Les tares du gouvernement Wade que Macky doit bannir

Une lacune à éviter pour ne pas tomber dans les mêmes travers que le gouvernement du régime libéral. Des fractionnements de départements ministériels, il y en a eu plusieurs dans le gouvernement de Ndéné Ndiaye et dans bien d’autres qui l’ont précédé. Le secteur de l’éducation et de la formation par exemple, a été morcelé en trois ministères autonomes. Dans le secteur de l’énergie piloté par Karim Wade, le président a collé un doublon à son fils sur la gestion de l’électricité : Ibrahima Sarr ministre délégué auprès de Karim. L’Agriculture aussi a souffert des mêmes maux. Les conflits de compétences ont détruit le secteur de l’Urbanisme, de l’Aménagement du territoire et celui des infrastructures qui pouvait aller de pair. Vivement la politique de la cohérence et de la cohésion entre les différents départements. Ce sera sans doute une manière de réussir la réduction du nombre pléthorique de 14 ministres d’Etat, 22 ministres et 2 ministres délégués. Sans compter leurs doublures de ministres d’Etat auprès du président de la République, comme celui de la Connexion occupé par Alassane Dialy Ndiaye, ou encore de la Provincialisation un temps dirigé par l’ex maire de Dakar, Mamadou Diop, éphémère collaborateur de Wade.