"Le Premier ministre, le président l’Assemblée nationale, le président du Sénat ainsi que le ministre des Affaires étrangères l’ont tous utilisé", a révélé l’ancien Garde des sceaux sous Wade à l’émission grand jury ce dimanche, sur la Rfm.
Au cours de cette émission Me Sall n’a manqué de juger le procureur de la Crei, Alioune Ndao qui, croit-il savoir, ne mérite pas le fauteuil qu’il occupe. "Le procureur lui-même avant d’être nommé a fait des papiers dans la presse, des interventions pour dire que les anciens dignitaires du régime libéral doivent pouvoir être poursuivis et le cas échéant être sanctionnés. C’est inédit", a-t-il regretté
Et l’avocat et membre du Pds de poursuivre : " c’est inédit dans l’histoire judiciaire du Sénégal. Et ça heurte, ma conscience d’avocat et le devoir de réserve d’un magistrat. C’est la première fois dans l’histoire judiciaire de ce pays. (…) Depuis le 18 siècle qu’un procureur assiste à une audition de témoin. Et, intercède en demandant des suspensions. C’est illégal…".
Au cours de cette émission Me Sall n’a manqué de juger le procureur de la Crei, Alioune Ndao qui, croit-il savoir, ne mérite pas le fauteuil qu’il occupe. "Le procureur lui-même avant d’être nommé a fait des papiers dans la presse, des interventions pour dire que les anciens dignitaires du régime libéral doivent pouvoir être poursuivis et le cas échéant être sanctionnés. C’est inédit", a-t-il regretté
Et l’avocat et membre du Pds de poursuivre : " c’est inédit dans l’histoire judiciaire du Sénégal. Et ça heurte, ma conscience d’avocat et le devoir de réserve d’un magistrat. C’est la première fois dans l’histoire judiciaire de ce pays. (…) Depuis le 18 siècle qu’un procureur assiste à une audition de témoin. Et, intercède en demandant des suspensions. C’est illégal…".