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Mamadou Lamine Diante : " Les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas encore à la hauteur des attentes des enseignants"

Mamadou Lamine Dianté, ex Secrétaire général du Saems-Cusems, par ailleurs coordonnateur de l’autre partie du Grand cadre originel n'est pas encore satisfait de la gestion de l'éducation par l'Etat sénégalais. Pour lui, " les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas encore à la hauteur des attentes des enseignants."


Rédigé par leral.net le Mardi 3 Janvier 2017 à 09:19 | | 0 commentaire(s)|

Mamadou Lamine Diante: " Les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas encore à la hauteur des attentes des enseignants.
Mamadou Lamine Diante: " Les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas encore à la hauteur des attentes des enseignants.
"Il serait nihiliste de notre part de ne pas reconnaître des efforts consentis par le gouvernement en 2016. Mais que l'on soit du coté du gouvernement ou du coté des enseignants, on peut avoir des lectures différentes. C'est vrai qu'il y a de réels efforts.

En cela, nous saluons l'implication des chefs religieux dans la sortie de crise de l'année dernière. Ce sont les effets de cette implication qui se retrouvent dans les efforts consentis par le gouvernement. Mais à notre avis, ces efforts, bien que salués par le président de la République, ne sont pas encore à la hauteur des attentes des enseignants. Sur la question de la mise en solde, on peut dire que le contrat a été rempli.

Mais, sur le paiement des rappels des enseignants, nous n'avons pas d'éléments d’appréciation que les 21 milliards Fcfa ont été effectivement consacrés à ces rappels. Nous n'avons pas pu, dans le cadre du Comité de suivi, faire l'évaluation pour savoir l'enveloppe qui a été effectivement payée au titre des rappels. Ces chiffres ont été communiqués par les services du ministère des Finances, sans pour autant que nous soyons en mesure de les confirmer.

Toujours est-il que des milliers d'enseignants attendent encore le paiement de leur rappel. En plus de ça, il y a d'autres éléments qui continuent à cristalliser les attentions. Il s'agit notamment de la question de la formation diplomatique, qui n'est pas totalement réglée dans le moyen secondaire entre autre.

Pour 2017, on souhaite que ce qui est arrivé en 2015 et 2016 ne se reproduise pas avec les perturbations qui pourraient intervenir dans le système scolaire et universitaire. Il ne sert à rien d'attendre que les crises se révèlent pour trouver des solutions."

L'Obs

La rédaction