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Les sénégalais face à l'imposture des Wade

Mais de qui se moquent les serviteurs des Wade père et fils ? Depuis Dimanche 22 Mars, nous avons droit aux sorties les plus ridicules. Ils nous ont habitué à cela me direz-vous ?


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Avril 2009 à 01:36 | | 0 commentaire(s)|

Les sénégalais face à l'imposture des Wade
Le porte-parole de Wade père nous dit qu'ils n'ont pas subi une débâcle, mais auraient plutôt remporté (ou emporté) une petite victoire sur le fil, un résultat que l'on ne peut cependant pas imputer à son patron qui n'était pas candidat car ce sont les politiques locales qui ont été sanctionnées ? Le porte-parole du gouvernement quant à lui (le fameux menteur sur le mort par piétinement de Kédougou), ainsi que le Directeur de cabinet politique (le fameux va-nu-pied qui avait détalé face à Aïssata Tall Sall), et d'autres thuriféraires du régime nous servent plus ou moins la même version à minimiser l'humiliation, et dédouaner le chef de leur bande.

Après cette raclée, qui aurait été bien plus profonde si toutes les fraudes, les interminables tripatouillages du processus électoral, les achats de cartes d'électeurs ou de consciences, ……., avaient pu être évités, ces pantins de sa majesté continuent de prendre les sénégalais pour des demeurés incapables de reconnaître un secrétaire général de parti en campagne électorale d'un président en tournée soi-disant économique. Ils continuent de penser que les sénégalais sont trop ahuris pour comprendre le projet de succession d'un père par son fils, un grand incapable de surcroît.

L'incohérence de ces prétendus libéraux n'étonne guère. Aux législatives de 2001, les sénégalais devaient croire que l'ombre du président sur la campagne électorale et sur des bulletins suffisait pour faire gagner son parti. Mais aux législatives de 2007, les mêmes sénégalais ne doivent surtout pas croire que l'implication directe du président dans la campagne électorale, sa photo et non plus son ombre dans la majorité des affiches de campagne, ont été pour quelque chose dans le boycott historique des sénégalais appelés aux urnes par Wade durant tous ses meetings.

A ces législatives 2007, le défi était le taux de participation, d'où les suppliques de Wade exhortant les sénégalais à aller voter massivement. Le ton était déjà donné lorsque Wade, en allant à son centre de vote vers 13h, n'était que le 9ème votant. Malgré cela, comble du ridicule, Wade déclarait aux journaliste avoir constaté une affluence. Avec ce boycott encore plus prononcé dans son propre centre de vote, il était clair que c'est bien lui Wade que les sénégalais avaient vomi avant tout, et pas seulement ses députés applaudisseurs

Cette fois pour les locales 2009 (reportées tant de fois), on demande encore plus dure aux sénégalais, à savoir de croire que la tournée économique en pleine campagne électorale, était une pure coïncidence, de considérer que les foulards, serviettes, draps, slips, torchons,… rouges et les jets de pierre, n'étaient que l'œuvre de simples militants, bien que toujours attachés au secrétaire général du PDS, en veulent plutôt à des élus locaux qu'ils insultent et maltraitent ainsi par personne interposée, fusse à travers un président de la république en tournée économique. Les sénégalais doivent également croire en la coïncidence du même moment, du même lieu et du même podium de tenue du meeting de clôture de la tournée économique et du meeting de clôture de la campagne électorale de la coalition Sopi sur les allées Centenaires.

En cas de victoire aux locales, l'on servirait aux sénégalais qu'elle est due au grand économiste. Mais la défaite étant là, les laudateurs invétérés de sa majesté nous servent que la tournée économique, sur fond de promesses toujours aussi farfelues, aura indirectement permis de réduire l'ampleur de la débâcle des élus locaux. Ben voyons !!! Nous savons que certains sénégalais sont capable de croire réellement que les clés du paradis sont entre les mains de marabouts qui ne cachent pourtant pas leur attrait pour la chose matérielle, et que d'autres sénégalais croient que le tramway de Gorgui roule réellement dans Dakar, mais tout de même si ils étaient majoritaires, cela se saurait.

