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Les nouveaux Ndigël politiques, entre compromis et compromission

Il est très important de préciser, dans la perspective des grands maîtres musulmans, dont Cheikh A. Bamba, qu’il existe un certain nombre de conditions nécessaires qui permettent aux religieux de recourir au compromis politique. Conditions en dehors desquelles tout compromis avec le pouvoir politique ou les ennemis de la foi devient compromission et s’avère hautement condamnable, car s’assimilant à l’attitude maintes fois réprouvée par le Seigneur, à savoir « prendre les mécréants [et les hypocrites] comme alliés en dehors de Dieu» (60:1).


Rédigé par leral.net le Dimanche 4 Mars 2012 à 11:39 | | 6 commentaire(s)|

Les nouveaux Ndigël politiques, entre compromis et compromission
Ce qui signifie donc, en d’autres termes, qu’il ne suffit pas uniquement que le pouvoir temporel affiche une attitude extérieure conciliante pour s’autoriser à établir un compromis et collaborer activement avec lui, comme c’est souvent le cas de nos jours. Ces trois conditions préalables à tout compromis auxquelles tout guide religieux est tenu de se conformer sont les suivantes :

1- Une préoccupation supérieure pour l’intérêt général de l’Islam et de la Cité
2- La qualité morale, spirituelle et intellectuelle du guide religieux autorisé à consentir au compromis
3- Un arbitrage plus favorable in fine à la Cité et à l’Islam

1- Préoccupation supérieure pour l’intérêt général de l’Islam et de la Cité

La première condition du compromis se réalise lorsque la confrontation directe avec les ennemis de la foi ou les détenteurs injustes du pouvoir s’avère en définitive plus préjudiciable à la cause de l’Islam et aux citoyens qu’un arrangement à l’amiable avec eux. Car un principe religieux important est qu’un dirigeant musulman ne devrait préconiser un quelconque remède pour la communauté qu’il dirige tant qu’il ne serait pas prouvé que ce remède ne créerait pas in fine de maux autrement plus graves pour elle que celui auquel il est censé remédier.
Une telle condition a-t-elle été remplie dans le compromis politico-religieux au Sénégal ? La réponse pourrait assurément être favorable, mitigée ou assez défavorable en fonction de la perspective dans laquelle l’on se place, selon le degré de priorité attribué par l’analyste aux indicateurs envisagés ou selon l’échelle temporelle sur laquelle il situe son analyse. En un sens, l’on serait tenté de penser que l’évolution spectaculaire de l’Islam au Sénégal où il s’est de plus en en plus imposé, quoi que l’on puisse en dire, comme l’une des premières forces politiques et sociales actuelles du pays, son fort ancrage sociologique et son solide enracinement culturel (en dépit de certains travers et insuffisances encore vivaces), la philosophie de tolérance nationale et de coexistence pacifique entre communautés, religions, ethnies et races héritée de ce sens du compromis non-violent de nos anciens (malgré un réel potentiel larvé de violence), et bien d’autres signes semblent aujourd’hui indiquer que l’histoire a, dans un sens, donné raison au choix du compromis des anciens. Même s’il restera toujours d’autres étapes à franchir, surtout relativement au bien-être socioéconomique de la Cité que certains effets collatéraux majeurs (créés surtout par les nombreuses usurpations et dérives) de ce compromis contribuent, il faut le reconnaître, à entraver fortement…

Ceci du fait que si, selon ce principe d’arbitrage, le choix du compromis politique s’avère, à contrario, plus nuisible pour le progrès de la Cité et celui de l’Islam (et n’arrangerait en réalité que les intérêts individuels de ses auteurs), il devient alors condamnable et coupable. C’est ce qui explique, dans un sens, le refus catégorique que Cheikh A. Bamba avait toujours opposé, durant sa jeunesse, à toute forme de collaboration, en dehors des cas extrêmes, avec les rois traditionnels Ceddo dont ils dénonçaient régulièrement les dérives et l’injustice, en contraste avec l’approche plus souple de son propre père et maître à cette époque. Ce rejet culmina avec Irkan (« Penche vers les portes des rois », m’ont-ils dit…), son poème de défiance envers aussi bien l’autorité temporelle que les marabouts collaborant avec celle-ci (pour des considérations, en général, crypto personnelles ou traditionnelles, en dehors d’un intérêt prouvé pour l’Islam) :

