Nouvelles révelations du Colonel Ndaw sur les excès du couple Wade à la Présidence

L’auteur affirme que l’ex-Président a voulu nommer "quatre calots bleus dont Lamine Faye (son neveu), capitaines de gendarmerie, et les intégrer dans sa garde rapprochée". M. Ndaw, qui était alors DIRCEL, raconte : "Le ministre qui avait reçu les instructions me demanda de préparer la mesure et le projet y afférant. L’ancien Haut commandant adjoint de la gendarmerie déclare avoir opposé un niet catégorique à cette mesure, (qu’il trouve illégale), tout en demandant à être enlevé de la DIRCEL, si jamais il devait appliquer l’instruction présidentielle. Une opposition qui n’est pas sans conséquence sur le Colonel Ndaw, puisqu’il déclare que, plus tard, ses ennemis se sont ligués avec Lamine Faye pour lui faire payer cette intransigeance. Ceci sera le premier choc connu par le DIRCEL. Le deuxième choc, si l’on se fie à l’auteur, intervient avec la volonté de Viviane Wade de se débarrasser de la garde présidentielle. Pour arriver à ses fins, le Colonel Ndaw révèle que la Première Dame s’est mise à la critiquer sur plusieurs questions et convaincu le Président de la nécessité de changements. Wade demande alors une étude approfondie au Colonel gouverneur militaire du Palais. "Madame de son côté avait commandité, à de soi-disant sociétés de sécurité européennes, un audit pour changer la garde". Dès lors, la guéguerre entre corps d’armes s’installe. Le Colonel Ndaw révèle que le gouverneur, sous la pression de Me Wade, a déterré des archives les anciennes propositions faites à Diouf pour améliorer les conditions de la garde. "Le Président les lui jette à la figure et ferma pour toujours ses portes", écrit-t-il à la page 140. Le travail sera alors confié au capitaine Diallo chef de la sécurité rapprochée, rapporte le journal EnQuête.