Entre la presse sénégalaise et le Président Macky Sall, les rapports ne sont jamais un long fleuve tranquille. Hier, lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, interpellé par le Sg du Synpics Bamba Kassé sur la liberté de presse, les arrestations, la régulation, Macky Sall a indiqué ses attentes à la presse.
« Vous avez parlé de la presse d’antan. Mame Less Camara en était l’incarnation dans sa pratique professionnelle et personnelle. Cette presse d’antan dont vous parlez, a contribué à l’élargissement des bases de notre démocratie et a permis à notre pays de franchir les seuils de démocratisation qu’ont été les alternances de 2000 et 2012. Monsieur le Secrétaire général après avoir salué la presse d’antan, vous avez vous-même fait le diagnostic de l’état de presse et appelé à des assises de la presse. Je salue votre honnêteté pour ce diagnostic sans complaisance et vous assure du soutien de l’Etat, parce qu’il ne peut y avoir de grande démocratie sans une presse à la hauteur.
J’attends avec impatience les conclusions de vos assises qui permettront à la presse de partir sur de nouvelles bases. Je voudrais vous féliciter aussi pour tous les efforts que vous faites, pour mieux organiser le secteur, avec la carte nationale de presse. Cette carte va permettre une meilleure collaboration avec l’Etat et ses démembrements, notamment les forces d’ordre avec qui vous partagez le « terrain » et vous doivent aussi protection et qui doivent donc être vos partenaires sur le terrain afin que chacun puisse faire son travail », dira Macky Sall.
« Sur le Régulateur, l’Etat est d’accord pour poursuivre la réflexion avec les associations de presse, car elle a déjà commencé de notre côté, car le Régulateur doit s’adapter à l’évolution des médias et surtout, des réseaux sociaux. Les assises sont une bonne occasion pour peaufiner cette réflexion. Pour l’aide à la presse aussi, nous sommes ouverts à la discussion et à des propositions. Monsieur le Secrétaire general, je vous remercie de nous avoir rappelé cette grande sagesse de Serigne Abdou Lahat Mbacké. Je vais inverser la formule et les rôles.
A la presse, l’Etat qui est réaliste, ne demande pas l’impossible mais juste le respect des règles parce que dans un Etat de Droit, l’Etat est soumis au Droit mais la presse aussi. Notre relation est dialectique, car il n’y a pas de démocratie sans liberté de presse, mais une presse libre ne peut exister que dans une démocratie et je me réjouis comme vous le dites, que les grands groupes de presse du monde choisissent d’installer leurs bureaux régionaux à Dakar, permettant ainsi au Sénégal de tenir son rang en termes de démocratie et de liberté de presse », a ajouté le chef de l’Etat, indique "Le Témoin".
« Vous avez parlé de la presse d’antan. Mame Less Camara en était l’incarnation dans sa pratique professionnelle et personnelle. Cette presse d’antan dont vous parlez, a contribué à l’élargissement des bases de notre démocratie et a permis à notre pays de franchir les seuils de démocratisation qu’ont été les alternances de 2000 et 2012. Monsieur le Secrétaire général après avoir salué la presse d’antan, vous avez vous-même fait le diagnostic de l’état de presse et appelé à des assises de la presse. Je salue votre honnêteté pour ce diagnostic sans complaisance et vous assure du soutien de l’Etat, parce qu’il ne peut y avoir de grande démocratie sans une presse à la hauteur.
J’attends avec impatience les conclusions de vos assises qui permettront à la presse de partir sur de nouvelles bases. Je voudrais vous féliciter aussi pour tous les efforts que vous faites, pour mieux organiser le secteur, avec la carte nationale de presse. Cette carte va permettre une meilleure collaboration avec l’Etat et ses démembrements, notamment les forces d’ordre avec qui vous partagez le « terrain » et vous doivent aussi protection et qui doivent donc être vos partenaires sur le terrain afin que chacun puisse faire son travail », dira Macky Sall.
« Sur le Régulateur, l’Etat est d’accord pour poursuivre la réflexion avec les associations de presse, car elle a déjà commencé de notre côté, car le Régulateur doit s’adapter à l’évolution des médias et surtout, des réseaux sociaux. Les assises sont une bonne occasion pour peaufiner cette réflexion. Pour l’aide à la presse aussi, nous sommes ouverts à la discussion et à des propositions. Monsieur le Secrétaire general, je vous remercie de nous avoir rappelé cette grande sagesse de Serigne Abdou Lahat Mbacké. Je vais inverser la formule et les rôles.
A la presse, l’Etat qui est réaliste, ne demande pas l’impossible mais juste le respect des règles parce que dans un Etat de Droit, l’Etat est soumis au Droit mais la presse aussi. Notre relation est dialectique, car il n’y a pas de démocratie sans liberté de presse, mais une presse libre ne peut exister que dans une démocratie et je me réjouis comme vous le dites, que les grands groupes de presse du monde choisissent d’installer leurs bureaux régionaux à Dakar, permettant ainsi au Sénégal de tenir son rang en termes de démocratie et de liberté de presse », a ajouté le chef de l’Etat, indique "Le Témoin".