Depuis l'annonce du lancement du programme national de développement communautaire, beaucoup de sénégalais se sont levé pour s'opposer à l’externalisation de l’exécution, qui sera assurée par le Programme des Nations Unies pour le Développement. N’en doutons pas, le président sait pertinemment ce qu'il fait et il montre par cet acte, une grande marque d'honnêteté, d'humilité, de vertu.
Ce choix du PNUD est moralement acceptable. C'est un choix légitime par la transparence des organismes internationaux et c'est un choix justifiable car si personne ne l'a encore évoqué, le PUDC n'est pas une innovation encore moins une création des autorités sénégalaises. C'est une réplique des Villages du Millénaire pour le Développement, qui étaient pilotés par le PNUD et dont la composante principale était l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en 2015.
Le projet des villages du Millénaire est né d’un partenariat entre l'Institut de la terre de l’Université Columbia, le projet du Millénaire, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Millenium Promise (MP) et le Millenium Villages International (MVI). C’était un projet régional qui concernait 10 pays africains dont le Sénégal, pays pilote du programme.
Au Sénégal la zone d’intervention du projet était l’ensemble des villages de la Communauté rurale de Leona, dans le département de Louga, avec comme noyau central le village de Potou.
Le projet des villages du millénaire était un projet participatif qui visait à démontrer que « Des interventions à base scientifique, l’implication et le leadership des institutions et des communautés locales peuvent être combinés pour réaliser les OMD »
Le projet du Millénaire était sous la direction du Professeur SACHS Jeffrey qui avait démontré en 2005 que pour atteindre les OMD, un pays d’Afrique Subsaharienne remplissant les conditions de sélection, devrait augmenter significativement les investissements publics à hauteur de 75 à 80 dollars par habitant d'ici à 2006 pour atteindre 125 à 160 dollars vers 2015. Dans une communauté rurale test, la moyenne des investissements requis est de 110 dollars par habitant/année sur une période de 5 à 10 ans ; L’exemple sénégalais fut une réussite totale lors de l’évaluation finale en 2011.
Le PUDC s'inscrit dans la politique publique nationale. L’Etat a défini de grandes priorités nationales, déclinées en programmes afin de répondre aux attentes des populations et aux promesses électorales du candidat M. Macky SALL. Donc il faut un modèle rationnel, efficace et efficient dans la réalisation du projet. Modèle qui fait penser à la matrice d’intervention du PNUD, démarche qui retrace la progression du projet qui va du pourquoi au comment c à d de l'objectif général aux activités et qui précise les logiques d'intervention, les indicateurs objectivement vérifiables et retenus, comment les mesurer et enfin les risques et considérations liées au contexte à prendre en compte pour la réalisation concrète du projet.
Donc les experts du PNUD ont la culture du résultat, une efficacité certaine et une très grande expérience dans le développement communautaire. Ne nous voilons pas la face, le PNUD est une institution qui connaît mieux que n'importe quel service étatique, les réalités des sénégalais du monde rural. Ils ont des équipes qui connaissent avec objectivité les indicateurs socio-économiques locaux. Ce n'est nullement une bizarrerie encore moins une insulte à la mémoire de nos institutions ; C'est une décision mûrement réfléchie, une décision respectable, et un choix à saluer.
De même nous savons tous que nos services administratifs locaux ou centraux ne sont pas capables de gérer un projet avec transparence, ils ne sont pas capables d'apporter des réponses patentes, concrètes, aux attentes des populations sénégalaises.
Le Président sait avec objectivité que notre administration a une efficacité dans le non respect du temps de travail, des preuves avérées dans la gestion des slogans, des projets furtifs, battis sur des leurres, des mensonges, des projets futuristes qui s'inscrivent dans le long terme et qui s'effacent de nos idées avant que mûrissent leurs fruits ; où sont passés le plan Omega, la grand muraille verte, la GOANA, aujourd'hui le PSE qui va bientôt s'essouffler et s’éteindre, etc… etc…..
C'est pour confirmer qu'il n'y a pas meilleur choix que de désigner le PNUD pour s'occuper de la gestion et du pilotage du PUDC. Leur efficacité est déjà démontrée pour de tels projets. Et devant l’intérêt national les questions d’ordre éthique ou moral passent en second plan. Ceux qui se plaignent et qui réclament les services administratifs nationaux, soit ils sont très éloignés des réalités socio-économiques du Sénégal de l'intérieur, soit ils ont une méconnaissance certaine des différents acteurs communautaires de base et des principes du développement communautaire que sont ; la transparence, la centralisation des populations locales, l'implication de tous les acteurs.....
