Mandaté par Convergence socialiste : Malick Noël Seck descend Tanor

« L’engagement socialiste n’est pas une quête romantique. Nous ne sommes pas à la recherche d’un destin impossible pour le Sénégal ». C’est du moins l’avis de Malick Noël Seck, désormais, à la tête d’une entité nommée Convergence socialiste qui, affirme-t-il, l’a mandaté pour combattre Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste. Le jeune socialiste estime que Tanor Dieng n’a plus sa place dans le parti, pour ne pas dire qu’il doit soumettre les rênes à la jeune génération, vu les déboires du parti, pendant son règne. « Nous avons perdu plus de 75% de notre électorat, durant cette période, ceci représente un désaveu total, sans précédent, dû à l’absence d’organisation, d’orientation idéologique, de communion avec ceux qui souffrent et qui pensent que le secours ne viendra pas de la classe politique », dira-t-il. Poursuivant, il confiera que leur tournée nationale, après la débâcle présidentielle, leur a permis de savoir où le bât blesse. « Nous n’avons pratiquement plus de représentant dans plusieurs zones », ajoute-t-il. Aussi, ont-ils choisi de n’être plus tributaires des contradictions et revirements de Tanor. « Il nous a habitués à l’indignation feinte et aux déclarations inutiles. Nuancé et contradictoire, à souhait, dans sa démarche, il nous disait de quitter Benno Siggil Senegaal, sous le prétexte de ne pouvoir concevoir une élection au Sénégal sans les socialistes. Pourtant, aujourd’hui, il nous encourage à faire partie d’une liste à la tête de laquelle sera Niasse », conclut Noël Seck, selon qui, ce jeu de mic mac de Tanor n’est autre qu’un désir ardent de figurer parmi les proches de Macky Sall et de son gouvernement.

Yandé DIOP
REWMI QUOTIDIEN