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PARABOLES ET FARIBOLES

Rédigé par leral.net le Jeudi 17 Juillet 2025 à 00:20 | | 0 commentaire(s)|

Paraboles. Dans un billet du mois d’avril 2024 j’utilisais, parlant du pays, la parabole d’un avion en panne entre ciel et terre. Et je soulignais l’obligation de le réparer en plein vol, pour conduire les passagers, sains et saufs, à bonne destination.

Paraboles. Dans un billet du mois d’avril 2024 j’utilisais, parlant du pays, la parabole d’un avion en panne entre ciel et terre. Et je soulignais l’obligation de le réparer en plein vol, pour conduire les passagers, sains et saufs, à bonne destination. Le Pavillon Sénégal venait juste de changer d’équipage et de … direction ! Un nouveau cap vers une nouvelle espérance…

Je n’ignorais pas alors qu’au cours de cette réparation, le vol Jub, en direction de Jubbanti pourrait traverser des zones de turbulences… Dans ces cas-là, le sang-froid et le jubboo des pilotes seraient la seule garantie du Jubbal défini comme plan de vol. Le commandant de bord, et le copilote, étant les premiers gages d’un passage sans encombre vers des zones de navigation plus sereines. Par leur maîtrise, ils doivent transmettre au personnel navigant de bord, hôtesses et stewards [collaborateurs proches et militants, sympathisants et souteneurs actifs] le flux de self-control nécessaire pour rassurer les passagers en cabine, le peuple souverain. Trouver les mots justes, pour apaiser et réconforter. Contenir les énergies négatives et diffuser les ondes positives…

La sécurité du vol, en ces circonstances particulières, revient à tous les passagers selon des niveaux de responsabilités étagés. Dans la cabine de pilotage, nul bruit perturbateur ne doit déconcentrer ceux qui ont la charge de conduire le vol à destination. Sans encombre. En cabine aucun discours dissonant ou incendiaire ne devrait perturber la quiétude des passagers. Écoute des consignes, confiance absolue aux pilotes et au personnel navigant sont les règles de conduite à tenir… Parvenir, sains et saufs, à Jubbanti vaut bien une cure de silence studieux…

Que la Paix et l’entente règnent dans le cockpit ! Telle est ma prière…

Fariboles… S’il y’a bien un métier, inlassablement hasardeux, c’est bien celui de ”chroniqueur”. Du moins dans sa version sénégalaise. Un genre bien tropical qui évolue sans normes ni limites. Au gré de l’inspiration du parleur. Car, quant au fond, la chronique à la sauce sénégalaise a ceci de singulier qu’elle est d’abord nuisible, désobligeante, médisante et bien souvent commanditée. Dans la jungle des réseaux…asociaux, elle fait office d’arme de destruction ciblée et d’instrument de règlement de comptes par procuration. A qui profite la chronique pour ne pas dire le crime ? Une question à se poser à chaque attaque frontale ad hominem….

Var etc. Pour parler de l’actualité récente dans notre pays : qui peut, raisonnablement, cautionner les propos outranciers tenus sur le plateau de Jakarlo par un chroniqueur qui, il y’ a peu, chantait les louanges de celui qu’il abhorre aujourd’hui ? Cf. Var… Est-il acceptable ou même tolérable de traiter de manière si irrespectueuse un homme, au mépris de ses fonctions républicaines ? Au demeurant, n’est-ce pas le même chroniqueur qui critiquait vertement le propriétaire de la chaîne qui lui donne aujourd’hui la parole et de la visibilité ? On peut donc s’attendre à ce qu’il change, sans aucune gêne, de posture ou d’imposture à la faveur du sens du vent.

Dire que tout cela est préoccupant est bien la moindre des choses ! Les insultes, la médisance, le mensonge et la malveillance s’étalent désormais au grand jour. La honte ne tue plus. Que de personnalités dont les propos seraient utiles à la nation gardent le silence de crainte de se voir invectiver par des voix non autorisées. Ou alors, qu’à la faveur des nouveaux outils, au service de l’inintelligence réelle, leurs propos soient déformés et transformés par l’intelligence artificielle…

L’heure est grave ! Tous les jours, et sous nos yeux, des équilibres moraux et spirituels millénaires subissent des coups de boutoir qui ne laisseront personne indemne. L’adversité politique ne justifie pas la complicité, active ou passive, avec les forces de désagrégation de nos valeurs culturelles les plus sacrées. Sous ce rapport, une réaction collective de forte amplitude devient urgente et nécessaire. Afin que la graine ne meure…

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Alioune


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