« Penche vers les portes des rois, m’ont-ils dit, afin d’obtenir des biens qui te suffiraient pour toujours. Dieu me suffit, ai-je répondu, et je me contente de Lui et rien ne me satisfait si ce n’est la Religion et la Science. Je ne crains que mon Roi et ne porte mes espérances qu’en Lui, car c’est Lui, le Majestueux Seigneur, qui Seul peut m’enrichir et me sauver. Comment d’ailleurs disposerais-je mes affaires entre les mains de ceux-là qui ne sont même pas capables de gérer leurs propres affaires à l’instar des plus démunis ? Et comment la convoitise des richesses m’inciterait-elle à fréquenter ceux dont les palais sont les jardins de Satan !? Au contraire, si je suis attristé ou éprouve un quelconque besoin, je n’invoque que [Dieu], le Propriétaire du Trône. Car Il demeure l’Assistant, le Détenteur de la Puissance Infinie qui crée comme Il veut tout ce qu’Il veut. S’Il veut hâter une affaire, celle-ci arrivera prestement mais s’Il veut l’ajourner, elle s’attardera un moment. O toi qui blâmes! N’exagère pas dans ton dénigrement et cesse de me blâmer, car mon abandon des futilités de cette vie ne m’attriste point… Et si mon seul défaut est ma renonciation aux biens des rois, c’est là un précieux défaut dont je ne me sens nullement embarrassé ! »

Rejet motivé, à notre sens, non seulement par sa répugnance naturelle à fréquenter les hauts lieux du pouvoir (qu’il appelait «jardins de Satan ») et leur clinquant (« rien ne m’intéresse si ce n’est la religion et la science », clamait-il avec force), par ses penchants naturels pour l’ascétisme (zuhd), l’attachement à l’unicité de Dieu (Tawhîd) et l’abandon confiant à Sa Toute-Puissance (Tawakul), mais aussi par l’étape à laquelle il se trouvait sur son cheminement spirituel, qui n’en était qu’à ses prémices, il faut le rappeler. Une quelconque collaboration ou alliance prématurée avec le pouvoir en place, avant d’avoir réalisé pleinement la mission spirituelle et sociale à laquelle il s’était assignée et d’avoir atteint la maturation à laquelle il aspirait, l’aurait en réalité confiné au même sort de simple « marabout du Prince » qu’avait connu nombre de ses pairs et aurait ainsi compromis tout succès de réhabilitation des fondements de l’Islam et de renouveau culturel de son peuple. Les offres tentantes qui lui étaient régulièrement faites (dont la plus spectaculaire, qu’il rejeta publiquement, fut la charge de conseiller spécial du roi, en succession de son père) et les opportunités qui se présentaient à lui étaient ainsi considérées comme des pièges du Bas-monde à même d’entraver ses ambitions spirituelles, comme il le révéla plus tard : « Lorsque le Bas-monde se dirigea vers moi durant [ma jeunesse], je le congédiai, me débarrassant ainsi de son carcan. Il me tourna ensuite le dos [à travers les dures épreuves qu’il me fit alors endurer], mais je ne m’en souciai point, convaincu qu’il était la demeure des ténèbres. Par la suite, il se retourna de nouveau vers moi [à travers les richesses et l’affluence des foules] alors que je m’étais déjà définitivement orienté vers Dieu qui pérennisa mes faveurs. » (Munawiru Sudûr, v. 45-47)

Le Roi et les Mouches

C’est ainsi que le jeune Cheikh A. Bamba dénonçait avec force et virulence l’attitude qu’il jugeait complice ou laxiste de beaucoup de marabouts contemporains, en se référant aux sévères avertissements et menaces du Prophète et des Vertueux Anciens, qu’il compila dans un recueil intitulé Silkul Jawâhir (Le Collier de Perles) :

