Retrouvailles de la famille libérale
« Il faut s’en féliciter parce que le Président Macky Sall a la générosité de dire qu’il veut retrouver sa famille libérale dans le cadre d’un dialogue politique globale. Il faut s’en féliciter parce qu’il est temps que les retrouvailles se fassent. Je l’ai toujours dit, malgré ce que j’ai subi comme problème au Pds, la famille de Wade doit se retrouver. Nous avons fait des erreurs d’appréciation, des erreurs politiques. Les erreurs politiques sont parfois très graves. Je pense que le Président Wade, dans son repos de Versailles, est en train de voir que beaucoup de gens l’ont abusé. Ils lui ont fait prendre des décisions extrêmement graves qui l’ont conduit à sa défaite. Je ne citerais personne parce qu’ils se reconnaissent dans mon langage. Quand vous regardez l’histoire du Pds, les hommes qui se sont investis comme moi, comme Idrissa Seck, comme Macky Sall qui sont battus à des moments où ils ont fait ombrage à des personnes. Ces personnes ont monté des complots contre eux pour les liquider. Aujourd’hui, ces personnes sont les premières à avoir quittées Abdoulaye Wade lorsqu’il a perdu le pouvoir. Et, ces gens sont en train de le quitter encore. De sa retraite de Versailles, il doit être déçu. Il a compris maintenant que Macky Sall est son fils malgré tout ce qui s’est passé entre eux. Donc, laissons les faire. Macky Sall a été pendant longtemps avec Wade ; ils peuvent se retrouver. Ce dialogue est un dialogue personnel entre deux personnes qui se connaissent depuis 30 ans. Je dis que ces états-majors politiques doivent se taire. Laissons Wade et Macky parler. Ils pourront toujours s’entendre. Malheureusement, certaines choses se sont passées mais ce n’était pas du vouloir de Wade. Il y a des gens qui ont fait ombrage à des moments et qui ont voulu prendre des décisions qui sont très difficiles. Vous savez que le pouvoir c’est l’entourage d’abord. C’est comme quand vous êtes Khalife, il faut un bon entourage. Si vous ne l’avez pas, vous faites des erreurs qui vous coûtent chères ».
Affaire Karim Wade, un blocus pour le dialogue ?
« Je ne le pense pas. Je crois que moi-même j’ai été témoin de beaucoup de scènes de bonne relation entre le Président Macky Sall et Karim Wade. En 2010, avant que j’aille en prison, Karim Wade est venu chez moi le jour de la Korité. Comme il le faisait d’habitude d’ailleurs. Quand il venait chez moi, il quittait Macky Sall une demi-heure avant. Du coup, je pense que Karim Wade ne peut pas être un problème dans ce dossier-là. Je conseille plutôt aux états-majors politiques du Pds surtout et de l’Apr de laisser le fils (Macky) parler à son père (Wade). Il faut reconnaître qu’à un moment donné il y a eu beaucoup de tensions qui sont animées par certaines personnes pour des intérêts qu’on connait. Vous ne pouvez pas avoir en face un président de la République qui a été élu à 65% par les populations et vous ne le considérez pas comme Président. Ça n’a pas de sens. Abdoulaye Wade ne l’aurait jamais accepté. Donc, pourquoi Macky l’accepterait ? Je pense tout simplement qu’aujourd’hui Macky Sall a la voie libre. Il vient de gagner un référendum à plus de 63% ; donc, s’il discute c’est par générosité parce que le pays fonctionne. Les institutions marchent et s’il décide de négocier avec le système politique globalement et ses ex-frères libéraux c’est parce qu’il le fait par générosité. Il faut que les gens le comprennent et le laisse faire ».
Le rôle du Cercle des amis de Macky Sall dans les retrouvailles de la famille libérale
« En tant que Secrétaire général du Cercle des amis de Macky Sall, je suis prêt à jouer un rôle si le Président Macky Sall me le demande. Je sais qu’ils doivent se retrouver et je l’ai dit depuis le départ. Pourtant, j’étais la personne la mieux indiquée pour être contre ces retrouvailles parce que j’ai subi les foudres de certains libéraux et des faucons du Pds. Cependant, je crois au libéralisme et je crois que Me Wade a beaucoup fait pour ce pays. Je le pense sincèrement ; donc, qu’il ait fait des erreurs qui lui ont fait perdre le pouvoir ça fait partie des choses qui arrivent naturellement. Mais qu’on ne persiste pas dans ces erreurs-là. Il est temps de revenir et de recomposer la grande famille libérale et que le Pds puisse soutenir le Président Macky Sall pour les prochaines échéances ».
Mise en place d’une Commission nationale bipartisane pour l’intérêt supérieur de la Nation
« Je pense que le Président Idrissa Seck a une idée mais je dis que dans cette question peut-être dans le dialogue politique global que le président de la République veut faire avec tous les autres partis politiques. Ce comité peut exister d’autant plus que déjà il y a des cadres. Est-ce que ce n’est pas un comité qui va être un doublon. Je n’y ai pas trop réfléchi mais dans le dialogue politique national au-delà du Pds, le Président je pense qu’il va rencontrer tous les autres partis. Maintenant, le cadre ce n’est pas le plus important ce sont les intentions que vous avez en venant dialoguer pour l’intérêt du pays ».
