A l’occasion d’un débat organisé par notre association, une analyse froide de la question a suggéré des arguments et des réflexions intéressants que nous souhaitons partager avec tout le monde.
Nous saisissons cette opportunité pour saluer la hauteur d’esprit, la vigilance et la responsabilité dont les sénégalais ont fait montre face à cette agitation absurde et inintelligente, provoquée à dessein pour des raisons obscures et inavouables, alors que nul n’est plus peiné et plus choqué que nous. D’ailleurs, les développements révèlent chaque jour une tournure rocambolesque qui confirme que la retenue est une qualité essentielle qui caractérise un peuple sage.
A propos de la publication du film « l’innocence des musulmans », tout dans la démarche de Sam Bacile (pseudonyme utilisé par Nakoula Basseley Nakoula, un copte égyptien, qui a des démêlés avec la justice) et de ses complices parmi lesquels figure le fameux pasteur Terry Jones qui avait brulé un exemplaire du coran l’année dernière en Floride, dénote certes leur manque de courage, leur lâcheté mais surtout leur esprit malveillant. Quand on ajoute à cela le fait qu’ils aient recouru pour la réalisation à un certain Alan Robert, très célèbre auteur de films pornos, nous pouvons nous faire une religion sur la morale des personnes en cause : « qui se ressemble s’assemble ».
Les indices délibérément laissées en évidence visaient à orienter les soupçons sur Israël qui apparait à nos yeux comme un bouc émissaire. Fatalement, ils ont reçu leur part de protestations et lettres d’indignation. La colère et la réaction sont naturelles et compréhensives ; mais quand on indexe à tort ou par erreur quelqu’un, l’excuse est la moindre des suites convenables pour réparer un préjudice.
Tout ceci pour attirer l’attention des gens sur les réactions promptes, irréfléchies, violentes et gratuites, parce que prenant souvent pour cible, des innocents qui, eux-mêmes, condamnaient peut-être les actes jugés blasphématoires. A défaut de mettre la main sur les coupables, peut-on moralement avoir la logique de « si ce n’est toi, c’est l’un des tiens » ? Il convient alors de prendre le recul nécessaire avant d’entreprendre une quelconque réaction en toute sérénité et sans fanatisme exubérant. Si on a trouvé une relation entre Terry Jones et Sam Bacile, supposer un lien corroborant une chaine de conspiration impliquant Charlie Hebdo qui a publié les caricatures du prophète, les publications danoises, Salman Rushdi avec ses versets sataniques ;;; n’est pas logique. Toutefois, les pouvoirs publics ne doivent pas prêter le flanc. On comprend difficilement qu’au nom de la liberté d’expression, qu’un journal puisse caricaturer un prophète qui est un symbole pour des milliards de personnes dans le monde et retirer des clichés pour interdire la publication de photos d’une princesse qui était apparu nue.
Mais la démarche rigoureuse et scientifique, face à une équation à paramètres, consiste à poser des hypothèses de travail où, les éléments pris dans chaque domaine défini, sont clairement identifiés. Les amalgames et autres confusions malheureux dénaturent et compliquent les données, hypothéquant les chances de résolution d’un problème. Affirmer, même par supposition, un complot ou une conspiration des Etats occidentaux, sous la houlette de l’Etat d’Israël, contre les arabes et le monde musulman en général, est exagéré et excessif. Les partisans de la paix ne doivent pas abandonner le terrain aux « va-en guerre » et autres provocateurs de tous bords qui prennent tout leur temps pour murir un plan diabolique qui ne vise qu’à embraser le monde. Nous confondons dans ce registre ceux qui cèdent à la provocation et qui s’indignent de l’attitude de ceux qui gardent leur sérénité, parce que convaincus que « les ennemis de l’islam ne craignent pas qu’on brule des pneus, mais qu’on remplisse les mosquées».
