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Macky Sall à Youssou Ndour : "Il a fallu dompter les pieds pour ne pas se laisser aller"

Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Juin 2015 à 08:48 | | 3 commentaire(s)|

Macky Sall à Youssou Ndour : "Il a fallu dompter les pieds pour ne pas se laisser aller"
Macky Sall excelle dans le "icebreaking" : décrisper l’ambiance avant la prise de parole, selon EnQuête. Au moment de livrer son discours, hier, lors de l’inauguration de la Sonatel, le journal rapporte que le chef de l'Etat a salué le ministre d’Etat Djibo Leyti Ka, "l’ancien ministre de tutelle qui est maintenant dans l’opposition". "C’est dommage ! Mais je viendrai te voir car j’ai besoin de ta contribution", lui a-t-il lancé. Première salve de rires étouffées. "Monsieur le maire de la commune de Mermoz Sacré-Coeur, le bouillant maire Barthélémy Dias", taquine-t-il encore le maire socialiste. Encore une salve de rires bien audibles. Mais l’intervention du président de la République qui a vraiment fait s’esclaffer tout le monde, c’est quand il a remercié le ministre conseiller, roi du Mbalax, Youssou Ndour, pour son intermède musical. "Il a fallu dompter les pieds pour ne pas se laisser aller", a déclaré Macky Sall au moment de son speech. Qui disait que Macky ne sait pas faire rire ? Mais avant, c’est Youssou Ndour qui lui avait adressé la politesse.

Le Pop renseigne que le lead vocal du Super étoile a ouvert la cérémonie avec le morceau « Demb Wessouna » dans lequel l’artiste souligne que « le Noir aime trop le pouvoir (Nit ku ñuul dafa bëg nguur) ». Ce, sous le regard du chef de l’Etat. Mais, conscient de la teneur de la chanson, Youssou Ndour s’est empressé de préciser : « Je disais tout à l’heure que l’homme noir aime le pouvoir. Mais vous, Macky Sall, vous n’êtes pas de ceux là, vous qui voulez réduire votre mandat, "yow mi bëg wañi, gayi bañ"». le ministre conseiller ne s’arrête pas en si bon chemin, selon nos confrères. Annonçant son deuxième morceau intitulé « Jaay doole baxul », le public retient à nouveau son souffle. Mais la star planétaire avertit à nouveau le chef de l'Etat : « Je vous dédie ce morceau Président. Parce que dans ce pays, les gens ont tendance à n’utiliser désormais que la force pour se faire un chemin ».