A ces élections également, c'est bien Abdoulaye Wade que les sénégalais ont encore plus vomi qu'avant, mais cette fois en allant voter massivement jusque dans son propre bureau pour lui infliger une correction en guise de signal si il comptait aller jusqu'aux prochaines joutes. Mais alors, comment quelqu'un qui ne peut s'aider lui-même dans son propre bureau de vote, peut-il prétendre aider les autres ? Les cailloux et draps rouges lui étaient bien destinés car il était bel et bien candidat avec pour seul programme et projet de société, un legs empoisonné, son fils.

Justement en parlant de Wade fils, ses serviteurs et larbins à lui n'ont pas été en reste dans les tentatives de disculpation de leur champion avec des justifications tout aussi stupides suite à ce laminage de la coalition Sopi, une coalition soi-disant renforcée par une certaine génération qui n'a de concret que les imposteurs et détrousseurs qui la composent et qui ont fait allégeance au fils.

Karim ! Voilà un garçon de qui n'importe quel père saint d'esprit désespèrerait plutôt que d'en être fier. Au moment des luttes il va se réfugier. Quand il entre en action, partout où l'échec est impossible, mais vraiment impossible, lui se plante royalement. Les exemples sont nombreux : 5 longues années, plusieurs centaines de milliards, une économie et des institutions à disposition, et malgré cela il est incapable d'organiser une simple conférence sans se rabattre sur les édifices qui datent de 15 ou 20 ans. …… Autre exemple. Il passe 9 ou 10 ans dans le même pays, avec de bons professeurs en langue nationale, ce garçon est incapable de mieux que 2 ou 3 slogans en wolof, et avec un mauvais accent que n'aurait même pas un russe ou un chinois s'essayant au wolof.

Cela démontre que tout ce qu'il sait faire, et encore, car il le fait si maladroitement ou grossièrement, c'est voler et mentir. Il nous sert des décorations de routes à 4 milliards le Km (l'audit indépendant est toujours attendu), ou alors il nous parle d'une fortune de plusieurs milliards qui proviendrait de bonus versés au simple cadre qu'il était dans une banque pendant. Où était cette fortune pendant que son père trimait dans des marches bleues et des pannes de voiture sous le soleil sénégalais ?

Ce fils de son père a entamé sa campagne électorale sous des huées et des objets rouges en tous genres, même des strings vous vous rendez compte, pour la terminer sous des jets de pierre. Pourtant c'est à coups de millions qu'il s'est fait transporter des centaines de sénégalais de partout, même par des avions privés, histoire de se donner la même impression que celle de son papa de qui le processus de fabrication de popularité a été lamentablement copié.

Certain que les procédés de papa dans l'organisation des élections viendront à nouveau à bout de la volonté populaire, ce fameux bon à rien déclare attendre tranquillement la victoire car il n'a jamais connu l'échec. Les sénégalais cherchent encore qu'est-ce qu'il a déjà réussi depuis qu'il est arrivé au Sénégal.

La nouvelle débâcle se dessinant au soir du 22 Mars, ses serviteurs sont vite montés au créneau pour démentir les faits tels qu'ils le faisaient pour le sommet de l'OCI.

- L'un, celui qui lui concocte les slogans et noms ridicules, nous dit que son patron a en fait réussi à amortir la chute de la coalition de son papa. Comment quelqu'un qui n'est même pas capable d'éviter de se faire humilier dans son propre bureau de vote, d'éviter la même chose à son papa et à sa maman, peut-il prétendre pouvoir aider quelqu'un d'autre ? Ce conseiller du conseiller spécial ose même évoquer un code d'honneur qui devrait amener selon lui les ministres à démissionner après cet échec cuisant chez eux. On a envie de demander à ce zélateur de balayer d'abord devant sa porte. A quel code d'honneur obéît son patron qui se distingue depuis toutes ces années par des échecs aussi lamentables les uns que les autres ? Et lui-même le fameux conseiller du p'ti prince, compte t-il démissionner avec ce plantage royal de son patron convaincu que des slogans suffisent comme programme ?

