La « drôle de guerre » constitue la période allant de la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne, le 3 septembre 1939, à l’offensive allemande du 10 mai 1940, caractérisée par une attitude attentiste des autorités françaises et l’absence presque totale d’affrontements entre la France et l’Allemagne. Cette image voire le spectre de « drôle de guerre », hante le Sénégal, qui vit « une drôle d’attente ».
De l’attente de la notification à Ousmane Sonko du verdict de son procès, les deux dialogues nationaux de Macky Sall et du F24, la psychose des violences de juin, le secteur privé qui affiche encore son inquiétude sur l’avenir de l’entreprise…, plongent le Sénégal dans une sorte d’inquiétude sur quoi demain sera fait.
Le chaos bien que non souhaitable n’est pas à écarter, avec le tiraillement politique qui prévaut présentement au Sénégal. Malgré les multiples médiations et dialogues, le camp du pouvoir et celui de l’opposition semblent camper sur leurs positions. Chaque partie déroule pour avoir l’agrément de l’opinion nationale et internationale. Cette situation semble être un remake, qui pourrait placer le pays dans une zone d’instabilité.
Quelques observateurs évoquent « une drôle de guerre » qui rappelle la situation d’avant l’éclatement de la seconde guerre mondiale. Celle-ci doit son nom à l’inaction des armées alliées devant la défaite de la Pologne. Cette période d’attente, brutalement rompue sur le front terrestre de l’Ouest, est comparable à la situation politique actuelle du Sénégal.
Le constat est que l’opposition et le pouvoir sont dans une période d’inaction depuis les violents affrontements qui ont eu lieu après le verdict du procès opposant le leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la masseuse Adji Sarr. Aucun bruit n’est perceptible, à part les arrestations multiples dans le camp du Pastef et les libérations sélectives de personnes soupçonnées d’être les auteurs des troubles sur le terrain.
Des manifestations programmées, déclarées puis rejetées par le préfet de Dakar, au motif de risques de troubles à l’ordre public, entre autres. Cette situation de ni paix ni guerre impacte gravement sur l’économie nationale. Cette psychose empêche également les bailleurs et investisseurs de dérouler leurs opérations.
Le Témoin
De l’attente de la notification à Ousmane Sonko du verdict de son procès, les deux dialogues nationaux de Macky Sall et du F24, la psychose des violences de juin, le secteur privé qui affiche encore son inquiétude sur l’avenir de l’entreprise…, plongent le Sénégal dans une sorte d’inquiétude sur quoi demain sera fait.
Le chaos bien que non souhaitable n’est pas à écarter, avec le tiraillement politique qui prévaut présentement au Sénégal. Malgré les multiples médiations et dialogues, le camp du pouvoir et celui de l’opposition semblent camper sur leurs positions. Chaque partie déroule pour avoir l’agrément de l’opinion nationale et internationale. Cette situation semble être un remake, qui pourrait placer le pays dans une zone d’instabilité.
Quelques observateurs évoquent « une drôle de guerre » qui rappelle la situation d’avant l’éclatement de la seconde guerre mondiale. Celle-ci doit son nom à l’inaction des armées alliées devant la défaite de la Pologne. Cette période d’attente, brutalement rompue sur le front terrestre de l’Ouest, est comparable à la situation politique actuelle du Sénégal.
Le constat est que l’opposition et le pouvoir sont dans une période d’inaction depuis les violents affrontements qui ont eu lieu après le verdict du procès opposant le leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la masseuse Adji Sarr. Aucun bruit n’est perceptible, à part les arrestations multiples dans le camp du Pastef et les libérations sélectives de personnes soupçonnées d’être les auteurs des troubles sur le terrain.
Des manifestations programmées, déclarées puis rejetées par le préfet de Dakar, au motif de risques de troubles à l’ordre public, entre autres. Cette situation de ni paix ni guerre impacte gravement sur l’économie nationale. Cette psychose empêche également les bailleurs et investisseurs de dérouler leurs opérations.
Le Témoin