Le retour des plénipotentiaires de Benno Siggil Senegaal à la table des concertations sur la réforme du Code électoral est assujetti au respect des conditions posées par la Conférence des leaders de l’opposition significative. Les leaders de Benno Siggil Senegaal qui étaient en réunion hier, ont écouté le compte-rendu de leurs représentants au sein de la Commission de réforme du Code électoral. Ils ont ainsi approuvé l’attitude de leurs plénipotentiaires qui avaient quitté la table des concertations pour le pas « cautionner des décisions prises par la mouvance présidentielle ». Le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, porte-parole du jour de la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal, est revenu sur les conditions posées par l’opposition significative pour retourner à la table des concertations sur la Réforme du Code électoral.
Les leaders de Benno Siggil Senegaal demandent au président de la République, Me Abdoulaye Wade, de se prononcer clairement sur la finalité des conclusions issues des concertations sur la réforme du Code électoral. Car pour l’opposition significative, ces conclusions doivent être intégralement introduites dans le nouveau code réformé. « Nous récusons le fait que le ministre de l’Intérieur, juge et partie, dirige les travaux de révisions du code électoral », a laissé entendre le porte-parole du jour de la Conférence des leaders. Et menace : « à défaut, les plénipotentiaires de Bennoo Siggil Senegaal ne retourneront pas aux travaux de révision dudit code ».
La Conférence des leaders de Bennoo Siggil envisage dans le cas du non respect de ces conditions, de dérouler un plan d’actions « à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal pour faire comprendre au président Abdoulaye Wade que le Sénégal ne lui appartient pas ».
Rappelons que les représentants de Bennoo Siggil Senegaal ont claqué la porte des concertations sur la réforme du Code électoral à cause d’un certain nombre de points que la mouvance présidentielle va imposer. Il s’agit, entre autres, le fait de ramener la durée de la campagne électorale de 21 à 15 jours ; l’interdiction faite à la presse de donner des résultats des élections avant 22 h ; la prolongation du scrutin jusqu’à 22 h.
Autant de réformes que le camp du pouvoir veut introduire dans le code électoral et qui irritent l’opposition significative réunie au sein de Benno Siggil Senegaal. Comme l’a montré cette déclaration de Benoît Sambou : « Nous ne sommes pas venus entériner des décisions déjà prises. Nous avons eu mandat d’échanger pour un code électoral consensuel tendant à améliorer la démocratie. N’ayant pas obtenu de réponses claires, nous avons décidé de mettre un terme à notre participation à ces travaux et rendre compte à l’opinion et à nos leaders ».
Soulignons que l’opposition réunie au sein du Benno Siggil Senegaal avait boycotté le discours d’ouverture des travaux de la Commission de réforme du Code électoral, prononcé par le Ministre de l’intérieur, parce qu’elle n’était pas d’accord avec le chronogramme proposé par le cabinet de Bécaye Diop.
Les leaders de Benno Siggil Senegaal demandent au président de la République, Me Abdoulaye Wade, de se prononcer clairement sur la finalité des conclusions issues des concertations sur la réforme du Code électoral. Car pour l’opposition significative, ces conclusions doivent être intégralement introduites dans le nouveau code réformé. « Nous récusons le fait que le ministre de l’Intérieur, juge et partie, dirige les travaux de révisions du code électoral », a laissé entendre le porte-parole du jour de la Conférence des leaders. Et menace : « à défaut, les plénipotentiaires de Bennoo Siggil Senegaal ne retourneront pas aux travaux de révision dudit code ».
La Conférence des leaders de Bennoo Siggil envisage dans le cas du non respect de ces conditions, de dérouler un plan d’actions « à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal pour faire comprendre au président Abdoulaye Wade que le Sénégal ne lui appartient pas ».
Rappelons que les représentants de Bennoo Siggil Senegaal ont claqué la porte des concertations sur la réforme du Code électoral à cause d’un certain nombre de points que la mouvance présidentielle va imposer. Il s’agit, entre autres, le fait de ramener la durée de la campagne électorale de 21 à 15 jours ; l’interdiction faite à la presse de donner des résultats des élections avant 22 h ; la prolongation du scrutin jusqu’à 22 h.
Autant de réformes que le camp du pouvoir veut introduire dans le code électoral et qui irritent l’opposition significative réunie au sein de Benno Siggil Senegaal. Comme l’a montré cette déclaration de Benoît Sambou : « Nous ne sommes pas venus entériner des décisions déjà prises. Nous avons eu mandat d’échanger pour un code électoral consensuel tendant à améliorer la démocratie. N’ayant pas obtenu de réponses claires, nous avons décidé de mettre un terme à notre participation à ces travaux et rendre compte à l’opinion et à nos leaders ».
Soulignons que l’opposition réunie au sein du Benno Siggil Senegaal avait boycotté le discours d’ouverture des travaux de la Commission de réforme du Code électoral, prononcé par le Ministre de l’intérieur, parce qu’elle n’était pas d’accord avec le chronogramme proposé par le cabinet de Bécaye Diop.
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