PDS : Après la débâcle, la débandade

Selon la tribune, après avoir eu tous les privilèges du maître dont ils ont chanté pratiquement les louanges sur toutes les toits, poussant leur zèle jusqu’à lui décerner le titre de « constante » et se contentant d’être « variable », les voilà aujourd’hui qui veulent varier dans leur déclaration en contestant les décisions de leur constante. Pourtant, au plus fort de la campagne entamée par l’opposition pour récuser la candidature du président déchu, ils étaient prompts à investir les médias pour tirer à boulet rouge sur les opposants qu’ils qualifiaient de tous les noms d’oiseaux avant de vanter la science infaillible de leur maître.

Durant la toute-puissance de ce dernier, ils lui obéissaient au doigt et à l’œil, cautionnant avec un zèle inégalé ses dérives et errements. Il suffisait que le tout-puissant maître décide d’éliminer un de ses proches devenu gênant pour qu’ils se jettent sur lui comme une meute féroce afin de montrer à Wade leur fidélité et leur loyauté.

Aujourd’hui que le peuple a fait entendre sa voix en congédiant leur mentor, ils sortent du bois pour dire qu’il est fini, qu’il doit passer la main. Pourtant, quand il était au faîte de sa puissance, personne n’osait le défier même dans ces décisions les plus contestables. Ce qui laisse penser qu’ils n’étaient mus que par leurs intérêts personnels, à tel point que leur attachement aux privilèges les menait à toutes sortes de compromissions.
Aujourd’hui que leur champion a perdu sa couronne, ils ruent dans les brancards, disant à qui veut l’entendre que l’heure de la retraite a sonné pour le maître. Toujours est-il que le président sortant était apte à conduire les destinées de tout un peuple. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que, subitement, il ne puisse plus gérer un parti ? Heureusement que le peuple a pu prendre ses responsabilités à temps pour dire non à une dévotion monarchique.