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Non Sonko, nous sommes en République et la pandémie nous hante !

Hier, ayant vu sur les réseaux sociaux, la « république Sonkolait » que Monsieur Ousmane Sonko, chef de parti politique de chez nous, devait faire une déclaration via certaines télévisions et autres médiums de la place, ce mercredi. Cette posture nous pose un réel problème dans une démocratie, à moins qu’il n’y soit un vice-président sans qu’on en soit informé. Et même si tel était le cas, lorsque deux (2) verbes se suivent le second se conjugue impérativement à l’infinitif.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Mai 2020 à 16:00 | | 0 commentaire(s)|

La démocratie sénégalais est tellement majeure que nous laissons le second se conjuguer comme cela a été le cas avec les sorties en vitriol de notre « patriote », à chaque fois la solennité républicaine appelle le chef suprême de la Nation à le faire.

Le Monsieur en question semble être un habitué des faits ; aussi lui que ceux qui lui offrent la tribune, sot dans l’antirépublicain total. Celui qui a été élu par le peuple sénégalais a pris la parole au moment opportun pour s’adresser à ses concitoyens dont Sonko lui-même est partie. Qu’est-ce que le discours de Monsieur Ousmane Sonko va-t-il changer aux conditions de vie des Sénégalais ?.

Les mesures prises le sont déjà et sont en train d’être déroulées intelligemment, avec la coordination de toutes les équipes concernées. En quoi une déclaration de sieur Ousmane Sonko peut-elle impacter cette bonne marche de la gestion de la pandémie.

Son voyez-moi hérité d’un populisme mort-né aux soubassements antirépublicains, est infondé tant dans la morale que dans la démocratie, encore pire en pareille situation de pandémie, de calamité mondiale. Décidément, la soif du pouvoir est une rage qui ronge, on finit toujours par se gratter la plaie pour baver sa haine sur ses vainqueurs.

L’heure n’est pas à la politique politicienne ! C’est le moment de saluer la sage attitude de la classe politique, à l’exception de cet énergumène de rêveur debout.

Chacun de nous est libre d’être opposant comme il a choisi de l’être et de le faire dans une liberté totale, mais le fait d’agir dans le respect de nos valeurs républicaines et culturelles, est une obligation de la part de tout un chacun de nous, au regard de la charte fondamentale de nation. C’est la raie du milieu qui complète et embellit notre coiffure, la démocratie, le socle sur lequel repose notre cohésion sociale.

En ayant opté pour la démocratie, nous avons en même temps choisi d’être gouverné par ceux qui sont choisis par la majorité de nos concitoyens. C’est le prix à payer !

Notre cher Monsieur a fait son show pour chantonner ses airs préférés de tout temps, la calomnie, la dénégation, l’accusation, l’alerte au complot et à la conspiration, dont lui seul connaît d’où ils viennent. C’est triste !

Aujourd’hui qu’il ait fait cette déclaration, nous en interpellons plus d’un, qu’est-ce qu’il a dit de nous ? Quelle a été sa proposition pour enrayer l’avancée de la pandémie du Covid-19 ?

Il est certes, celui qui est incapable d’adopter le plus petit geste barrière requis dans la lutte contre la propagation de la pandémie, n’est nullement en mesure d’en prodiguer à grande échelle.

Nous avons eu tellement mal quand nous l’avons entendu parler de rétro-commissions sur les marchés portant sur la commande de denrées destinées à la population. Quelle maladresse de langage aussi vulgaire qu'insultant. Ousmane Sonko crie sur tous les toits et à tout moment qu’il est en face d’un micro, "aux voleurs" comme si c’était lui le seul honnête citoyen de cette belle planète, la terre.

En pleine crise sanitaire sans précédente, l’homme politique dépourvu de toute retenue pour arriver à ses fins politiques, encore moins du sens d’honneur pour le respect de ses concitoyens qui pataugent dans la peur de vie.

La pandémie est là, présente dans toute sa vitesse de croisière, la courbe s'accroît de la plus belle des manières. La peur est là, nous hante de partout. Ousmane Sonko qui fait son théâtre sans masque, lui n’a aucune lecture claire de cette pandémie qui tient au carreau.

Apparemment, c’est son jargon favori, les affaires de pots-de-vin. Monsieur le « patriote » en chef connaît et aime bien ce vocable, rétro-commissions. Est-il toujours nostalgique de ses supposés douze milliards (12) de rétro-commission dans l’affaire du titre foncier Tf 1451/R. C’est vrai qu’il y a de ces rêves, il suffit d’un réveil brusque pour rester amnésique de voir son rêve se réaliser coûte que coûte.

L’obsession d’arriver au pouvoir par tous les moyens, même ceux illégaux, lui taraude l’esprit pour en faire un aliéné assoiffé du pouvoir, qui montre à suffisance sa posture de vouloir toujours se mesurer au premier des Sénégalais. Pour lui? tous les moyens sont bons pour être dans les habits d’un président de la République. Quelle illusion ?

Quand l’illusion et la nostalgie s’embrassent, il en sort un désordre. Voilà le désordre qui bouillonne dans la tête de notre « ami » Ousmane Sonko. On peut avoir le désir d’être président de la République, ce qui est normal pour tout citoyen.

Le déplorable dans tout cela, c’est d’en faire une affaire à laquelle il faut arriver par tous les moyens. Le jeu démocratie a ses règles bien établies, qui nous encadrent tous, autant que nous sommes.

Il faut rester démocrate et républicain à tout coup et en faire une attitude de tous les jours si l’on veut évoluer dans l’arène politique. Il y va la survie de tout acteur politique !

Monsieur Ousmane Sonko a parlé et finalement qu’est-ce qu’il a proposé au peuple sénégalais pour les tirer d’affaire ? Quelle a été sa contribution au fonds de riposte « Force Covid-19 » mis en place par le président de la République et son gouvernement, accompagnés par toute les forces vives de la nation ?

Voilà les questions que devraient lui poser nos chers journalistes !
En attendant d’esquiver les missiles des terroristes intellectuels de garde du « patriote » Ousmane Sonko, on s’en arrête là pour le moment.




Amadou THIAM
Juriste spécialisé en Contentieux des Affaires

( Les News )