Vendredi dernier, la Brigade de gendarmerie de Touba a émis un avis de recherche nationale après un signalement reçu de la famille des « disparues ». Dimanche, elles sont retrouvées à Keur Mbaye Fall, au niveau de l’arrêt serigne Babacar Sy.
Dans la soirée, la Brigade de gendarmerie de la Zone franche les expédie, à 2 heures du matin, vers la cité religieuse où le dossier est pris en charge par la Brigade de gendarmerie de Touba.
Une version tronquée
Entendues, les cinq « victimes », qui habitent la même maison, servent une version identique. Elles racontent que le jour des faits, elles ont été embarquées de force dans une voiture 4x4, de couleur noire, à hauteur de l’arrêt Tata numéro 4 de Darourahmaty, alors qu’elles se rendaient à la grande mosquée de Touba pour une ziarra. Selon elles, après avoir roulé pendant quelques minutes, le chauffeur, qui était seul, aurait arrêté la voiture, pour ouvrir la malle arrière. Et ce serait en ce moment qu’elles auraient, toutes les cinq, perdu connaissance.
Le "ravisseur" était l'amant
Une légende qui comporte plusieurs incohérences d’autant que l’une des victimes a échangé, à deux reprises avec sa maman, alors qu’elle prétendait avoir perdu connaissance.
Mieux, les gendarmes ne croyaient pas qu’un seul «ravisseur», sans arme, pouvait embarquer de force, et d’un seul coup, cinq personnes, dans une voiture. Il n’en fallait pas plus pour que Mame D. N. (19 ans), passe aux aveux. En fait, le« ravisseur » se trouve être son amant caché et ils avaient tout manigancé pour passer un «bon week-end »…au Lac
rose.
Pendant que leurs parents s’inquiétaient, les filles participaient d’ailleurs à une «piscine party ». Les enquêteurs tentent de déterminer si les deux mineures ont été « détournées » durant ce week-end particulier. Mame D. N. jure que non mais les investigations se poursuivent, même si un gynécologue, requis à cet effet, confirme que les deux mineures n’ont subi aucune pénétration.
Dans la soirée, la Brigade de gendarmerie de la Zone franche les expédie, à 2 heures du matin, vers la cité religieuse où le dossier est pris en charge par la Brigade de gendarmerie de Touba.
Une version tronquée
Entendues, les cinq « victimes », qui habitent la même maison, servent une version identique. Elles racontent que le jour des faits, elles ont été embarquées de force dans une voiture 4x4, de couleur noire, à hauteur de l’arrêt Tata numéro 4 de Darourahmaty, alors qu’elles se rendaient à la grande mosquée de Touba pour une ziarra. Selon elles, après avoir roulé pendant quelques minutes, le chauffeur, qui était seul, aurait arrêté la voiture, pour ouvrir la malle arrière. Et ce serait en ce moment qu’elles auraient, toutes les cinq, perdu connaissance.
Le "ravisseur" était l'amant
Une légende qui comporte plusieurs incohérences d’autant que l’une des victimes a échangé, à deux reprises avec sa maman, alors qu’elle prétendait avoir perdu connaissance.
Mieux, les gendarmes ne croyaient pas qu’un seul «ravisseur», sans arme, pouvait embarquer de force, et d’un seul coup, cinq personnes, dans une voiture. Il n’en fallait pas plus pour que Mame D. N. (19 ans), passe aux aveux. En fait, le« ravisseur » se trouve être son amant caché et ils avaient tout manigancé pour passer un «bon week-end »…au Lac
rose.
Pendant que leurs parents s’inquiétaient, les filles participaient d’ailleurs à une «piscine party ». Les enquêteurs tentent de déterminer si les deux mineures ont été « détournées » durant ce week-end particulier. Mame D. N. jure que non mais les investigations se poursuivent, même si un gynécologue, requis à cet effet, confirme que les deux mineures n’ont subi aucune pénétration.