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Me Moussa Bocar Thiam apporte la réplique à l’UMS : « Il ne vous appartient pas d’apprécier la recevabilité ou le bien-fondé d’une dénonciation. Vous avez raté les occasions de vous exprimer! »

Rédigé par leral.net le Samedi 22 Novembre 2025 à 17:43 | | 0 commentaire(s)|

Me Moussa Bocar Thiam apporte la réplique à l’UMS : « Il ne vous appartient pas d’apprécier la recevabilité ou le bien-fondé d’une dénonciation. Vous avez raté les occasions de vous exprimer! »

L’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam n’a pas attendu 24h pour répondre au communiqué de l’UMS dénonçant sa saisine de l’Inspection Générale de l’Administration Judiciaire (IGAJ). Me Moussa Bocar Thiam a tenu à apporter la réplique à l’association à laquelle il reproche de ne l’avoir pas interpellé encore moins avisé l’ordre des avocats avant de rendre public son communiqué.

 

Le maire de Ourossogui a précisé qu’il « n’appartient pas à l’UMS d’apprécier l’opportunité, la recevabilité ou le bien-fondé d’une dénonciation qui ne lui est pas adressée et que l’IGAJ fera son travail dans la limite de ses compétences encadrées par l’article 3 de la loi 98-23 du 26 mars 1998. »

 

 

Les reproches faits au magistrat Idrissa Diarra maintenus 

 

En effet, Me Moussa Thiam insiste sur le cas du magistrat Idrissa DIARRA qui, dépeint de manière superfétatoire par l’UMS comme un magistrat irréprochable, « maintient en prison un homme agonisant et même la femme du journaliste Madiambal Diagne en chaise roulante et mourante. » Ces agissements intuitu personae du magistrat constituent « un manquement aux devoirs de son état, à l’honneur, à la délicatesse ou à la dignité de ses fonctions comme l’ont constaté les organisations de la société civile et même le conseil national des droits de l’homme. »

 

L’ancien ministre précise qu’il y a également d’autres initiatives : « je saisirai la chambre disciplinaire du Conseil supérieur de la Magistrature et la Cour des droits de l’homme de la CEDEAO pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants infligés abusivement à des personnes présumées innocentes », a-t-il noté dans sa réponse à l’UMS. Me Moussa Bocar Thiam indique que « la seule et unique personne décriée est le MAGISTRAT IDRISSA DIARRA et personne d’autre. Et d’ailleurs, « la solidarité de corps est inopérante puisqu’aucun magistrat ne fait siens les agissements de Monsieur idrissa DIARRA », ajoute-t-il en interpellant l’ordre des médecins, l’ordre des avocats et les organisations de protection des droits de l’homme et l’International Association of Lawyers (UIA). 

 

« Je ne m’adresse ni au corps des magistrats, ni à l’UMS, encore moins à l’institution judiciaire animée par des femmes et des hommes pétris de qualité, de rigueur et d’humanisme. Je voue un respect infini à ce corps et m’incline devant certains qui se sentent affectés par mes propos », a-t-il conclu. 

 

L’UMS a raté l’occasion de se taire…

 

D’après Me Moussa Bocar Thiam, les Sénégalais attendaient la réaction de l’UMS dès le 8 novembre 2025 à la suite des propos injurieux de Ousmane Sonko lors d’un rassemblement public accusant « les magistrats de saborder le travail du pool judiciaire et financier » et appelant l’État à « nettoyer la justice dont certains s’opposent à sa personne ». Donc attaquant le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour d’Appel. Les magistrats Maham DIALLO et Feu Samba Fall ont été injuriés par la même personne.

 

 

L’ancien ministre constate que l’UMS est restée « muette, ratant l’occasion de rappeler à l’ordre quelqu’un qui jette un discrédit notoire sur l’institution judiciaire. »

 

Alors pourquoi diffamer un avocat qui s’indigne, comme tous les Sénégalais, en tant que défenseur invétéré des droits de l’homme, sur le traitement inhumain et dégradant de Farba NGOM risquant une mort subite en plein sommeil selon des expertises commanditées par le magistrat incriminé? s’est-il interrogé. 


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Source : https://www.dakaractu.com/Me-Moussa-Bocar-Thiam-ap...