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Mbour : Une discothèque attaquée et dévalisée par des hommes armés


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Octobre 2018 à 12:05 | | 0 commentaire(s)|

Une dizaine d’hommes armés ont attaqué dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier, le night-club « Teranga Art », en plein cœur de la station balnéaire de Saly. Les assaillants ont dépouillé les clients paniqués par tirs de coups de feu.

La station balnéaire de Saly a été secouée lundi dernier, par une attaque perpétrée par une dizaine de brigands munis d’armes à feu. Enturbannés et encagoulés, les assaillants arrivés à bord d’un pick-up, ont ciblé une célèbre boîte de nuit de Saly, « Teranga Art », à quelques jets de pierres du complexe sportif « Diambars ».

Avec l’effet de surprise, les malfrats armés jusqu’aux dents, ont fait une descente musclée, vers 4 heures du matin, à la devanture du club. Pris de panique, les deux préposés à la sécurité des lieux ont filé à l’anglaise. Ayant les coudées franches, le commando a investi la discothèque, prenant ainsi en otage les clients, dont un groupe d’amis qui fêtaient l’anniversaire de l’un des leurs et les employés des lieux.

Pour dissuader les plus téméraires à tenter une rébellion, les malfrats ont procédé à des tirs de sommation. Installant une grosse panique, ils ont sommé le Dj à mettre la musique à fond, pour ne pas attirer l’attention du voisinage. Ceci étant, les brigands ont parqué les clients qui les prenaient pour des terroristes, dans un coin de la discothèque. Là ils ont tous été fouillés et délestés de téléphones portables, argent ou objet de valeur…

Rien n’a été épargné par les braqueurs, qui par la suite, ont vidé la caisse du bar de tout son contenu. Selon Fallou Sène, gérant du night-club, la situation aurait pu être plus grave, si les malfaiteurs avaient opérer un jour de grande affluence. La gendarmerie qui a ouvert une enquête et qui a constaté les faits, a retrouvé au sol plusieurs douilles qui leur ont permis de savoir que les assaillants étaient armés de fusils de chasse. La dernière attaque similaire remonte à plusieurs années.






L'Observateur