La recherche de la paix passe impérativement par le rétablissement d’un climat de confiance qui exclut diabolisation et alimentation ou imagination de théories sur une prétendue guerre de « loge » qu’on pourrait intituler « Nom de code Armageddon » qui fait penser à une fiction hollywoodienne. Mais le synopsis serait rejeté par le célèbre cinéaste Henry Verneuil selon qui : « quand imaginaire ne prend pas sa source dans la réalité, ce n’est pas très bon, parce qu’il n y a pas de suspens ni de frisson, sans le vrai ou le vraisemblable ». En outre, les titres auxquels on fait souvent référence pour assoir certaines théories, se révèlent être une visions étroite, marginale, sans rigueur scientifique donc pas assez sérieuse pour influencer ou trahir les «préoccupations intimes » des Puissances qui dominent le monde. En réalité, Le choc des civilisations du professeur Samuel Huntington et La fin de l’histoire de Francis Fukuyama ont de farouches détracteurs et pas des moindres : le prix Nobel Naipaul et Edward Said leur portent la contradiction. Toujours dans le chapitre des réactions, Youssef Courbage et Emmanuel Todd ont produit Le rendez-vous des civilisations préférant mettre l’accent sur le métissage et l’échange plutôt que sur « le choc » qui renvoie à la confrontation. Le concept de « civilisation universelle » est un débat. Quand Huntington caricature « La culture de Davos » qu’Aron assimile à une «civilisation industrielle», c’est admettre du coup celle là de Porto Alégré. Donc, quand deux pôles apparaissent, les tenants de la « civilisations collectives de l’univers » ne peuvent pas être ridicules. La confrontation d’idée est l’exercice favori des intellectuels. Les positions des uns et des autres sont des opinions personnelles et ne sauraient engager des Etats qui d’ailleurs ont la culture de l’alternance.
« Les Etats n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ». Voila une logique indiscutable qui habite les occidentaux. La carte du monde ne se présente pas en Etats Chrétiens, musulmans, juifs etc ; comme veulent le faire croire certains. Les religions cohabitent à l’intérieur des Etats suivant diverses proportions évolutives, avec des majorités et des minorités, dans une ambiance souvent tributaire de la capacité des uns et des autres à agir sur des leviers fédérateurs ou antagoniques.
Pour être conséquent, cela devrait même nous amener à reconsidérer notre relation diplomatique avec l’Etat d’Israël que nous estimons très timide. Si le peuple sénégalais très magnanime, très indulgent, très tolérant sans être amnésique, a su pardonner et nouer des relations très étroites avec les occidentaux qui avaient fait de notre pays la plaque tournante de la traite négrière dont Gorée est un symbole vivant ; si nous avons tourné la page de la colonisation qui a permis le pillage de nos ressources ; si nous nous sommes réconciliés avec notre voisin du nord qui effectuaient ses razzias jusque dans nos villages dont Nder gardera définitivement un pénible souvenir; nous ne voyons pas une raison qui devrait exclure l’Israël qui, à notre connaissance, n’a aucun antécédent fâcheux avec notre pays, du cercle des partenaires privilégiés d’autant plus que les domaines de collaboration intéressantes à explorer ensemble sont nombreux.
Apprenons à être pragmatique en gérant nos intérêts terrestres tout en semant les germes de l’amour. Pour sévir, Dieu n’a pas besoin de qui que ce soi. Les peuples de Loth et de Noé (PSE) ne nous démentiraient pas.
De tous les conflits qui secouent le monde, celui qui oppose l’Israël aux Arabes est celui qu’il est plus qu’urgent d’éteindre. « Quand des personnes se battent pour des intérêts, il arrive un moment où le prix à payer devient excessif. Alors ils s’arrêtent et trouvent un terrain d’entente. Mais quand ils se battent pour une question de foi, alors tout compromis devient haïssable ». A notre humble avis, l’exacerbation de ce conflit est la résultante de sa présentation sous un angle religieux et l’alignement en pro ou anti untel. Nous lançons un appel à tous les militants de la paix dans le monde pour œuvrer franchement et sincèrement pour une réconciliation (paix des braves) salutaire et plus prudente à l’heure du nucléaire. La haine est souvent entretenue par l’orgueil. Il est donc important de savoir que « pour tuer l’orgueil, on ne le blesse pas. Quand on le blesse, il ne meurt pas ». Au lieu de se focaliser sur ce qui oppose, les activistes de tous bords gagneraient et le monde avec, à insister sur ce qui unit.
