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Parcelles Assainies : Tamsir Tall et El Hadj Mbaye tombent avec 38 kg de chanvre indien

Tamsir Tall et El Hadji Mbaye, âgés respectivement de 49 ans et 58 ans ont été attraits ce mardi, devant la Chambre criminelle de Dakar pour des faits d'association de malfaiteurs, de détention et de trafic intérieur de drogue. Mais leur procès a été renvoyé au 7 août prochain. Ce, du fait de l'exception de nullité de la procédure soulevée par la défense, tirée de la violation du règlement numéro 5 de l'Uemoa, relatif à l'assistance d'un avocat dès l'interpellation.


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Juillet 2018 à 19:33 | | 0 commentaire(s)|

Les faits remontent au mois de mars 2015. Informés de l’existence d'un intense réseau de trafic de chanvre indien aux Parcelles Assainies, Unité 21, animé par le soudeur métallique Tamsir Tall, les éléments de l'Office Central pour la Répression du Trafic Illicite et de Stupéfiants ont fait une descente au domicile du mis en cause. Pris au dépourvu, le polygame aux deux épouses avoue aux enquêteurs qu'il s'activait dans le commerce illicite depuis trois mois.

Mais il a confié les 19 blocs de 2 kg qu'il avait achetés auprès d'un Malien du nom de Sona à son acolyte El Hadji MBaye. Il ajoute qu'il vendait le bloc de 2 kg au prix de 90 mille francs.

C'est ainsi que les agents se sont transportés chez son complice avant de saisir la drogue qui était gardée dans deux sacs.

Auditionné, El Hadji MBaye, vigile de son état et père de 4 enfants, soutient qu'il avait accepté de garder le produit illicite en contrepartie de la somme de 50 mille francs.

Des allégations confirmées par son acolyte. Même si devant le juge d'instruction, le sieur Mbaye qui a changé de fusil d'épaule, a allégué qu'il ignorait que le sac contenait de la drogue.

Attraits tous les deux devant la Chambre criminelle de Dakar après trois ans derrière les barreaux, leurs avocats, Mes El Mamadou Ndiaye et Abdou Gningue ont demandé l'annulation de la procédure. Selon eux, les officiers de police judicaire n'avaient pas notifié à leurs clients le droit de se faire assister par un avocat. 

Le juge, constatant ce vice de procédure, a fixé son délibéré au 7 août prochain. 






Kady FATY Leral