Macouba Diouf, directeur de l'Isra nie avoir dépensé 100 millions dans un meeting du PDS

Avec tous les responsables du Pds dans les différentes collectivités locales qui m’ont d’ailleurs demandé d’animer le parti et de montrer le travail qui a été fait des mois durant. C’est dans ce cadre que se situe ce meeting qui a été une première en terme de mobilisation, de niveau de participation dans la localité». Parce que poursuit Macoumba Diouf, «il s’agissait de rompre avec cette léthargie, afin de montrer le travail de massification que j’ai eu à faire avec mes frères libéraux pour redynamiser le parti à la base. Je l’ai fait sous l’angle de l’unité, de retrouvailles entre les frères libéraux. Et c’est ça qui a permis d’avoir ce succès jamais égalé qui a fait des frustrés». Selon toujours M. Diouf, «je confirme que quinze personnes venues de la Ld, du Ps, de l’Apr et de l’Afp qui ont rejoint le Pds étaient bel et bien présents venant des communautés rurales de Latmingué, de Nguéniéne, de Keur Socé, et de Ndiébéne et même leur porte parole a eu à prendre la parole».

«Ceux qui disent que j’ai utilisé plus de cent millions F Cfa et que la prévenance de cette somme est douteuse, sont des gens malintentionnés et malhonnêtes qui n’ont qu’un seul objectif, celui de nuire un homme honnête. Ils ont une mauvaise manière de faire différente de la notre qui est une approche participative et inclusive qui fait que le militant ou le responsable lambda se sent lui-même concerné par ce qu’il fait au point qu’il pense qu’il le fait plus pour lui que pour moi. Les militants disent qu’ils ne me soutiennent pas, mais qu’ils se soutiennent eux-mêmes. Parce que soutenir l’idée que je mène auprès du chef de l’Etat, c’est soutenir le monde rural. Au regard de ce que je fais depuis de longues années à la base en tant que fils de la localité dans le cadre d’une activité de développement dans des projets dans des secteurs où j’ai des compétences à partir de mes partenaires pour les projets qui sont financés là-bas. Que ce soit pour les organisations de producteurs où pour des groupements féminins, c’est comme ça que je fais ma politique. Je n’ai pas de l’argent à sortir mais effectivement j’ai un partenariat technique et financier avec des Ong. Je prends le cas du projet de l’Usaid, «Croissance Economique » qui a financé à coup de millions un programme «mille sorgho » pour des milliers de producteurs dans la communauté rurale de Latmingué». Ainsi à en croire Macoumba Diouf, «lorsqu’un tel responsable organise une manifestation politique pour soutenir l’action du chef de l’Etat pour sa réélection, chacun trouve la nécessité de se déplacer. D’autres sont venus par charrettes, on ne dira pas que j’ai les ai loués. D’autres se sont cotisés même si nous avons eu à donner des moyens à certains. C’est être très négatif de parler des centaines de millions. Je ne sais pas où est ce qu’on va mobiliser cette somme. D’ailleurs les populations qui sont venus au meeting sont issues de localités qui ne sont pas distancées les unes aux autres. C’est très facile de mobiliser dans cette zone».

«Pour ceux qui parlent de mon implication dans l’affaire dite des semences, je précise qu’en tant que coordonnateur, je n’avais aucune responsabilité, aucune influence encore moins de responsabilité dans la distribution des semences. Je ne fais que coordonner un cadre de concertation : le comité national chargé des intrants. Moi j’étais là juste comme l’œil où la main du ministère pour coordonner un cadre de concertation, donc, je n’ai pas de décision à prendre. Je ne peux pas influencer des décisions, parce que les conclusions des échanges au niveau de ce cadre étaient remises au ministre qui s’en inspire pour prendre des décisions». A l’en croire, «les critères et les bases de distribution de semences étaient définis par ce cadre mais validés et circularisés par le ministre». Et de s’interroger «est-ce qu’un cadre de concertation peut donner des semences ? Est-ce que le coordonnateur d’un cadre de concertation peut donner de semences ?» Il et d’avis qu’«un cadre peut le faire en concertation avec le ministère de tutelle, mais une personne ne peut pas le faire. La distribution n’a pas été faite sous mon magistère en tant que coordonnateur, poste que j’ai occupé quelques semaines seulement avant ma nomination comme directeur général de l’Isra. Je ne peux pas être interpellé parce que je n’ai pas d’action directe sur cette activité. Je ne suis pas impliqué de loin où de près à cette affaire». Il conclut «à la date d’aujourd’hui, je dis à qui veut l’entendre que, pas une seule fois, je n’ai été concerné par une quelque interpellation. C’est par l’intention de nuire que ceux que j’appelle mes détracteurs parlent de choses qu’ils ne maitrisent point. Ils perdent leur temps».

Politicosn