Nouveau premier ministre: Niasse en piste ?

Les noms qui ont circulé dans la presse ne font pas l’affaire. Donc il est question pour Macky Sall de taper à la porte de… Moustapha Niasse. Seulement, le Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès ne semble pas être dans les dispositions pour accepter de diriger l’équipe gouvernementale. D’ailleurs, Moustapha Niasse avait très tôt fermé cette porte en affirmant haut et fort qu’il n’était pas intéressé par ce poste. ‘’J’ai assumé toutes sortes de poste, je ne vais pas me disputer avec les jeunes pour avoir un poste de ministre d’Etat ou de ministre. Personnellement, que personne n’attende que je sois ministre, Premier ministre ou ministre d’Etat. Ce sont les jeunes qui doivent prendre les postes’’, avait dit Moustapha Niasse il n’y a guère longtemps. Seulement, d’après des sources dignes de foi, il est soumis à de rudes pressions pour qu’il accepte le poste de PM.

Car pour l’heure, celui qui faisait office de favori a du plomb dans les ailes. En effet, le nom de Jacques Diouf ne semble pas faire l’affaire. Car voilà au moins plus de 25 ans que Jacques Diouf est dans les organisations internationales : à la BCEAO d’abord comme Secrétaire général (1985 à 1990) puis comme Conseiller spécial du Gouverneur (1990-1991), ambassadeur de la Mission permanente du Sénégal des Nations-unies (1991-1993) et Secrétaire général de la FAO (1993 à 2011). En outre, certains de ses détracteurs lui reprochent d’avoir signé la Charte des Assises nationales tout récemment alors que lors du lancement de cette initiative, il avait été sollicité (dans la participation comme dans le financement), mais n’avait pas répondu à l’appel de Mbow et Cie.

D’un autre côté, Mamadou Lamine Loum ne semble pas non plus faire l’affaire du fait de sa participation active dans la campagne d’Ousmane Tanor Dieng, candidat de la coalition Bennoo ak Tanor. ‘’Il est trop partisan’’, disent certaines sources au cœur des tractations pour faire revenir Niasse sur sa décision. Toujours est-il que ce poste de Premier ministre reste une affaire de lobbies qui s’activent en coulisses pour placer leurs hommes de confiance.

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