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Moustapha Diakhaté à ses soutiens : « Ne venez pas me voir en prison, je refuse d’imposer le fardeau de la visite carcérale à mes proches »


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Juin 2025 à 11:12 | | 0 commentaire(s)|

Moustapha Diakhaté à ses soutiens : « Ne venez pas me voir en prison, je refuse d’imposer le fardeau de la visite carcérale à mes proches »
L’ancien Chef de cabinet de l’ex-président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, a été placé en garde-à-vue ce mardi 11 juin 2025, à l’issue de son audition à la Division des investigations criminelles (DIC). Cette mesure fait suite à des propos jugés offensants envers le chef de l’État.

Avant son face-à-face avec les enquêteurs, Moustapha Diakhaté avait publié une déclaration publique dans laquelle, il informait l’opinion de son intention de garder le silence devant les policiers. « Dans quelques instants, je ferai face aux policiers de la Division des investigations criminelles. J’informe l’opinion nationale que je ne répondrai à aucune de leurs questions et je ne signerai pas le procès-verbal de l’audition », avait-il annoncé.

Estimant que cette convocation relevait d’une volonté politique, il avait accusé le régime actuel, dirigé par Pastef, de chercher à le faire incarcérer de nouveau. « La volonté du régime Pastef est de m’envoyer encore à Rebeuss. Si tel est le cas, je demande à tout le monde de renoncer à venir me voir en prison. Je connais le fardeau de la visite carcérale pour les familles, les amis et les proches. Bëgouma sonal kenn », a-t-il ajouté.

Pour l’ancien ministre conseiller, ce qui l’oppose aujourd’hui aux nouvelles autorités, est d’ordre politique. « C’est un combat politique qui m’aura emmené en prison. La seule réponse est le combat politique dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays », a-t-il souligné, avant de conclure : « Dieu bénisse le Sénégal ! ».

Pour rappel, Moustapha Diakhaté, devenu très critique vis-à-vis de l’ancien régime comme de l’actuel, avait déjà connu la détention dans le passé, notamment pour des positions politiques tranchées.

Mame Fatou Kébé