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MENDICITE – Cheikh Hamidou Kane, sur le phénomène des enfants de la rue : «C’est un signe de l’échec de la société sénégalaise»

Les enfants de la rue sont assez révélateurs de l’échec de la société sénégalaise à garantir leurs droits, tels que proscrits dans les Conventions internationales. C’est la conviction de Cheikh Hamidou Kane, Pca du Parrer, qui a procédé hier, à une signature de partenariat avec l’Unicef, pour les besoins de ces enfants encore dans les rues. Cheikh Hamidou Kane demeure convaincu que le ver de la mendicité au Sénégal est toujours dans le fruit de la société. Celle-ci pas encore préoccupée par le devenir des enfants de la rue, de plus en plus suspendus entre le marteau de la mendicité au quotidien et l’enclume des sévices corporels dont ils sont victimes dans les écoles coraniques.


Rédigé par leral.net le Dimanche 16 Octobre 2011 à 10:44 | | 3 commentaire(s)|

MENDICITE – Cheikh Hamidou Kane, sur le phénomène des enfants de la rue : «C’est un signe de l’échec de la société sénégalaise»
L’écrivain et président du Conseil d’administration du Parte­nariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue (Parrer) résume ainsi cette spécificité sénégalaise comme «un signe de l’échec de la société». Certes, il n’a jamais cessé de le répéter, mais c’est le moment choisi hier, pour le réaffirmer qui est symbolique à plus d’un titre.

Devant la représentante résidente de l’Unicef au Sénégal, Gio­van­na Barberis et quelques représentants des ministères de la Justice, de la Petite enfance et de l’E­du­ca­tion, M. Kane a mis les familles au banc des accusés, tout en ne disculpant pas les maîtres coraniques qui soumettent à ces enfants un rythme effréné et infernal à la recherche d’argent, à travers les artères de Dakar et certaines villes du pays. Mais s’est-il réjoui de l’initiative de l’Etat, en partenariat avec des partenaires américains, de moderniser les daaras au sein desquels, il sera possible d’enseigner le Coran, l’informatique et surtout des métiers, pour assurer aux enfants, un avenir professionnel. De ce point de vue, indique-t-il, la puissance publique est en train de réussir sa mission et c’est le mieux qu’elle pouvait faire, vu le développement du phénomène des enfants de la rue au Sénégal.

C’est en marge de la cérémonie de signature de protocole d’accord entre le Parrer et l’Unicef hier à Dakar, qu’il a tenu ce propos, tout en rappelant la nécessité de poursuivre la communication de communauté, pour le changement de comportement, à travers l’élaboration d’une stratégie locale et nationale. Déjà, rappelle-t-il, en termes d’activités porteuses d’espoir, le Parrer a pu identifier 1 129 familles à risque dans les zones pourvoyeuses d’enfants de la rue. L’insti­tut­ion a également pu identifier 5 160 enfants talibés et 759 écoles coraniques bénéficiaires de ses projets dans ces mêmes zones. Aussi, s’est-il félicité de la réalisation de plus de 400 séances de sensibilisation dans les communautés pourvoyeuses d’enfants mendiants à Kolda, Kaolack, Ziguinchor et Thiès.

A propos de cette signature de convention, l’Unicef a salué ce partenariat formel avec le Parrer, qui s’inscrit dans une dynamique de rationnaliser les nouveaux axes d’intervention. Pour le moment, précise Giovanna Barberis, ces axes ne sont pas encore totalement définis ni budgétisés, mais le fait de nouer ce partenariat est assez illustratif de l’engagement de l’Unicef et du Parrer à tirer les enfants des rues où ils n’ont pas leur place.

lequotidien.sn

( Les News )


1.Posté par test le 16/10/2011 13:13 | Alerter
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une honte ces enfants dans la rue.
on ne fait que bavarder depuis des décennies.
l'état est faible c'est tout

2.Posté par salambaye le 16/10/2011 14:07 | Alerter
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tant que vous n'ayez pas le courage et la clairvoyance de supprimer les marabouts et le systeme de "daahara traditionels" dans notre systeme d'education....nous n'irons nulle part et nos enfants deviendront des alienès du continent africain......ils ont besoin d'une education universelle et non une education basèe sur des sevices ,des bastonades et des humilations de toute sorte.......on ne peut pas etre civilisè ni eveillè dans la vie avec seulement quelques versets de coran parcoeurisès que l'on ne comprend meme pas.....ayons le courage de le denoncer et de nous corriger à temps.

3.Posté par schwarzeraal le 16/10/2011 22:06 | Alerter
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l´etat est faible , quelle connerie. qui produit les enfants qui sont dans les rues?l´etat non,soyons objetctifs,ce concours de bireule téammo paltou ammo place meunno doundale sa boppe ngaye dioure di tékke, di birrale de quartier en quartier di diaye nguorra ,resultat ,tu nuis la societé en mettant au monde des voyous ,mendiants,esclaves de n´inporte qui ,obliges de porter des paniers au marché pour survivre ou se prostituer.état ne peut dire faites moins d´enfants ou gerer ces enfants de la rue,déffe lomeune wokhe lomeune soteudé nélawe..j´ai remarqué la oú il y a la richesse y a moins d´enfants et chez les pauvres on se torture pour les nourrir,nous sommes tous responsables de cette catastrophe nagnou kholate sougnou boppe,le sperme ne vient pas de l´etat comme les semences pour les agriculteurs.

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