PRESIDENTIELLE 2012: Moustapha Mbacké Gaindé Fatma Candidat

Moustapha Mbacké, fils de Gaïndé Fatma, entre dans la danse. Il a déclaré sa candidature à la présidentielle du 26 février prochain. Déclaration faite samedi 19 novembre au stadium Amadou Barry de Guediawaye, où il a tenu son meeting de rentrée politique devant un parterre de militants, talibés ?,-engagés et enthousiastes en tout cas.

Dans son discours, Moustapha Mbacké a, tout d’abord, insisté sur son engagement politique qu’il juge pertinent. « Notre engagement politique depuis la création en 2007 du parti ,sous la bénédiction de Feu Serigne Saliou, n’est rien d’autre que pour apporter la rupture dans ce pays car rien n’a changé depuis 50 ans mais notre parti et notre amour pour la patrie nous inclinent à participer à l’édifice d’une nation prospère et juste » avance-t-il.

Suivant, selon lui, les recommandations de Serigne Salio, il déclare : « Nous ne nous prêtons pas aux invectives politique car étant un produit des Daaras. Nous restons persuadés qu’une telle logique de confrontation et d’invectives ne fera que renforcer le régime en place et lui donner le prétexte de justifier certains abus que nul n’est évidemment pas disposé à accepter ».

Le Mbacké-Mbacké, organisateur communautaire est également un architecte. Il soutient que le principal problème des pays africain, c’est leur gouvernement. Le candidat à la présidentielle d’affirmer que, «Reagan avait raison de dire que les africains avaient des problèmes de gouvernements, Le problème de la santé, de l’agriculture, le sous emploi etc.…reste sans solution. C’est qui est l’origine des émeutes du 23 juin ».

Le marabout politicien a devant l’assistance esquissé son programme. Selon lui, il sera le candidat de la rupture sur l’agriculture, la santé l’emploi des jeunes qui resteront ses priorités. « L’autosuffisance alimentaire peut se faire si on exploite les région de la Casamance et la vallée du fleuve Sénégal, affecter plus de ressources à l’agriculture pour assurer la souveraineté alimentaire des sénégalais, faciliter l’accès aux soins des populations en mettant en place une nouvelle politique de santé et un système éducatif adéquat, mieux que ce qui se passe ici au Sénégal », dira-t-il. Moustapha Mbacké veut également promouvoir l’artisanat, le tourisme, l’industrie, la pêche, et faire une distribution équitable des richesses, s’occuper de la sécurité des frontières...

Le marabout politicien a par ailleurs fustigé la dilapidation des terres avant de l’illustrer avec le cas d’un pays africain « Robert Mugabe avait racheté les terres attribuées aux étrangers pour valoriser pour nationaliser l’agriculture et c’est ce que je prévois nationaliser l’industrie et l’agriculture mais ce qui se passe ici avec les politiques qui dilapident à tout bout de champ les terres qui doivent servir à instaurer une bonne politique agricole n’est pas acceptable ».Le marabout indique cependant qu’il ne versera jamais dans le déballage. Il veut opérer une rupture en rompant avec la manière de faire de la politique et la façon d’agir des dirigeants actuels. Il veut être le 4é président du Sénégal, en référence à son grand père Serigne Touba qui était le numéro 4 devant le gouverneur de Saint-Louis quand il y avait été appelé avec les autres à l’époque. Moustapha Mbacké pour se faire, dit miser beaucoup sur la diaspora car, selon lui, il a fait 28 ans à l’étranger (USA) et connais les conditions d’existences des modou-modou dont il se proclame le défenseur. Moustapha Mbacké Gaindé Fatma compte sillonner les régions pour une massification de son parti à quelques deux mois de la présidentielle.

La banlieue reste également une de ses préoccupation en dénonçant le manque de système d’assainissement et une pauvreté et une promiscuité sans égale « Nous proposons un Partenaire Public Privé (P.P.P) qui est un programme qui prendra en charge les préoccupations des populations surtout ce qui sont dans la banlieue » a-t-il conclu.


sudonline.sn