« Celui qui joue au courtisan [auprès des souverains] commet assurément une innovation blâmable (bid’a) », « Autant il est obligatoire d’éviter les gens qui vivent dans les innovations blâmables et ne suivent que leurs passions, autant il est nécessaire d’éviter la fréquentation des gens du pouvoir à cause des risques de corruption de la religion que cela comporte. » Le Prophète (PSL) a dit dans un hadith : « Il y aura après moi des souverains dont le danger résidera constamment devant les portes à l’instar d’un chameau dans son enclos. » Ibn Mas’ûd a dit : « Il est certaines personnes qui entrent chez un souverain avec leur religion en entier et qui en ressortent totalement vides… » Al Fudaylu a dit : « Nous avons appris à éviter les gens du pouvoir de la manière dont nous avons appris les sourates du Coran… »Thuriyu a dit : « A chaque fois que vous verrez un savant prendre plaisir à la compagnie des gens du pouvoir, sachez alors qu’il est devenu un parfait brigand. » Il a également dit : « Il existe en enfer une prison tellement horrible que même l’enfer en personne invoque la protection de Dieu contre elle soixante-dix fois par jour. Dieu a réservé cette geôle aux savants complaisants qui rendent visite aux souverains [injustes] » Il a également dit : « Prends bien garde à ce que [les gens du pouvoir] ne te trompent en te poussant à accorder injustement gain de cause à un coupable ou à accuser iniquement un innocent, car ceci constitue, d’après le consensus de la majorité des pieux anciens, un appât de Satan qu’il tend aux érudits. » Il faut dire que ce risque est pareillement étendu à tous les cas de figure, que ce fut le souverain qui ait fait appel à l’homme de science ou non, que la question pour laquelle il l’a appelé soit d’ordre religieux ou non. Le Prophète (PSL) a dit : « A la fin des temps, il existera des savants qui inciteront publiquement les gens à s’attacher à l’Au-delà alors qu’eux-mêmes ne s’y attacheront nullement, qui exhorteront à l’ascèse sans être eux-mêmes ascètes et qui interdiront les compromis injustes avec les gens du pouvoir sans s’interdire eux-mêmes d’y céder. » Le Prophète (PSL) a également dit : « Dieu aime un souverain qui recherche sincèrement la compagnie des savants car cela peut l’inciter à s’attacher aux réalités de l’Au-delà. Mais Il se met en colère contre les savants qui briguent la compagnie des souverains car cela aura pour effet d’inciter [ces savants] à s’attacher à ce bas-monde » Abu Hâzim a dit : « Le meilleur des souverains est celui qui aime sincèrement les savants et le pire des savants celui qui aime les tenants d’un pouvoir [injuste]… »

Fortement imprégné de ces enseignements et des principes d’intégrité morale et de détachement envers le « clinquant de ce bas-monde » qu’ils véhiculent, Cheikh A. Bamba ne manquait nulle occasion de manifester sa résistance et sa dignité sans concession face aux multiples tentations et faciles opportunités lui étant alors exposées ; ce qui ne manquait nullement, l’on s’en doute, de provoquer l’incompréhension et même l’hostilité de son entourage. Comme le prouvent les nombreux récits sur ce thème figurant dans ses biographies (Irwâ’u Nadîm, Minanu Bâqil Qadîm etc.) : refus de consommer les biens d’origine douteuse à ses yeux provenant de la cour royale, rejet de l’offre du roi Samba Laobé de le ramener dans sa cour avec l’autorisation de son père, sa fatwa sur l’illicéité du butin saisi par l’armée de Lat-Dior lors de la bataille de Samba Sadio, son aversion de se rendre à la cour lorsque son père l’y envoyait etc. Ce comportement, considéré à l’époque comme hautement singulier et même le signe d’une stupidité ou d’une certaine déficience mentale (se référer à son poème « Khâlô safihun » (« « C’est un insensé ! » disent-ils… »)), est résumé par les anecdotes suivantes rapportées par Cheikh M. Lamine Diop Dagana : « En ce temps, le Damel [Lat-Dior] cherchait par des moyens attractifs à attirer [le Cheikh] chez lui, en lui écrivant ou en lui envoyant des émissaires. Mais le Cheikh refusait systématiquement [de répondre] aux envoyés du Damel. Une fois, il dit à l’un d’entre eux : « Dis au Damel que j’ai honte que les anges me voient aller chez un autre [roi] que Dieu.» D’autre part, Adama Sall, un des plus anciens disciples mourides, qui fut originaire du Djolof, a affirmé qu’il avait lui-même transmis au Damel la dernière réponse d’Ahmadou Bamba et qu’elle contenait ceci : «Muhammad Ibn Maslama a dit : « Le savant musulman qui brigue les faveurs d’un souverain ressemble à une mouche qui se nourrit d’un excrément…».»

