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POUR L’APPLICATION DE LA LOI SUR LA PARITÉ ABSOLUE : Les femmes députés ont presque marché sur les pas de leurs sœurs de Talatay Nder

C’est presque un remake de « Talatay Nder » ; sauf qu’hier, les femmes députés ne se sont pas immolées à l’Assemblée nationale, où elles ont mené une farouche résistance contre la non application de la parité absolue. Détails d’un long feuilleton riche en rebondissements.


Rédigé par leral.net le Vendredi 15 Octobre 2010 à 17:49 | | 1 commentaire(s)|

POUR L’APPLICATION DE LA LOI SUR LA PARITÉ ABSOLUE : Les femmes députés ont presque marché sur les pas de leurs sœurs de Talatay Nder
À la seule différence qu’elles ne se sont pas immolées hier entre quatre murs, les femmes députés de l’Assemblée nationale ont mené une rébellion digne des femmes du Walo. En effet, regroupées au sein de leur Collectif, les femmes parlementaires, de toutes obédiences politiques, ont opposé un niet catégorique à toute idée de non application de la parité dans la composition du bureau de la Chambre basse. Et durant plusieurs tours d’horloge, les collègues de Fatou Younouss Aïdara ont opposé un niet catégorique à la cascade de médiations initiées par des émissaires, afin qu’elles reviennent à de meilleurs sentiments. Motif invoqué : l’application de la parité, dont la loi a été votée en mai dernier, est non-négociable, car les listes électorales pour toutes les institutions partiellement ou totalement électives devront être alternativement composées des deux sexes sous peine d’irrecevabilité.

Film de l’échec des médiations initiées par Mamadou Seck et Doudou Wade
De sources sûres, au départ, trois positions ont été dégagées par le Collectif des femmes députées. Il s’agissait pour certaines rebelles d’aller rejoindre la plénière et de s’abstenir au vote ou de ne pas y aller du tout, ou de s’y rendre mais de voter contre le renouvellement du bureau. Après une longue attente, le président de l’Assemblée nationale, flanqué de Doudou Wade, président du groupe parlementaire libéral, s’invite dans le bureau où les femmes s’étaient retranchées. Sur les lieux, ils ont beau chercher à dissuader leurs collègues, en vain.

Face à la résistance tout terrain des femmes, le successeur de Macky Sall et le neveu du président de la République quittent la salle, sans obtenir un cessez-le-feu. Poursuivant, nos mêmes sources ajoutent : « quelques minutes plus tard, les deux émissaires retournent sur leurs pas, tentent vainement de persuader les rebelles de lâcher du lest, mais butent à nouveau sur des femmes qui ont le sentiment d’être mal récompensées au sein de l’Assemblé nationale, en dépit des nombreux efforts consentis dans leur parti ».

Alé Lô et Youba Sambou appelés en renfort, sans succès

Las de mener des négociations à l’horizon bouché, Mamadou Seck et Doudou Wade décident de passer la main à Alé Lô et Youba Sambou. Les deux députés n’y pourront rien. En effet, mobilisées comme une seule femme, les députées ne vacillent pa pas et refusent de lâcher l’os. Convaincus que la rébellion de leurs interlocutrices a atteint un point de non-retour, Alé Lô et Youba Sambou faiblissent, puis finissent par rompre. On ne sait pas comment ni pourquoi, mais la députée Oumou Sow décide dans le feu de l’action de défaillir. L’ex-secrétaire d’Ousmane Masseck Ndiaye, inconnue du bataillon des femmes députées créditées d’une base électorale, décide de rendre les armes. Ses collègues lui ouvrent la porte, en attendant de la « pendre » dans les minutes qui suivront.