- L'autre, celui qui était chargé de lui trouver et de transporter suffisamment de sénégalais, peu importe le coût, pour l'acclamer, nous dit que son patron n'a rien perdu car il n'était pas candidat. A quelle victoire faisait alors référence Karim dans sa récitation lors de son interview, et à quelle joute électorale se rapportait sa campagne ? A quel code d'honneur obéît cet autre conseiller d'ailleurs, lui qui s'est fait laminé dans son fief de Boynadji où il a été voter en Jet privé, avant de non pas démissionner mais de s'aplatir dans des excuses minables pour conserver son poste de conseiller en supercheries

Laissant ses larbins avaler la boue à sa place comme d'habitude, Karim n'a pas attendu les effets des tripatouillages de dernière minute de son papa fraudeur pour enfourcher son jet privé, dérobé du patrimoine sénégalais, pour aller à son vrai "chez lui".

Dans toute cette histoire, une chose est au moins très claire, l'impopularité du père et du fils a été décisive dans ces élections locales. Bon nombre de sénégalais votaient avant tout contre Abdoulaye Wade, contre Karim Wade, contre leur minable projet de succession. Certains électeurs pouvaient s'y méprendre sur les listes des larbins à la solde des Wade, ou sur les noms de leurs coalitions, mais fort heureusement ceux-ci ont été clairement rappelés par ces deux vomis de la société à chacune de leurs étapes.

Les Wade et leurs serviteurs ont beau prétexter que ce sont leurs propres militants et électeurs qui leur ont manifesté un simple mécontentement suite à de mauvaises investitures, ils ne trompent qu'eux-mêmes. Si ce n'était que cela, les Wade, père, mère, fils, ne seraient pas laminés dans leurs propres bureaux de vote.

Ces résultats ne sont pas une expression de la démocratie comme on l'entend, mais ils sont plutôt une l'expression d'une lutte pour reconquérir la démocratie car le Sénégal aurait été une vraie démocratie, le résultat aurait été bien pire que cela pour la coalition Sopi. Le Sénégal aurait été une vraie démocratie, les Wade ne partiraient pas en campagne, et si ils le faisaient, ils seraient accueillis partout, non pas par quelques pierres et des foulards rouges, mais par des lapidations et des lynchages en règle à la hauteur du mal qu'ils ont fait à ce pays. Ils ont souvent dû leur salut au nettoyage qu'opéraient les forces de l'ordre avant leur arrivée dans un patelin, ou à la tenue en respect des plus déterminés. Le Sénégal aurait été une vraie démocratie, Abdoulaye Wade n'aurait jamais rempilé en 2007 grâce à une mascarade électorale. Si le Sénégal était une démocratie, son ministère de l'intérieur n'aurait jamais vu des centres de vote à moitié pleins à des législatives boycottés par plus de 90 % des sénégalais, et la raclée aurait été beaucoup plus profonde à ces élections locales où l'on a eu droit : à la complicité de fonctionnaires, à des bureaux de vote fictifs, à des falsifications de PV, et à d'autres ingrédients habituels des méthodes wadienne d'organisation des élections.

Une importante étape vient en tout cas d'être franchie par les sénégalais, cependant le plus important reste à venir, la chute totale du monstre, mais surtout son jugement, celui de sa famille, et de leurs larbins et complices respectifs. Il y va des centaines de milliards et autres ressources du patrimoine sénégalais dérobés par ces imposteurs et politiciens à la gomme. La lutte continue.


MARVEL
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