"Depuis plus de 15 ans, nous travaillions dans une situation catastrophique et un manque de considération totale à notre égard. Imaginez-vous que nous travaillons dans un hôtel, mais nous n'avons pas droit à un repas. Pis, pour boire de l’eau nous sommes obligés d’aller dans les toilettes. Nos salaires n’ont jamais évolué", a dénoncé Yaya Diédhiou, l’un des délégués syndicaux de la boite. "Nous avons plusieurs fois interpellé la direction, mais elle reste sourde à nos revendications. A chaque fois qu'il finit de prendre son repas, M. Thureau dit : "Je vais prendre mon dessert sur les vigiles". C’est à dire, il vient nous provoquer en nous traitant de tous les noms d’oiseaux. Il faut que cela cesse, nous ne sommes pas des esclaves ", a averti M. Diédhiou, dans un entretien avec Leral. D’après lui, ce sit-in n’est qu’un début. "C’est un avertissement que nous lançons à M. Thureau. S’il reste sourd à nos revendications, nous allons paralyser tout le fonctionnement de l’hôtel".
Les travailleurs de l’hôtel "Café de Rome" dénoncent les "méthodes esclavagistes" de Francis ThureauLes employés de l’hôtel, "Café de Rome" n'ont pas le cœur à la fête en ce 1er mai. Et pour cause, ils ont observé un sit-in devant le réceptif pour dénoncer les méthodes esclavagistes de leur directeur d’exploitation, Francis Thureau.Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Mai 2013 à 14:53 | | 5 commentaire(s)|
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