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Mbour : Engrossée par son amant, l’épouse de l’émigré invente un viol et fait emprisonner le jardinier

Tombée enceinte de ses relations adultérines avec le jardinier de 27 ans, A.S., une femme mariée de 37 ans et mère de 6 enfants, a une drôle façon de justifier son adultère. Et pour ne pas se faire répudier par son époux émigré établi en Italie, la dame invente un viol. Ce, après 6 mois de grossesse, fruit de ses rapports sexuels avec le jardinier du village. Celui-ci vient d’être acquitté par la Chambre criminelle de Mbour, après avoir passé plus de 2 ans de sa vie en prison.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Juin 2023 à 11:13 | | 0 commentaire(s)|

Entre la dame A. S. et le jardinier M.Thiaw, leur histoire d’amour a malheureusement mal tourné. Mariée à un émigré et mère de 6 enfants, cette dame de 37 ans qui entretenait une relation amoureuse ponctuée par des rapports sexuels avec un jardiner de 27 ans, a décidé de faire emprisonner son amant. Ce, en inventant une histoire de viol pour justifier sa grossesse, fruit de ses relations adultérines avec le jardinier et contractée en l’absence de son époux.

Le 15 septembre 2021, après avoir constaté qu’elle est à 6 mois de grossesse confirmée par la sage-femme du centre de santé de Thiadiaye, A.S. décide d’abandonner son domicile conjugal, en quittant ses enfants et beaux-parents, pour se rendre chez sa mère à Vélingara, dans la région de Kolda.

Une fois chez sa maman, la jeune dame qui dit craindre de se faire répudier par son mari établi en Italie, va narrer sa mésaventure à sa mère. Avec cette dernière, A. S. décide aussitôt de mettre en place un subterfuge bien huilé, qui consiste à accuser son amant jardinier de viol. Et sans tarder, sous les consignes de sa mère, elle retourne à Thiadiaye pour porter plainte contre le jardinier M. Thiaw qu’elle accuse de l’avoir violée. Alors qu’elle revenait de la forêt du village à la recherche de bois mort.

Interpellé par les pandores de la Brigade de Thiadiaye, le mis en cause est placé sous mandat de dépôt pour viol suivi de grossesse sur une femme mariée, à la suite de l’enquête. Devant la Chambre criminelle de Mbour, le jardinier Mame Thiaw qui a déjà passé plus de 2 ans de sa vie en prison, revient largement sur les faits.

Au juge, le jardinier de 27 ans avoue d’emblée, avoir entretenu des rapports sexuels avec la femme mariée. Mais, il souligne que celle-ci a toujours été consentante de toutes les trois conjonctions sexuelles qu’ils ont entretenues et dont les deux premières ont eu lieu dans son jardin.

Il précise qu’A. S. à qui il ne cesse de faire des cadeaux, dont des seaux d’oignons, est sa petite amie. Cependant, allant plus loin dans sa défense, le jardinier M. Thiaw déclare au Président de la Chambre criminelle que c’est parce qu’elle a contracté une grossesse, issue de leurs relations adultérines, alors qu’elle est dans les liens du mariage, que sa copine a voulu lui faire porter le chapeau. En l’accusant de viol. Ce qui est archifaux selon le jardinier.

Seulement, la dame qui, devant la Chambre criminelle, a varié à plusieurs reprises dans ses propos, est enfoncée par les déclarations des témoins. Ils soutiennent tous à la barre que la femme mariée qui bénéficie constamment des largesses du jardinier, dont elle ne quitte jamais le lieu de travail, entretenait une relation amoureuse avec celui-ci.

Au terme des débats d’audience, le procureur de la République a requis l’acquittement du jardinier, puisque ne disposant point d’éléments concordants à son encontre. Un réquisitoire bien suivi par la Chambre criminelle de Mbour, qui a acquitté le jardinier M. Thiaw, après plus de deux ans d’emprisonnement.





L’Observateur