L’attaque de Bosso n’est rien d’autre qu’une opération miliaire montée par des professionnels de Boko Haram. Ainsi s’exprimait le ministre de la Défense nationale Hassoumi Massoudou, qui a démenti tout pillage de la ville. Quant aux deux autres postes militaires, ils sont complètement partis en fumée : « Les camps militaires, comme vous voyez le feu qui s’est abattu dessus, vous voyez les véhicules broyés, les véhicules et tout ce qui restait en place est complètement broyé ».
Depuis l’attaque de vendredi dernier des renforts arrivent dans la zone, des forces spéciales du nord du pays et de l’intérieur convergent sur Bosso : « Là, actuellement, à Bosso ce sont des forces spéciales qui sont là-bas. Nous avons fait partir du nord de la région de Tilia d’autres forces spéciales. Aujourd’hui elles sont avec le chef d’état-major des armées qui est actuellement à Bosso avec ces forces spéciales là. Nous avons des forces spéciales de la garde nationale qui ont quitté, qui sont en route ».
Combattre au Nigeria
La stratégie exposée par le ministre nigérien de la Défense est claire. Elle est de porter durablement le combat au nord du Nigeria, dans le bastion des insurgés, a expliqué Hassoumi Massaoudou lors d’une conférence de presse ce jeudi 9 juin.
rfi