Tonton Pape
Diplômé d’Etat en Ophtalmologie
Diplômé en 3ème cycle en Santé Publique
Ce choix du PNUD est moralement acceptable. C'est un choix légitime par la transparence des organismes internationaux et c'est un choix justifiable car si personne ne l'a encore évoqué, le PUDC n'est pas une innovation encore moins une création des autorités sénégalaises. C'est une réplique des Villages du Millénaire pour le Développement, qui étaient pilotés par le PNUD et dont la composante principale était l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en 2015.
Le projet des villages du Millénaire est né d’un partenariat entre l'Institut de la terre de l’Université Columbia, le projet du Millénaire, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Millenium Promise (MP) et le Millenium Villages International (MVI). C’était un projet régional qui concernait 10 pays africains dont le Sénégal, pays pilote du programme.
Au Sénégal la zone d’intervention du projet était l’ensemble des villages de la Communauté rurale de Leona, dans le département de Louga, avec comme noyau central le village de Potou.
Le projet des villages du millénaire était un projet participatif qui visait à démontrer que « Des interventions à base scientifique, l’implication et le leadership des institutions et des communautés locales peuvent être combinés pour réaliser les OMD »
Le projet du Millénaire était sous la direction du Professeur SACHS Jeffrey qui avait démontré en 2005 que pour atteindre les OMD, un pays d’Afrique Subsaharienne remplissant les conditions de sélection, devrait augmenter significativement les investissements publics à hauteur de 75 à 80 dollars par habitant d'ici à 2006 pour atteindre 125 à 160 dollars vers 2015. Dans une communauté rurale test, la moyenne des investissements requis est de 110 dollars par habitant/année sur une période de 5 à 10 ans ; L’exemple sénégalais fut une réussite totale lors de l’évaluation finale en 2011.
Le PUDC s'inscrit dans la politique publique nationale. L’Etat a défini de grandes priorités nationales, déclinées en programmes afin de répondre aux attentes des populations et aux promesses électorales du candidat M. Macky SALL. Donc il faut un modèle rationnel, efficace et efficient dans la réalisation du projet. Modèle qui fait penser à la matrice d’intervention du PNUD, démarche qui retrace la progression du projet qui va du pourquoi au comment c à d de l'objectif général aux activités et qui précise les logiques d'intervention, les indicateurs objectivement vérifiables et retenus, comment les mesurer et enfin les risques et considérations liées au contexte à prendre en compte pour la réalisation concrète du projet.
Donc les experts du PNUD ont la culture du résultat, une efficacité certaine et une très grande expérience dans le développement communautaire. Ne nous voilons pas la face, le PNUD est une institution qui connaît mieux que n'importe quel service étatique, les réalités des sénégalais du monde rural. Ils ont des équipes qui connaissent avec objectivité les indicateurs socio-économiques locaux. Ce n'est nullement une bizarrerie encore moins une insulte à la mémoire de nos institutions ; C'est une décision mûrement réfléchie, une décision respectable, et un choix à saluer.
De même nous savons tous que nos services administratifs locaux ou centraux ne sont pas capables de gérer un projet avec transparence, ils ne sont pas capables d'apporter des réponses patentes, concrètes, aux attentes des populations sénégalaises.
Le Président sait avec objectivité que notre administration a une efficacité dans le non respect du temps de travail, des preuves avérées dans la gestion des slogans, des projets furtifs, battis sur des leurres, des mensonges, des projets futuristes qui s'inscrivent dans le long terme et qui s'effacent de nos idées avant que mûrissent leurs fruits ; où sont passés le plan Omega, la grand muraille verte, la GOANA, aujourd'hui le PSE qui va bientôt s'essouffler et s’éteindre, etc… etc…..
C'est pour confirmer qu'il n'y a pas meilleur choix que de désigner le PNUD pour s'occuper de la gestion et du pilotage du PUDC. Leur efficacité est déjà démontrée pour de tels projets. Et devant l’intérêt national les questions d’ordre éthique ou moral passent en second plan. Ceux qui se plaignent et qui réclament les services administratifs nationaux, soit ils sont très éloignés des réalités socio-économiques du Sénégal de l'intérieur, soit ils ont une méconnaissance certaine des différents acteurs communautaires de base et des principes du développement communautaire que sont ; la transparence, la centralisation des populations locales, l'implication de tous les acteurs.....
Tonton Pape
Diplômé d’Etat en Ophtalmologie
Diplômé en 3ème cycle en Santé Publique
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