Si les peuples du monde entier descendent tous d’Adam, ces deniers retrouvent dans leur généalogie un patriarche commun notamment le prophète Abraham (psl), ancêtre des Arabes par Ismael mais aussi des Hébreux par Isaac. Les péripéties de leur vécu (chacun ayant sa version) ont parsemé d’embuches la longue trajectoire de ces frères ennemis pourtant élus de Dieu.
Combien de familles se sont disloquées ou anéanties à cause de problèmes d’héritage, de succession, de jalousie, de haine ou de rancune ?
De grandes choses se sont réalisées parce qu’il y a eu des rêveurs taxés de fous ou naïfs qui ont eu l’audace d’engager un chantier qui paraissait utopique au début. Ceci est un clin d’œil au président Maky Sall, qui en sa qualité de président en exercice de l’OCI engrangerait, s’il réussissait ce chalenge, un retentissant succès diplomatique autant pour le Sénégal que pour lui-même et entrerait définitivement dans l’histoire.
Qui sème le vent, récolte la tempête. Les provocateurs s’ils sont individuellement identifiés doivent accepter d’assumer leurs actes qui représentent une menace permanente pour la paix dans le monde. Si rien n’est fait pour les astreindre à la modération et au respect de la foi et des symboles religieux, rien ni personne ne pourra sérieusement condamner ceux qui, pour ne pas paraitre faibles et lâches, décrètent une fatwa mettant leurs têtes à prix pour leur mettre la pression en les obligeant à se terrer comme des rats, hantés par une peur qui les habiteront jours et nuits. Ceci découragerait toute velléité de faire des émules.
Mais le plus important est de répondre à certains agissement, par le mépris et de montrer à la face du monde, les vrais enseignements du prophète Mouhamad (psl) qui sont : dignité, tolérance, pardon, solidarité, dépassement, générosité, etc ; par la pédagogie de l’exemple. En combattant et haïssant les autres, on ne séduit personne ; mais en convaincant par des comportements et des réactions généreuses et louables, on attire très certainement. L’appréciation définitive appartient exclusivement à Dieu qui connait ce qu’il y a au fond des cœurs. Qu’il nous accorde sa grâce et sa miséricorde.
Sélé Dieye
Président
Initiative citoyenne pour l’émancipation et le développement (ICED)
Sele_ets@yahoo.fr
77 551 37 78
Nous saisissons cette opportunité pour saluer la hauteur d’esprit, la vigilance et la responsabilité dont les sénégalais ont fait montre face à cette agitation absurde et inintelligente, provoquée à dessein pour des raisons obscures et inavouables, alors que nul n’est plus peiné et plus choqué que nous. D’ailleurs, les développements révèlent chaque jour une tournure rocambolesque qui confirme que la retenue est une qualité essentielle qui caractérise un peuple sage.
A propos de la publication du film « l’innocence des musulmans », tout dans la démarche de Sam Bacile (pseudonyme utilisé par Nakoula Basseley Nakoula, un copte égyptien, qui a des démêlés avec la justice) et de ses complices parmi lesquels figure le fameux pasteur Terry Jones qui avait brulé un exemplaire du coran l’année dernière en Floride, dénote certes leur manque de courage, leur lâcheté mais surtout leur esprit malveillant. Quand on ajoute à cela le fait qu’ils aient recouru pour la réalisation à un certain Alan Robert, très célèbre auteur de films pornos, nous pouvons nous faire une religion sur la morale des personnes en cause : « qui se ressemble s’assemble ».
Les indices délibérément laissées en évidence visaient à orienter les soupçons sur Israël qui apparait à nos yeux comme un bouc émissaire. Fatalement, ils ont reçu leur part de protestations et lettres d’indignation. La colère et la réaction sont naturelles et compréhensives ; mais quand on indexe à tort ou par erreur quelqu’un, l’excuse est la moindre des suites convenables pour réparer un préjudice.
