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Matar Bâ: Les raisons d’un départ souhaité


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Septembre 2022 à 13:10 | | 0 commentaire(s)|

Matar Bâ: Les raisons d’un départ souhaité
Vraiment, le Sénégal est un pays spécial ou alors est-ce plutôt le sport qui y est un monde atypique ? Depuis la formation du nouveau gouvernement marqué notamment par le départ de Matar Bâ, certains activistes du football et affairistes du sport se sont érigés en « boucliers » pour tenter de fustiger sa non reconduction à la tête du ministère des Sports après près de neuf ans de piètres résultats. Ne nous parlez surtout pas d’une Coupe d’Afrique des Nations (Can 2022) remportée et d’une troisième qualification en Coupe du monde au Qatar 2022.

Non ! Ces performances sont à l’actif d’une génération dorée de footballeurs conduite par la bande à Sadio Mané. Sans oublier la performance technique d’un bon coach nommé Aliou Cissé. Donc, le ministre Matar Bâ, comme la plupart de ses prédécesseurs, ne faisait que déployer les moyens financiers mis à sa disposition par le président de la République Macky Sall, pour atteindre ces objectifs. Et quiconque était à la place de Matar Bâ ferait de même !

D’ailleurs, le sport ne se limite pas seulement à l’équipe nationale de football A. Dommage qu’en matière de remaniement ministériel au Sénégal, il y a un adage qui ne se dément jamais: ceux qui savent ne disent rien et ceux qui ne savent pas parlent beaucoup trop.

Donc, si certains savaient pourquoi le Président Sall a fait quitter Matar Bâ du ministère des Sports, ils allaient s’enfouir la tête dans les cimetières. On s’en arrête là en attendant que les partisans de Matar Bâ soutiennent le contraire. Toujours est-il que dans le domaine des infrastructures sportives, le désormais ex-ministre Matar Bâ a lamentablement échoué ! A preuve, il n’a pas été associé à la construction du stade Abdoulaye Wade de Diamniadiao. Un bijou entièrement réalisé par l’entreprise turque Summa, en parfaite coordination avec un service technique de la Présidence.





Le Témoin

Ndèye Fatou Kébé