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MOUSSA TINE SUR LA PROBLÉMATIQUE DE LA CANDIDATURE DANS BENNOO : «Ce n’est pas parce qu'une équipe de football a énormément de bons joueurs qu’il doit être impossible de faire le classement»

C’est Thiès, la ville du refus qui a renoué de plus belle avec les luttes populaires, qu’a choisie Moussa Tine, président de l’Alliance démocratique pencoo (Adp), pour faire un plaidoyer en faveur d'une candidature unique de Bennoo Siggil Senegaal à la présidentielle. Non sans déclencher, moins d'un an avant la présidentielle de 2012, le compte à rebours pour faire partir le président Wade.


Rédigé par leral.net le Lundi 10 Janvier 2011 à 14:37 | | 3 commentaire(s)|

MOUSSA TINE SUR LA PROBLÉMATIQUE DE LA CANDIDATURE DANS BENNOO : «Ce n’est pas parce qu'une équipe de football a énormément de bons joueurs qu’il doit être impossible de faire le classement»
THIÈS - Lors d’un grand meeting qui a rassemblé, avant-hier, au stade Lat-Dior, les leaders thiessois de Bennoo Siggil Senegaal, l'ancien N°2 du Jëf-jël a plaidé pour une candidature unique de ladite coalition. «Au niveau de Bennoo, il faut qu’on puisse effectivement réussir aujourd’hui à mettre en place et à nous entendre autour de la candidature unique de l’opposition. C’est une question extrêmement difficile», déclare-t-il. Et M. Tine de souligner : «Ce n’est pas parce qu'une équipe de football a énormément de bons joueurs qu’il doit être impossible de faire le classement. Comme le Real de Madrid qui a d’excellents joueurs avec l’obligation qui pèse sur ces derniers de remporter, non seulement le championnat espagnol, mais, aussi celui européen. C’est ainsi qu’aujourd’hui, la réussite demeure l’obligation qui pèse sur nous autres, également. Tout le Sénégal reconnaît que n’importe lequel d’entre nous est présidentiable. On ne peut pas avoir cette chance-là et ne pas nous entendre pour sortir les Sénégalais de cette galère».
L’objectif, aujourd’hui, pour le leader de l’Adp, «c’est de créer un rapport de forces qui soit favorable, d’aller à la rencontre des populations qui ont besoin d’être sensibilisées», d’autant qu’il trouve qu’ «il y a une responsabilité citoyenne qui pèse sur l’ensemble des Sénégalais». Cette question ne saurait être ignorée dans la mesure où, indique-t-il, «lorsqu’il s’est agi de construire le Monument de la renaissance africaine, prétendument, on a pris des terres de l’aéroport qui auraient pu servir à reloger ceux qui vivent dans les inondations. On ne l’a pas fait. On a plutôt cherché à enrichir un homme. Et lorsqu’il s’est agi d’inaugurer ce Monument, ce sont ces Sénégalais qui sont dans les inondations qui sont allés applaudir. Il faut qu’on puisse leur parler, pour que tout un chacun comprenne que, dans ce pays à sauver, chacun doit assumer sa responsabilité individuelle et citoyenne».

«Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade»
Le Sénégal est, pour Moussa Tine, «un pays parsemé de scandales à coût de milliards, où on ne peut pas donner de l’électricité à suffisance aux populations ni subventionner les prix des denrées de première nécessité, encore moins donner aux populations du carburant à suffisance, sans parler de la mort de la fonction enseignante.
Toutes choses qui font que M. Tine se veut très clair : «Nous ne pouvons plus avoir de compromis. Lorsqu’on ne peut plus donner des soins adéquats aux Sénégalais, faire une année scolaire normale, assurer la dépense quotidienne, lorsque beaucoup de nos concitoyens se limitent à deux, voire un repas par jour, la question est devenue dramatique et nous interpelle tous. Notre parti va déclencher le compte à rebours pour faire partir Wade».
Sur l’irrecevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade, le chef de file de l'Adp de mettre au défi quiconque (spécialistes, experts politiques) de prouver que l’article 104 de la Constitution peut être interprété autrement que par une impossibilité de Me Wade de se représenter en 2012». Avant de préciser : «Notre bataille n’est pas contre Wade. On se bat pour le respect des principes démocratiques. Nous ne pouvons pas par exemple accepter ce qu’on appelle la dévolution monarchique». À l'en croire, «Karim Wade peut, s’il veut poursuivre l’œuvre de son père, se présenter. Seulement, la Constitution le lui interdit, s’il a une double nationalité (Sénégal/France). Mais, en tous les cas, nous croyons à l’égalité de tous les citoyens. Peu importe, s’il ne parle pas Wolof et n’a pas la même intelligence sociale et sociétale que nous. Mais, il a le droit de tenter sa chance».
Moussa Tine n’a pas manqué de s’attarder sur l’acharnement dont fait l’objet le président de Jean-Lefebvre Sénégal. Selon lui, il est temps que justice soit rendue à Bara Tall.

Tidiane CAMARA (Correspondant)

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par NDIAYE le 10/01/2011 15:37 | Alerter
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C est vraiment dommage TOUS LES POLITICIENS VIEUX COMME JEUNES VOUS AVEZ UNE PEUR BLEUE POUR LA CANDIDATURE DE KARIM
KARIM VOUS EMPECHE DE DORMIR IN CHALLAH IL VA SUCCEDER AU PRESI WADE
VIVE KARIM LE 4EME PRESI DU SENEGAL

2.Posté par Kiné le 10/01/2011 16:07 | Alerter
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force est de constater qu'au sein de benno, seuls les petits partis, qui n'ont aucun poids politiques pour ne pas dire insignifiants sur l'echiquier politique national, qui militent pour une candidature commune. cette option leur serait plus que favorable avec des postes ministeriels en cas de victoire....


3.Posté par mahanth le 10/01/2011 21:13 | Alerter
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Cher Ndiaye, je suis d'accord avec toi que Karim peut être Président du Sénégal mais dans ce cas qu'il arrête de se cacher derrière le mandat présidentiel de son père. Malheureusement pour ton leader, ce n'est pas parce qu'il veut être 4 président qu'il le sera contre la volonté des sénégalais. Nous sommes dans un pays démocratique et non un royaume. Personne ne t'empêche de voter pour Karim, mais sache que ce dernier sait bien mieux que quiconque qu'il ne sera incha ALLAH pas le futur président de ce pays car la population sénégalaise dans sa grande majorité l'a déjà vomi.
Ma chère Kiné, je suis sûr que tu souhaiterai que le pays soit dirigé par une personne exempt de reproche. Vous savez les petits partis comme vous dites ne sont pas intéressés par le poste de Président de la république, ce qui les interessent c'est plutôt que leurs messages soient entendus pour le bien du peuple sénégalais en entier. Vous avez certainement un candidat pour l'election de 2012, vous le défendez par les idées qu'il véhicule mais pour autant vous ne vous attendez certainement pas à ce qu'il fasse de vous un ministre!!! D'autre part, ce sont les petits partis d'aujourd'hui qui seront les grands partis de demain. Si vous connaissez l'histoire politique du Sénégal, vous saurez que le PS comme le PDS ont débuté par parti "cabine téléphonique" pour devenir ce qu'ils sont aujourd'hui.
Il est temps que les sénégalais et sénégalaises arrêtent d'être susceptibles et septiques.

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