Tout ceci pour attirer l’attention des gens sur les réactions promptes, irréfléchies, violentes et gratuites, parce que prenant souvent pour cible, des innocents qui, eux-mêmes, condamnaient peut-être les actes jugés blasphématoires. A défaut de mettre la main sur les coupables, peut-on moralement avoir la logique de « si ce n’est toi, c’est l’un des tiens » ? Il convient alors de prendre le recul nécessaire avant d’entreprendre une quelconque réaction en toute sérénité et sans fanatisme exubérant. Si on a trouvé une relation entre Terry Jones et Sam Bacile, supposer un lien corroborant une chaine de conspiration impliquant Charlie Hebdo qui a publié les caricatures du prophète, les publications danoises, Salman Rushdi avec ses versets sataniques ;;; n’est pas logique. Toutefois, les pouvoirs publics ne doivent pas prêter le flanc. On comprend difficilement qu’au nom de la liberté d’expression, qu’un journal puisse caricaturer un prophète qui est un symbole pour des milliards de personnes dans le monde et retirer des clichés pour interdire la publication de photos d’une princesse qui était apparu nue.
Mais la démarche rigoureuse et scientifique, face à une équation à paramètres, consiste à poser des hypothèses de travail où, les éléments pris dans chaque domaine défini, sont clairement identifiés. Les amalgames et autres confusions malheureux dénaturent et compliquent les données, hypothéquant les chances de résolution d’un problème. Affirmer, même par supposition, un complot ou une conspiration des Etats occidentaux, sous la houlette de l’Etat d’Israël, contre les arabes et le monde musulman en général, est exagéré et excessif. Les partisans de la paix ne doivent pas abandonner le terrain aux « va-en guerre » et autres provocateurs de tous bords qui prennent tout leur temps pour murir un plan diabolique qui ne vise qu’à embraser le monde. Nous confondons dans ce registre ceux qui cèdent à la provocation et qui s’indignent de l’attitude de ceux qui gardent leur sérénité, parce que convaincus que « les ennemis de l’islam ne craignent pas qu’on brule des pneus, mais qu’on remplisse les mosquées».
La recherche de la paix passe impérativement par le rétablissement d’un climat de confiance qui exclut diabolisation et alimentation ou imagination de théories sur une prétendue guerre de « loge » qu’on pourrait intituler « Nom de code Armageddon » qui fait penser à une fiction hollywoodienne. Mais le synopsis serait rejeté par le célèbre cinéaste Henry Verneuil selon qui : « quand imaginaire ne prend pas sa source dans la réalité, ce n’est pas très bon, parce qu’il n y a pas de suspens ni de frisson, sans le vrai ou le vraisemblable ». En outre, les titres auxquels on fait souvent référence pour assoir certaines théories, se révèlent être une visions étroite, marginale, sans rigueur scientifique donc pas assez sérieuse pour influencer ou trahir les «préoccupations intimes » des Puissances qui dominent le monde. En réalité, Le choc des civilisations du professeur Samuel Huntington et La fin de l’histoire de Francis Fukuyama ont de farouches détracteurs et pas des moindres : le prix Nobel Naipaul et Edward Said leur portent la contradiction. Toujours dans le chapitre des réactions, Youssef Courbage et Emmanuel Todd ont produit Le rendez-vous des civilisations préférant mettre l’accent sur le métissage et l’échange plutôt que sur « le choc » qui renvoie à la confrontation. Le concept de « civilisation universelle » est un débat. Quand Huntington caricature « La culture de Davos » qu’Aron assimile à une «civilisation industrielle», c’est admettre du coup celle là de Porto Alégré. Donc, quand deux pôles apparaissent, les tenants de la « civilisations collectives de l’univers » ne peuvent pas être ridicules. La confrontation d’idée est l’exercice favori des intellectuels. Les positions des uns et des autres sont des opinions personnelles et ne sauraient engager des Etats qui d’ailleurs ont la culture de l’alternance.
« Les Etats n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ». Voila une logique indiscutable qui habite les occidentaux. La carte du monde ne se présente pas en Etats Chrétiens, musulmans, juifs etc ; comme veulent le faire croire certains. Les religions cohabitent à l’intérieur des Etats suivant diverses proportions évolutives, avec des majorités et des minorités, dans une ambiance souvent tributaire de la capacité des uns et des autres à agir sur des leviers fédérateurs ou antagoniques.