2- Qualité morale, spirituelle et intellectuelle du guide religieux autorisé à consentir au compromis

Une autre condition préalable au recours au compromis avec les ennemis (a’dâ) tient à la qualité morale et spirituelle, à la sincérité et à la clairvoyance du dirigeant religieux habilité à procéder au compromis politique, ainsi qu’a semblé le suggérer le verset coranique qui en circonscrit les clauses : «… Mais [ce privilège] n’est donné qu’à ceux qui font preuve de patience et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. » Ce sont notamment lesdites clauses qu’a clarifiées, il nous semble, Cheikh A. Bamba dans son ouvrage Jawhar Nafis (Le Joyau Précieux, v. 145-164) dans un passage où il précise les limites de la collaboration avec le pouvoir temporel (selon l’enseignement des grands maîtres), après avoir dénoncé assez sévèrement les dérives et compromissions commises par certaines catégories de religieux à son nom : « Profiter [illicitement] de la religion, intercéder [une cause injuste] par intérêt, ainsi que retarder l’accomplissement d’un acte de dévotion [sont strictement prohibés]. Les pires des créatures sont assurément celles qui font fortune par le prétexte de la religion et qui vivent délibérément de cela.(…) Tout musulman majeur doit éviter la fréquentation d’un corrompu ou d’avoir des rapports avec lui, sauf en cas de force majeure (darûriya). Car celui qui partage avec les corrompus leur bonheur ici-bas sera également associé à leur malheur dans l’Au-delà. Evitez donc de fréquenter ces gens, car le fait d’entretenir avec eux des relations constitue la pire des choses. Mais faire preuve de diplomatie (mudâra) envers eux est une chose méritoire, comme stipulé dans les Traditions Authentiques (hadith). Les limites de cette diplomatie consistent toutefois à coopérer avec eux sans jamais tomber dans les interdictions, que ce soit les actes blâmables (makrûh) ou prohibés (harâm). Mais n’est habilité à le faire que le guide religieux dont le grade de savant est parfait, qui est intègre et qui ne se compromet jamais. Mais il ne convient point au savant malhonnête ou à l’ignorant de faire des compromis avec eux… »

En réalité ces limitations définies par Cheikh A. Bamba (à la suite des grands maîtres), entendues dans un sens plus large, reviennent pour un guide religieux à consentir à la coopération avec le pouvoir temporel pour les affaires dites « profanes » et publiques, tout en excluant toute ingérence nuisible dans le domaine cultuel pur ou dans la définition des objectifs spirituels des musulmans. C’est, à notre avis, la non-conformité de certains religieux à ces critères de perfection morale et intellectuelle requis d’un véritable dirigeant religieux – censés théoriquement perpétuer l’héritage spirituel du Prophète – qui rend un grand nombre de compromis actuels et passés tout à fait déloyaux et préjudiciables à la Cause de l’Islam et à la Cité. Car, pour nous, la difficulté majeure qui rend cette question du compromis assez délicate est souvent celle de distinguer, d’une part, celui consenti par un guide religieux sincère et éclairé, réunissant toutes les conditions morales requises et, d’autre part, celui du religieux ignorant ou immoral qui prétend servir la Cause de l’Islam alors qu’il n’œuvre, en réalité, qu’en vue de bas intérêts matériels et individuels préjudiciables à la Cité et à l’intérêt général. Ce n’est donc pas le sens du compromis des guides religieux, basé sur la mudâra (diplomatie) ou la perspective de la « Khidma » involontaire, qui crée en tant que tel les dysfonctionnements souvent constatés dans les rapports politico-religieux et qui se traduisent par une régression socioéconomique du pays, mais c’est plutôt l’immixtion des acteurs religieux moralement imparfaits ou déloyaux dans le champ de ces rapports qui engendre l’essentiel des préjudices subis par la Cité en cette matière et qui fausse profondément ce principe.

