Oustaz Aliou Sall: "La confiance du peuple sera notre force"

Qu’est-ce qui justifie votre présence à Rufisque ?

Je suis à Rufisque pour présenter notre liste à nos militants de cette localité. Et nous avons démarré notre campagne en force, car nous voulons être proches du peuple. Nous allons au fur à mesure étaler notre programme, et expliquer aux gens ce que nous allons faire, une fois qu’on sera élu à l’Assemblée nationale. En fait, notre mouvement se veut celui du peuple.

La confiance du peuple sera notre force. Nous allons donc être son porte-parole à l’Assemblée nationale. A Rufisque nous avons constaté que le problème majeur des habitants, c’est l’environnement. Le problème des canaux à ciel ouvert qui date des indépendances doit être définitivement résolu. Il faut que les autorités trouvent une solution pour fermer ces canaux.

La pollution, les embouteillages, en un mot l’insalubrité doivent être résolus pour de bon à Rufisque. Et nous allons défendre la cause des Rufisquois si nous sommes élus, le 1er juillet prochain.

La campagne a démarré en trombe. Quelle sera votre stratégie pour gagner la confiance des Sénégalais ?

Nous n’allons pas dévoiler toutes nos armes ! L’essentiel, c’est que nous avons de bonnes stratégies, et s’il plaît à Dieu nous allons faire notre chemin lentement, mais sûrement. Nous avons espoir pour ces législatives, vu que nos militants ne cessent de se mobiliser. Je peux même dire que de nombreux Sénégalais comptent sur nous et se reconnaissent dans notre programme. On peut dormir l’esprit tranquille, en attendant les élections. D’ailleurs, après Rufisque, nous comptons aller à Thiès, Tivaouane et ensuite dans le reste du pays.

Oustaz Aliou Sall va-t-il suspendre ses émissions à la radio en cette période de campagne ?

Normalement, je dois arrêter toutes mes émissions à la radio, vu que la Cnra l’exige des candidats. Je pense bien que je vais faire un stand-by, en attendant que les législatives se terminent. Mais, après, je reprendrai mes émissions. En fait, je suis très décidé à faire partie des élus du peuple à l’Assemblée nationale, vu que ce statut est très important. Je suis un Sénégalais et je compte travailler pour mon peuple. Je veux défendre les intérêts des Sénégalais en tant que religieux.
Et je suis un couteau à double tranchant, et si je suis élu député à l’Assemblée nationale, mon discours sera adapté au contexte dans lequel vivent mes compatriotes.

SOURCE:Piccmi