La requête des gens de Colobane adressée au Président Sall
« J’ai entendu dire qu’ils voulaient qu’on s’occupe d’eux. Je pense qu’ils ont raison sur le fond peut-être c’est la forme qui est discutable. Sur le fond, ces jeunes ont raison parce que beaucoup de choses n’ont pas été faites pour la Commune. Et, cette Commune elle est très importante parce que c’est l’une des plus importantes de Dakar par son électorat, par sa composition en termes de population. Dans cette Commune, il y a beaucoup de jeunes qui sont en chômage, beaucoup de femmes ne travaillent pas, beaucoup de personnes diplômées n’ont pas d’emploi. Donc, le problème de la Commune c’est l’emploi des jeunes, le financement des femmes pour leurs activités génératrices de revenus, l’assistance médicale dans le cadre de la CMU même s’il y a des avancés. Je pense qu’il y a une demande sociale importante à remplir dans cette Commune. Le Président, il faut qu’il prête une oreille attentive à cette Commune ».
L’impôt non payé par les députés sénégalais
« Je vous parle de l’expérience. Dans la loi, c’est une fraude fiscale avec tout ce que cela veut dire comme pénalité, comme sanction, comme bruit. L’expérience dans la société c’est une tempête dans un verre d’eau. Moi, quand je suis arrivé à l’Aser, en 2007, j’ai trouvé 400 millions de dettes fiscales que mon prédécesseur ne peut pas payer pour la bonne et simple raison que ces agences sont dotées par l’État par un budget de fonctionnement. Vous pouvez attendre 6 mois sans pour avoir de budget. Vous vous adressez à la banque pour pouvoir payer vos salaires. Est-ce que c’est normal que vous payiez vos salaires sur la banque et vous reprenez de la banque pour payer des impôts ? Voilà la question technique quand vous dirigez. Quand je suis arrivé à la Senelec, c’était la même chose. J’ai trouvé des dettes fiscales extraordinaires. Je dis que c’est une tempête dans un verre d’eau parce que c’est une affaire qui existe depuis plus de 25 ans. La solution que je propose est la suivante. Il y a deux cas. Les entreprises publiques puisqu’elles sont dotées du budget de l’État mais, l’État les laisse. Quand maintenant l’État dote les budgets dans l’année, l’Etat fait des précomptes pour prendre les impôts ».
rewmi.com
« Il faut s’en féliciter parce que le Président Macky Sall a la générosité de dire qu’il veut retrouver sa famille libérale dans le cadre d’un dialogue politique globale. Il faut s’en féliciter parce qu’il est temps que les retrouvailles se fassent. Je l’ai toujours dit, malgré ce que j’ai subi comme problème au Pds, la famille de Wade doit se retrouver. Nous avons fait des erreurs d’appréciation, des erreurs politiques. Les erreurs politiques sont parfois très graves. Je pense que le Président Wade, dans son repos de Versailles, est en train de voir que beaucoup de gens l’ont abusé. Ils lui ont fait prendre des décisions extrêmement graves qui l’ont conduit à sa défaite. Je ne citerais personne parce qu’ils se reconnaissent dans mon langage. Quand vous regardez l’histoire du Pds, les hommes qui se sont investis comme moi, comme Idrissa Seck, comme Macky Sall qui sont battus à des moments où ils ont fait ombrage à des personnes. Ces personnes ont monté des complots contre eux pour les liquider. Aujourd’hui, ces personnes sont les premières à avoir quittées Abdoulaye Wade lorsqu’il a perdu le pouvoir. Et, ces gens sont en train de le quitter encore. De sa retraite de Versailles, il doit être déçu. Il a compris maintenant que Macky Sall est son fils malgré tout ce qui s’est passé entre eux. Donc, laissons les faire. Macky Sall a été pendant longtemps avec Wade ; ils peuvent se retrouver. Ce dialogue est un dialogue personnel entre deux personnes qui se connaissent depuis 30 ans. Je dis que ces états-majors politiques doivent se taire. Laissons Wade et Macky parler. Ils pourront toujours s’entendre. Malheureusement, certaines choses se sont passées mais ce n’était pas du vouloir de Wade. Il y a des gens qui ont fait ombrage à des moments et qui ont voulu prendre des décisions qui sont très difficiles. Vous savez que le pouvoir c’est l’entourage d’abord. C’est comme quand vous êtes Khalife, il faut un bon entourage. Si vous ne l’avez pas, vous faites des erreurs qui vous coûtent chères ».
Affaire Karim Wade, un blocus pour le dialogue ?