Par Abdoul Aziz Mbacké
(Suite prochain article)



1.Posté par ISSA le 04/03/2012 12:41 | Alerter
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2.Posté par sofia estheticienne le 04/03/2012 13:21 | Alerter
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3.Posté par Baayfaal le 04/03/2012 19:03 | Alerter
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Jaajef Aziz, il est bien d'entendre des voix comme la votre qui puisent des vrais enseignements de Serigne Touba, qui s'inscrivent en contradictions a tous ces donneurs de Ndigal motive par les biens de ce bas monde au nom du Mouridisme. Jaajef

4.Posté par Euyineuw ............................ le 04/03/2012 19:31 | Alerter
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Macky SALL , ce n'est rien moins qu'un Yaya DIAME sénégalais , peut-être même un Bashar Al ASSAD de la Syrie .
Nous ne l'élirons jamais à la tête de notre cher Sénégal .

Son intransigeance qu'il prend pour une condition sine qua non de bien diriger le Sénégal , n'est en fait qu'une propension à l'autocratie , voire même à la dictature ..
Les écarts de language sur les marabouts dont il nous a gratifié à sa dernière sortie en sont révélateurs à plus d'un titre .
Qui n'est pas talibé ici au Sénégal ? En tout cas croyant ?
Et n'est-il pas avéré que les marabouts sont des régulateurs de tension au Sénégal ? Les regroupements de citoyens au sein des dahiras , au delà même de l'aspect confrèrique religieux , et du fait qu'ils constituent des pôles d'entraide socio-économiques , sont des soupapes de sécurité sociaux justement , du fait du rapprochement fraternellement intime qu'ils suscitent entre les membres d'une même dahira , entre les dahiras d'une même confrèrie , et entre les Khalifs généraux des differentes confrèries , et audelà entre des differentes religions .
Alors projeter de traiter ultérieurement ces sages et humbles hommes de DIEU comme le premier venu , il faut le dire relève d'une méconnaissance notoire des réalités de notre pays , et d'un risque certain de nous mener à des dérives folles de tous les dangers pour la nation sénégalaise .
L'immaturité de Macky SALL à diriger notre pays est ici évidente et incontestable .

Alors ne vous laissez pas abuser par des chimères , Macky a servi sous le Président Abdoulaye WADE pendant dix longues années à tous les postes de haute responsabilité de l'Etat et même en qualité de Premier ministre et de Président de l'Assemblée Nationale de notre pays . Que n'a-t-il pas pendant tout ce temps là mis en pratique ce qu'il promet de faire pour le Sénégal ?
N'est-ce-pas là une marque évidente de duplicité , de trahison morale pour celui qui a vous a sorti de l'anonymat le plus total ?
Vous de la diaspora , refusez fermement d'engager le Sénégal dans la voie de l'incertitude . Refuser de mettre notre cher pays entre les mains de l'hypocrisie , de la fourberie , de la malhonnêteté .

SI VOUS VOTEZ POUR MACKY SALL , VOUS VOTEREZ POUR LE CHAOS ET LA MISERE CERTAINE PAR INCOMPETENCE AU SENEGAL .

LA CERTITUDE D'UNE BONNE GOUVERNANCE VERS LE DEVELOPPEMENT DURABLE , DANS LA GENEROSITE , LE RESPECT DE TOUS ET DANS LA PAIX NATIONALE ET LA PAIX AVEC NOS VOISINS ET PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT , C'EST VOTER ABDOULAYE WADE !!!!

VIVE LE PRESIDENT ABDOULAYE WADE L'HONNÊTE ET BON , LE BÂTISSEUR INFATIGABLE .
WEDDI GUISS BOKKOU THI !!!

5.Posté par gg le 04/03/2012 22:02 | Alerter
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Bissillahi arrahmani arrimi
Je suis fier de vous, cher marabout. Vous parlez souvent de savant, mais malheureusement, les mis en cause au SÉNÉGAL n'en sont pas au véritable sens du terme dans l'ISLAM.
Il est temps pour le Mouridisme d’être protégé comme on protège le miel car il attire toutes sortes de mouches. Cela incombe à des connaisseurs comme vous. faites vous connaitre, démentez les incompétents.
Wa salam

6.Posté par deug le 04/03/2012 22:14 | Alerter
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le khalif general demandait la paix et le ministre de l'interieur emprisonne malick noel seck et compagnie pour dètentation d'arme blanches et nous voila avec bethio et ses talibès armès jusqu'aux dents pour semer la violence....ou va le senegal....ou est la veritè????? donc bethio suit le ndigeul de wade plutot que celui de serigne sidy mactar

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