2004, l’Etat du Sénégal, représenté par son ministre de l’Intérieur, avait signé un accord de paix avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) représenté par le défunt Abbé Diamacoune Senghor. Et si les cadres casamançais ont tenu à faire ce rappel, c’est pour souligner que « le représentant de l’Etat dans le processus de paix en Casamance doit être le ministre de l’Intérieur ».
Insistant sur ce rôle qui revient au ministre de l’Intérieur, Georges Lopez, un des membres du Collectif des cadres de Casamance, souligne que Farba Senghor n’est pas compétent sur le dossier de la paix dans la partie sud du pays.
Au cours de cette conférence de presse, les cadres casamançais ont souhaité qu’une démarche unitaire soit désormais appliquée à la recherche de la paix en Casamance. Cette région est, d’ailleurs, depuis quelques temps la proie des forces rebelles qui s’y affrontent avec l’armée régulière du Sénégal. Faisant ainsi de nombreux déplacés parmi les populations civiles.
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