Après un roman, La Sénégauloise à Matignon et une pièce de théâtre, Audience divine : trois prophètes à l’assaut du pouvoir d’achat, le jeune écrivain sénégalais Momar Mbaye, résidant à Mulhouse, étudiant et correspondant aux Dernières Nouvelles de l’Alsace, un quotidien régional, signe son premier essai avec Les Dérives du Sopi. Un livre exclusivement consacré au Sénégal, disons plutôt au Sénégal d’Abdoulaye Wade et de son fils Karim.
Rédigé sous forme d’une longue lettre où l’auteur s’adresse directement au fils du président de la République, Karim Wade, par tutoiements et vouvoiements entremêlés, cet essai nous trace tous les contours du règne désastreux de Me Abdoulaye Wade. Arrivé tambours battants à la tête du Sénégal le 19 mars 2000 après vingt-six années de lutte acharnée contre le parti socialiste, le candidat du Sopi (changement) veut coûte que coûte en finir avec une teigneuse presse qui a juré sur tous ses grands dieux de ne pas le laisser bazarder la République du Sénégal par sa gestion catastrophique de la res publica, ni imposer son fils Karim carrément rejeté par le peuple comme une vilaine musaraigne. On s’acharne des deux côtés, sur fond de menaces, d’injures grossières, d’intimidations, d’agressions, d’interpellations et d’emprisonnements sous les yeux d’un peuple sidéré par la brusque métamorphose de ce président qu’il avait accueilli comme un messie, l’ayant pris pour Sankara, selon les mots de l’auteur.
in blog de David Kpelly
Rédigé sous forme d’une longue lettre où l’auteur s’adresse directement au fils du président de la République, Karim Wade, par tutoiements et vouvoiements entremêlés, cet essai nous trace tous les contours du règne désastreux de Me Abdoulaye Wade. Arrivé tambours battants à la tête du Sénégal le 19 mars 2000 après vingt-six années de lutte acharnée contre le parti socialiste, le candidat du Sopi (changement) veut coûte que coûte en finir avec une teigneuse presse qui a juré sur tous ses grands dieux de ne pas le laisser bazarder la République du Sénégal par sa gestion catastrophique de la res publica, ni imposer son fils Karim carrément rejeté par le peuple comme une vilaine musaraigne. On s’acharne des deux côtés, sur fond de menaces, d’injures grossières, d’intimidations, d’agressions, d’interpellations et d’emprisonnements sous les yeux d’un peuple sidéré par la brusque métamorphose de ce président qu’il avait accueilli comme un messie, l’ayant pris pour Sankara, selon les mots de l’auteur.
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