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Onas / Bassin de la Zone de Captage : La capacité de stockage sera portée à 250.000 m3

L’Office National de l’Assainissement du Sénégal ( Onas) a démarré les travaux de reprofilage de la station et du bassin de la Zone de Captage. Le coût des travaux s’élève à 24 milliards de francs Cfa. Cet ouvrage est le réceptacle d’une bonne partie des eaux pluviales des quartiers de Liberté 6, de Grand-Yoff, de Castors et de Bourguiba.


Rédigé par leral.net le Lundi 19 Juin 2023 à 15:35 | | 0 commentaire(s)|

« Les travaux d’un coût de 24 milliards FCfa feront passer la capacité de stockage du bassin, de 170.000 m3 à 250.000 m3, tandis que le débit cumulé sera porté à 11.000 m3/h contre 6.000 m3/h précédemment. Je dois rappeler que ces travaux ont été engagés pour réduire les risques d’inondations avec l’implication des populations et de la mairie. Le bassin sera davantage sécurisé», a révélé le Directeur général de l’Onas, dans une interview parue dans l’édition du journal "L’Observateur" du lundi 19 juin 2023.

En 2023, le remplissage de cet ouvrage stratégique a été l’origine en grande partie, des inondations à Castors, Grand-Yoff, Bourguiba, Cité des Eaux et à la Zone de Captage. « Ce sont autant de raisons qui ont justifié la décision prise par le Gouvernement, d’entreprendre le reprofilage de cet ouvrage qui a été déjà curé, les travaux de relèvement de son mur de clôture ont démarré », a informé Mamadou Mamour Diallo, qui a ajouté : « tout cela traduit une fois de plus, cette volonté des plus hautes autorités, de prendre à bras-le-corps cette problématique.

Une chose est de construire des ouvrages, l’autre chose, c’est de les préserver. C’est sur ce point que nous invitons les populations, les riverains, à veiller à ce que le bassin ne soit pas un réceptacle de déchets. D’où la nécessité de leur implication pour lutter contre les mauvais comportements
».

Après le reprofilage, il faudra bien mener l’autre bataille : la sensibilisation pour la préservation du bassin. Les déchets qui y sont déversés, accélèrent son remplissage et conséquemment, son débordement. « Si le bassin est rempli de déchets, non seulement sa capacité de stockage sera réduite, ce qui peut accélérer son remplissage, mais aussi ces objets peuvent provoquer des dysfonctionnements des pompes.

L’un des défis pour cet ouvrage comme du reste d’autres infrastructures, c’est leur préservation. Il y a un travail de sensibilisation et de conscientisation à mener, pour arriver à un réel changement de comportements
», a prodigué Mamadou Mamour Diallo.


Ousmane Wade