Pour être conséquent, cela devrait même nous amener à reconsidérer notre relation diplomatique avec l’Etat d’Israël que nous estimons très timide. Si le peuple sénégalais très magnanime, très indulgent, très tolérant sans être amnésique, a su pardonner et nouer des relations très étroites avec les occidentaux qui avaient fait de notre pays la plaque tournante de la traite négrière dont Gorée est un symbole vivant ; si nous avons tourné la page de la colonisation qui a permis le pillage de nos ressources ; si nous nous sommes réconciliés avec notre voisin du nord qui effectuaient ses razzias jusque dans nos villages dont Nder gardera définitivement un pénible souvenir; nous ne voyons pas une raison qui devrait exclure l’Israël qui, à notre connaissance, n’a aucun antécédent fâcheux avec notre pays, du cercle des partenaires privilégiés d’autant plus que les domaines de collaboration intéressantes à explorer ensemble sont nombreux.
Apprenons à être pragmatique en gérant nos intérêts terrestres tout en semant les germes de l’amour. Pour sévir, Dieu n’a pas besoin de qui que ce soi. Les peuples de Loth et de Noé (PSE) ne nous démentiraient pas.
De tous les conflits qui secouent le monde, celui qui oppose l’Israël aux Arabes est celui qu’il est plus qu’urgent d’éteindre. « Quand des personnes se battent pour des intérêts, il arrive un moment où le prix à payer devient excessif. Alors ils s’arrêtent et trouvent un terrain d’entente. Mais quand ils se battent pour une question de foi, alors tout compromis devient haïssable ». A notre humble avis, l’exacerbation de ce conflit est la résultante de sa présentation sous un angle religieux et l’alignement en pro ou anti untel. Nous lançons un appel à tous les militants de la paix dans le monde pour œuvrer franchement et sincèrement pour une réconciliation (paix des braves) salutaire et plus prudente à l’heure du nucléaire. La haine est souvent entretenue par l’orgueil. Il est donc important de savoir que « pour tuer l’orgueil, on ne le blesse pas. Quand on le blesse, il ne meurt pas ». Au lieu de se focaliser sur ce qui oppose, les activistes de tous bords gagneraient et le monde avec, à insister sur ce qui unit.
Si les peuples du monde entier descendent tous d’Adam, ces deniers retrouvent dans leur généalogie un patriarche commun notamment le prophète Abraham (psl), ancêtre des Arabes par Ismael mais aussi des Hébreux par Isaac. Les péripéties de leur vécu (chacun ayant sa version) ont parsemé d’embuches la longue trajectoire de ces frères ennemis pourtant élus de Dieu.
Combien de familles se sont disloquées ou anéanties à cause de problèmes d’héritage, de succession, de jalousie, de haine ou de rancune ?
De grandes choses se sont réalisées parce qu’il y a eu des rêveurs taxés de fous ou naïfs qui ont eu l’audace d’engager un chantier qui paraissait utopique au début. Ceci est un clin d’œil au président Maky Sall, qui en sa qualité de président en exercice de l’OCI engrangerait, s’il réussissait ce chalenge, un retentissant succès diplomatique autant pour le Sénégal que pour lui-même et entrerait définitivement dans l’histoire.
Qui sème le vent, récolte la tempête. Les provocateurs s’ils sont individuellement identifiés doivent accepter d’assumer leurs actes qui représentent une menace permanente pour la paix dans le monde. Si rien n’est fait pour les astreindre à la modération et au respect de la foi et des symboles religieux, rien ni personne ne pourra sérieusement condamner ceux qui, pour ne pas paraitre faibles et lâches, décrètent une fatwa mettant leurs têtes à prix pour leur mettre la pression en les obligeant à se terrer comme des rats, hantés par une peur qui les habiteront jours et nuits. Ceci découragerait toute velléité de faire des émules.
Mais le plus important est de répondre à certains agissement, par le mépris et de montrer à la face du monde, les vrais enseignements du prophète Mouhamad (psl) qui sont : dignité, tolérance, pardon, solidarité, dépassement, générosité, etc ; par la pédagogie de l’exemple. En combattant et haïssant les autres, on ne séduit personne ; mais en convaincant par des comportements et des réactions généreuses et louables, on attire très certainement. L’appréciation définitive appartient exclusivement à Dieu qui connait ce qu’il y a au fond des cœurs. Qu’il nous accorde sa grâce et sa miséricorde.
Sélé Dieye
Président
Initiative citoyenne pour l’émancipation et le développement (ICED)
Sele_ets@yahoo.fr
77 551 37 78