« Je ne le pense pas. Je crois que moi-même j’ai été témoin de beaucoup de scènes de bonne relation entre le Président Macky Sall et Karim Wade. En 2010, avant que j’aille en prison, Karim Wade est venu chez moi le jour de la Korité. Comme il le faisait d’habitude d’ailleurs. Quand il venait chez moi, il quittait Macky Sall une demi-heure avant. Du coup, je pense que Karim Wade ne peut pas être un problème dans ce dossier-là. Je conseille plutôt aux états-majors politiques du Pds surtout et de l’Apr de laisser le fils (Macky) parler à son père (Wade). Il faut reconnaître qu’à un moment donné il y a eu beaucoup de tensions qui sont animées par certaines personnes pour des intérêts qu’on connait. Vous ne pouvez pas avoir en face un président de la République qui a été élu à 65% par les populations et vous ne le considérez pas comme Président. Ça n’a pas de sens. Abdoulaye Wade ne l’aurait jamais accepté. Donc, pourquoi Macky l’accepterait ? Je pense tout simplement qu’aujourd’hui Macky Sall a la voie libre. Il vient de gagner un référendum à plus de 63% ; donc, s’il discute c’est par générosité parce que le pays fonctionne. Les institutions marchent et s’il décide de négocier avec le système politique globalement et ses ex-frères libéraux c’est parce qu’il le fait par générosité. Il faut que les gens le comprennent et le laisse faire ».
Le rôle du Cercle des amis de Macky Sall dans les retrouvailles de la famille libérale
« En tant que Secrétaire général du Cercle des amis de Macky Sall, je suis prêt à jouer un rôle si le Président Macky Sall me le demande. Je sais qu’ils doivent se retrouver et je l’ai dit depuis le départ. Pourtant, j’étais la personne la mieux indiquée pour être contre ces retrouvailles parce que j’ai subi les foudres de certains libéraux et des faucons du Pds. Cependant, je crois au libéralisme et je crois que Me Wade a beaucoup fait pour ce pays. Je le pense sincèrement ; donc, qu’il ait fait des erreurs qui lui ont fait perdre le pouvoir ça fait partie des choses qui arrivent naturellement. Mais qu’on ne persiste pas dans ces erreurs-là. Il est temps de revenir et de recomposer la grande famille libérale et que le Pds puisse soutenir le Président Macky Sall pour les prochaines échéances ».
Mise en place d’une Commission nationale bipartisane pour l’intérêt supérieur de la Nation
« Je pense que le Président Idrissa Seck a une idée mais je dis que dans cette question peut-être dans le dialogue politique global que le président de la République veut faire avec tous les autres partis politiques. Ce comité peut exister d’autant plus que déjà il y a des cadres. Est-ce que ce n’est pas un comité qui va être un doublon. Je n’y ai pas trop réfléchi mais dans le dialogue politique national au-delà du Pds, le Président je pense qu’il va rencontrer tous les autres partis. Maintenant, le cadre ce n’est pas le plus important ce sont les intentions que vous avez en venant dialoguer pour l’intérêt du pays ».
La requête des gens de Colobane adressée au Président Sall
« J’ai entendu dire qu’ils voulaient qu’on s’occupe d’eux. Je pense qu’ils ont raison sur le fond peut-être c’est la forme qui est discutable. Sur le fond, ces jeunes ont raison parce que beaucoup de choses n’ont pas été faites pour la Commune. Et, cette Commune elle est très importante parce que c’est l’une des plus importantes de Dakar par son électorat, par sa composition en termes de population. Dans cette Commune, il y a beaucoup de jeunes qui sont en chômage, beaucoup de femmes ne travaillent pas, beaucoup de personnes diplômées n’ont pas d’emploi. Donc, le problème de la Commune c’est l’emploi des jeunes, le financement des femmes pour leurs activités génératrices de revenus, l’assistance médicale dans le cadre de la CMU même s’il y a des avancés. Je pense qu’il y a une demande sociale importante à remplir dans cette Commune. Le Président, il faut qu’il prête une oreille attentive à cette Commune ».
L’impôt non payé par les députés sénégalais
« Je vous parle de l’expérience. Dans la loi, c’est une fraude fiscale avec tout ce que cela veut dire comme pénalité, comme sanction, comme bruit. L’expérience dans la société c’est une tempête dans un verre d’eau. Moi, quand je suis arrivé à l’Aser, en 2007, j’ai trouvé 400 millions de dettes fiscales que mon prédécesseur ne peut pas payer pour la bonne et simple raison que ces agences sont dotées par l’État par un budget de fonctionnement. Vous pouvez attendre 6 mois sans pour avoir de budget. Vous vous adressez à la banque pour pouvoir payer vos salaires. Est-ce que c’est normal que vous payiez vos salaires sur la banque et vous reprenez de la banque pour payer des impôts ? Voilà la question technique quand vous dirigez. Quand je suis arrivé à la Senelec, c’était la même chose. J’ai trouvé des dettes fiscales extraordinaires. Je dis que c’est une tempête dans un verre d’eau parce que c’est une affaire qui existe depuis plus de 25 ans. La solution que je propose est la suivante. Il y a deux cas. Les entreprises publiques puisqu’elles sont dotées du budget de l’État mais, l’État les laisse. Quand maintenant l’État dote les budgets dans l’année, l’Etat fait des précomptes pour prendre les impôts ».
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