Iba Der Thiam se propose de rendre sa démission

Quelques minutes plus tard, Mamadou Seck et tout le reste du groupe parlementaire libéral investissent les lieux, pour tenter la médiation de la dernière chance. Sur place, Doudou Wade dit qu’il ne peut parler qu’en présence des femmes membres de son groupe parlementaire. Me Ndèye Fatou Touré du Mouvement Tekki, Mously Diakhaté de l’Alliance Jêf-Jël libèrent les lieux, sans contrainte majeure. C’est ainsi que des députés, à l’image de Fallou Mbacké, Moussa Ndiaye, Samba Bathily Diallo, Demba Diop et Adama Sow se fendent de discours mielleux, disent comprendre les motivations des femmes, avant de leur demander de baisser la garde.

Prenant la parole et désireux de décanter la situation, le professeur Iba Der Thiam se propose de démissionner, en offrant au Collectif le poste de premier vice-président qu’il occupait dans le bureau sortant.

Oumou Sow, « pendue » par les siennes

À la suite de l’intervention de Der, confie-t-on, les rebelles, visiblement séduites par la grandeur et l’esprit de sacrifice de l’historien, acceptent enfin d’assouplir leur position. Mais à l’unique condition qu’Oumou Sow ne prenne jamais la parole, durant toute la réunion de la dernière chance. Au motif qu’elle est une « traîtresse », pour paraphraser ses sœurs députés. La « défaillante », touchée dans son ego, tente de s’opposer à la vindicte « parlementaire », mais c’est sans succès. Car Doudou Wade, désireux de ne pas laisser filer entre ses doigts l’ultime médiation, la der des der, oppose son veto à Oumou Sow. Qui, conformément à la volonté populaire, ne prendra plus la parole, jusqu’à la fin de la rencontre.

La descente aux enfers se poursuit pour Aminata Diallo

Après une résistance qui aura duré plusieurs tours d’horloge, le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale a été finalement effectué. Et c’est la reconduction de l’équipe de l’année écoulée. À une exception près, parce que l’ex-vice présidente, Aminata Diallo, a cédé son poste à Ablaye Dieng. Commentaire d’un député libéral : « c’est la descente aux enfers pour Aminata Diallo qui après avoir été d’abord limogée du gouvernement, puis de son poste de vice-présidente à l’Assemblée nationale et enfin de celui de secrétaire élue, n’occupe maintenant que le titre de présidente de Commission ». Hormis le poste de vice-présidente qui échoit à une seule femme (Aïda Mbdoj), c’est la parité absolue dans le reste du bureau composé de six secrétaires élus dont trois femmes (Gnagna Touré, Fatou Younouss Aïdara et Astou Kâne Sall), deux questeurs, Awa Diop et Lamine Thiam.

Daouda THIAM l'asquotidien

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 16/10/2010 09:56 | Alerter
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L'entourage crapuleux de Wade croit nous berner avant le prétendu FESMAN du Président .
Regardez ces actes de Comédie puérile que pose Wade Yondiar, en pasant FEsses-man. .

Elle est très coûteuse pour le Sénégal comme cette parodie que le père de Karim fait pour exploiter le malheur de Haïti.

Une centaine de Haïtiens, errant en France et au Canada et payés pour venir faire de la figuration au Sénégal.

L'Etat va encore se faire abuser par des affairistes censés lui livrer avec folklore des Haitiens ahuris bénéficiaires de bourses .

Je connais personnellement beaucoup d'HAïTIENS valeureux mais aussi certains d'entre eux qui sont de grands paresseux roublards devant l'Eternel.

Toutes ces gesticulations procèdent d'un complexe nevrotique que le vieux WADE, nourrit vis a vis de Sédar SEnghor et surtout de Césaire qui a écrit " Cahier d'un retour au pays natal".
Et dire qu'on veut nous fourguer un de ses rejetonS .

Wade est en retard de 60 ans, avec cette parodie burlesque digne des années de la colonisation.
Tout comme son fils Karim Wade qui présente un déficit congénital et irréversible de charisme ...... A suivre

Vive la Nation sénégalaise.

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