Qu’est-ce que l’Etat a fait depuis que le ministre de l’Intérieur d’alors -Aly Ngouille Ndiaye- et son collègue de l’époque en charge de l’Urbanisme -Abdou Karim Fofana- s’étaient rendus à Ndengler pour tenter de trouver une issue heureuse à ce différend ?
Difficile d’en avoir la réponse.
Près d’un an s’est écoulé sans qu’on ne daigne réunir à nouveau les parties en conflit. Donc, aucune nouvelle tentative de médiation après la solution provisoire de l’année dernière.
Le dossier Ndengler est symptomatique de la méthode avec laquelle les autorités ont habitué leurs concitoyens, à gérer certains litiges.
Celui de Dougar n’est-il pas à ranger dans le même lot ?
Tout semble nous pousser à répondre par l’affirmative. Ici, faut-il le dire en passant, on a noté deux blessés par balles provenant des Forces de l’ordre.
Nombreux sont les différends liés au foncier qui n’arrivent pas à connaître une issue heureuse ou qui satisfasse, du moins les protagonistes.
La stratégie du pourrissement ou le pilotage à vue ne règle pas les conflits fonciers. Les autorités ne doivent pas être attentistes face à des évènements qui pourraient dégénérer.
Il faut prendre à bras-le-corps ces problèmes et afficher la ferme volonté politique d’y mettre un terme. Ce ne sont pas les ressources humaines encore moins les moyens qui font défaut à la puissance publique, pour y parvenir.
Le Quotidien
Difficile d’en avoir la réponse.
Près d’un an s’est écoulé sans qu’on ne daigne réunir à nouveau les parties en conflit. Donc, aucune nouvelle tentative de médiation après la solution provisoire de l’année dernière.
Le dossier Ndengler est symptomatique de la méthode avec laquelle les autorités ont habitué leurs concitoyens, à gérer certains litiges.
Celui de Dougar n’est-il pas à ranger dans le même lot ?
Tout semble nous pousser à répondre par l’affirmative. Ici, faut-il le dire en passant, on a noté deux blessés par balles provenant des Forces de l’ordre.
Nombreux sont les différends liés au foncier qui n’arrivent pas à connaître une issue heureuse ou qui satisfasse, du moins les protagonistes.
La stratégie du pourrissement ou le pilotage à vue ne règle pas les conflits fonciers. Les autorités ne doivent pas être attentistes face à des évènements qui pourraient dégénérer.
Il faut prendre à bras-le-corps ces problèmes et afficher la ferme volonté politique d’y mettre un terme. Ce ne sont pas les ressources humaines encore moins les moyens qui font défaut à la puissance publique, pour y parvenir.
Le Quotidien