leral.net | S'informer en temps réel

Mauvais scores de Tounkara et de Assemblée bi nu begg : les politiciens refusent de céder la place aux indépendants


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Août 2017 à 10:29 | | 0 commentaire(s)|

Les messages, les programmes, les projets de société propose par les organisations de la société civile ayant pris part aux Législatives n’ont pas encore été entendus par les citoyens.

Au Sénégal, dans la place publique, on peut se plaindre des attitudes des politiciens professionnels, mais quand il s’agit de voter, ce sont les partis politiques qui ravissent la vedette à la société civile. Cette remarque s’est aussi confirmée dans l’urne dimanche dernier.

En effet, les discours de Mamadou Sy Tounkara de la coalition Defar Senegal par exemple n’ont pas convaincu les électeurs. Lui qui ambitionnait de bouter les politiciens hors du système par son slogan « Dieulefit politiciens yi ».

Les premiers résultats montrent que sa coalition n’a pas pu faire le poids devant « les politiciens professionnels comme il les appelle. C’est aussi le même constat pour la coalition Assemblée bi nu begg. C’est la liste de personnalités issue de la Plateforme Avenir bi nu begg qui n’ont pas vu les électeurs adhérer à leur vision d’une nouvelle Assemblée nationale.

Mohamed Sall Sao et ses camarades n’ont pas réussi à convaincre les citoyens. Voilà qui montre à suffisance que les populations n’arrivent pas à faire confiance à ces dernières. Ce n’est d’ailleurs pas une première fois, ces organisations à chaque échéance électorale se voient coiffer au poteau par les politiciens.

Ce fut même le cas pour Me Mame Adama Gueye, lui-même un des initiateurs de cette liste, qui lui aussi avait tenté l’aventure à la présidentielle de 2007. Son score, en dépit d’un discours sur la transparence et la bonne gouvernance, n’était que de 0,40 %. Ainsi, les résultats des Législatives du dimanche montrent que les choses n’ont pas changé entre-temps.

Il y a encore du chemin à parcourir pour que les populations puissent adhérer aux propositions de la société civile. En attendant, les « politiciens professionnels » restent les gagnants à tous les coups.

Le Quotidien