Le dernier rapport de Wärtsilä montre que sans recours aux technologies d'équilibrage, il faudrait construire un surcroit de parcs d’énergie renouvelable couvrant une surface de la taille de l'Europe pour atteindre la neutralité carbone du système électrique mondial. Selon un communiqué de presse, cette étude confirme que les pays africains peuvent réalisés des économies drastiques en adoptant la bonne stratégie de transition énergétique.
Source : https://www.lejecos.com/Objectif-Net-Zero-Ce-que-r...

La modélisation du système électrique de Wärtsilä, publiée dans le rapport « Crossroads to net zero », compare deux chemins entre 2025 et 2050 dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de limiter le réchauffement climatique, conformément aux objectifs de l'Accord de Paris. Dans le premier scénario, explique-t-on, seules les énergies renouvelables, telles que l'énergie éolienne et solaire, et le stockage de l'énergie sont ajoutés au mix énergétique. Dans la seconde, des technologies de production d'électricité d'équilibrage, qui peuvent être mobilisées rapidement en cas de besoin pour soutenir les énergies renouvelables intermittentes, sont également ajoutées au système.
La modélisation montre qu'un système électrique comprenant une puissance d'équilibrage présente des avantages significatifs en termes de coûts et de réduction des émissions de CO₂. Le modèle révèle que cette voie permettrait de réaliser des économies cumulées de 65 000 milliards d'euros d'ici à 2050 par rapport à une voie fondée uniquement sur les énergies renouvelables, en raison de la réduction de la capacité renouvelable nécessaire. Ces économies s'élèveraient en moyenne à 2 500 milliards d'euros par an, soit l'équivalent de plus de 2 % du PIB mondial en 2024.
Le rapport souligne que l'efficacité des énergies renouvelables peut être accrue si elle est soutenue par des centrales d'équilibrage, qui sont essentielles pour développer les énergies renouvelables. Comme principales conclusions, l’étude recommande la réduction des coûts.
Sur ce point, l'étude montre que, par rapport à un scénario fondé uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage de l'énergie, le déploiement de centrales d'équilibrage permettra de réduire le coût des futurs systèmes électriques de 42 %, soit 65 000 milliards d'euros. L’autre recommandation porte sur la réduction des émissions.
L'ajout de centrales d'équilibrage peut réduire de 21 % (19 Gt) les émissions cumulées de CO₂ du secteur de l'électricité entre aujourd'hui et 2050, par rapport à la trajectoire fondée uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage.
L’étude recommande aussi moins d’énergie gaspillée.
La modélisation montre que l'utilisation de la puissance d'équilibrage permet d'améliorer l'optimisation du système électrique, ce qui se traduit par une réduction de 88 % du gaspillage d'énergie dû à la réduction des énergies renouvelables d'ici à 2050, par rapport à un scénario fondé uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage de l'énergie.
« Bien que nous ayons plus d'énergie renouvelable sur nos réseaux que jamais auparavant, elle ne suffit pas à elle seule. Pour parvenir à un avenir énergétique propre, notre modélisation montre que la flexibilité est essentielle. Nous devons agir maintenant pour intégrer les bons niveaux et les bons types de technologies d'équilibrage dans nos systèmes électriques. Cela signifie qu'il faut rapidement éliminer les actifs peu flexibles et passer à des combustibles durables. Les centrales d'équilibrage ne sont pas seulement importantes ; elles sont essentielles pour soutenir des niveaux plus élevés d'énergie renouvelable. », a déclaré Anders Lindberg, président de Wärtsilä Energy et vice-président exécutif.
Adou FAYE
La modélisation montre qu'un système électrique comprenant une puissance d'équilibrage présente des avantages significatifs en termes de coûts et de réduction des émissions de CO₂. Le modèle révèle que cette voie permettrait de réaliser des économies cumulées de 65 000 milliards d'euros d'ici à 2050 par rapport à une voie fondée uniquement sur les énergies renouvelables, en raison de la réduction de la capacité renouvelable nécessaire. Ces économies s'élèveraient en moyenne à 2 500 milliards d'euros par an, soit l'équivalent de plus de 2 % du PIB mondial en 2024.
Le rapport souligne que l'efficacité des énergies renouvelables peut être accrue si elle est soutenue par des centrales d'équilibrage, qui sont essentielles pour développer les énergies renouvelables. Comme principales conclusions, l’étude recommande la réduction des coûts.
Sur ce point, l'étude montre que, par rapport à un scénario fondé uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage de l'énergie, le déploiement de centrales d'équilibrage permettra de réduire le coût des futurs systèmes électriques de 42 %, soit 65 000 milliards d'euros. L’autre recommandation porte sur la réduction des émissions.
L'ajout de centrales d'équilibrage peut réduire de 21 % (19 Gt) les émissions cumulées de CO₂ du secteur de l'électricité entre aujourd'hui et 2050, par rapport à la trajectoire fondée uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage.
L’étude recommande aussi moins d’énergie gaspillée.
La modélisation montre que l'utilisation de la puissance d'équilibrage permet d'améliorer l'optimisation du système électrique, ce qui se traduit par une réduction de 88 % du gaspillage d'énergie dû à la réduction des énergies renouvelables d'ici à 2050, par rapport à un scénario fondé uniquement sur les énergies renouvelables et le stockage de l'énergie.
« Bien que nous ayons plus d'énergie renouvelable sur nos réseaux que jamais auparavant, elle ne suffit pas à elle seule. Pour parvenir à un avenir énergétique propre, notre modélisation montre que la flexibilité est essentielle. Nous devons agir maintenant pour intégrer les bons niveaux et les bons types de technologies d'équilibrage dans nos systèmes électriques. Cela signifie qu'il faut rapidement éliminer les actifs peu flexibles et passer à des combustibles durables. Les centrales d'équilibrage ne sont pas seulement importantes ; elles sont essentielles pour soutenir des niveaux plus élevés d'énergie renouvelable. », a déclaré Anders Lindberg, président de Wärtsilä Energy et vice-président exécutif.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Objectif-Net-Zero-Ce-que-r...