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Nouveau cadre harmonisé des finances publiques : La mise en œuvre effective dès janvier 2017

A partir de janvier 2017, le Sénégal sera doté d’un nouveau mécanisme qui va régir la gestion de ses finances publiques. Une approche qui allie transparence et efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Avril 2016 à 12:42 | | 0 commentaire(s)|

Avec l’entrée en vigueur du nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’Uemoa, prévu le 1er janvier 2017, le Sénégal vise à améliorer l’efficacité de la dépense publique à travers la mise en place de budgets-programmes et l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers. La mise en œuvre de cette politique découle d’un amer constat : les Etats de l’espace Uemoa ont consacré beaucoup de financements aux programmes publics. « Il n’y avait pas d’obligation claire de rendre compte, en plus d’une absence d’engagement sur les résultats attendus. C’est là tout le sens de la réforme », a dit le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, dans un communiqué parvenu à leral.

Au-delà de la transparence, cette réforme vise également la déconcentration de l’ordonnancement budgétaire. M. Diop, qui est l’ordonnateur principal et unique du budget jusqu’au moment où nous parlons, devra, à partir de janvier 2017, partager ce pouvoir avec les ministres et les présidents d’institutions républicaines qui concourent à la réalisation des politiques publiques. Ainsi, le budget va être structuré en programmes. « Cela constitue une innovation majeure et forte avec une réingénierie des procédures et également une réorganisation, parce que cette réforme aura un impact sur l’organisation de l’Etat », souligne Cheikh Tidiane Diop qui poursuit : « Chaque franc de budget qui sera alloué à un département ministériel sera adossé à un objectif de politique publique mesurable par des résultats qui feront l’objet de suivi devant les organes de contrôle comme la Cour des comptes, l’inspection générale d’Etat mais également l’Assemblée nationale au moyen d’un rapport annuel de performance qui rend compte de l’exécution des moyens et des résultats.

Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)