NOFACE ET MIA GUISSÉ : Une bataille silencieuse pour leur fille Aminata

 
Deux ans après leur divorce, les artistes Noface et Mia Guissé s’affrontent à distance, à propos de la garde de leur fille. Alors que le chanteur accuse son ex-épouse de lui interdire tout contact avec l’enfant, Mia dément formellement et assure subvenir seule à tous les besoins de leur fille. Une affaire sensible qui fait vivement réagir les internautes.
 
 
Le divorce entre Noface (Abdou), ancien membre du groupe «Maabo» et la chanteuse Mia Guissé, semblait appartenir au passé. Pourtant, une vidéo postée récemment par l’artiste, relance le débat autour des conditions de leur séparation, et surtout, du droit de visite concernant leur fille, Aminata, âgée de 9 ans. Dans une séquence émotionnelle diffusée sur les réseaux sociaux, Noface s’adresse directement à son enfant : «si je fais cette vidéo, c’est pour qu’elle te parvienne à toi, ma fille Aminata. Pour que tu saches que je ne t’ai pas abandonnée. Que je t’aime et que cette voie d’intérêt est la seule alternative qu’il me reste pour te parler.» Selon l’artiste, cela ferait plus d’un an qu’il n’a ni vu ni parlé avec sa fille, malgré de nombreuses démarches. Il estime que son droit de père est bafoué et demande publiquement, à pouvoir rétablir un lien avec l’enfant.
 
Mia Guissé dément et contre-attaque
 
Face à la vague de réactions suscitées par la vidéo de son ex-mari, Mia Guissé a pris la parole à son tour, par le biais d’un message vocal partagé en ligne. Surprise par les accusations, elle dément fermement les faits. «Je jure sur le Saint Coran que je n’ai jamais interdit à ma fille de voir son père, ni mis le moindre obstacle entre eux», déclare-t-elle avec gravité. Avant d’ajouter : «quand Aminata (leur fille) a gradué. Je lui ai envoyé les images, mais il n’a pas réagi. Quand elle a été nommée meilleure élève en récital viral, je lui ai encore envoyé les images et c’est plusieurs jours après qu’il a réagi».
La chanteuse va plus loin, affirmant prendre seule en charge l’éducation et les besoins matériels de l’enfant, sans aucune contribution, de son ex-époux. «C’est juste lors des événements Korite et Tabaski qu’il envoyait de l’argent, 70.000. C’est quand le Tribunal a fixé qu’il a commencé à envoyer 200.000. Mais moi je prends totalement en charge ma fille. Rien que sa scolarité, c’est plus de 3.000.000 . Sans parler des répétiteurs». Cette affaire, à forte charge émotionnelle, a déclenché une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Beaucoup d'internautes appellent au dialogue et à la médiation, afin que la petite Aminata puisse bénéficier d’un lien équilibré avec ses deux parents.
 
Khadidjatou D. GAYE