Il estime qu’une «une concertation réelle (Disso dëgg) sur les revenus des hydrocarbures devait être précédée par le partage du projet de texte pour recueillir les avis sur les sources de revenus (fiscaux : impôts et taxes et, non fiscaux : bonus, dividendes, redevances, primes etc.), sur la destination des fonds et sur la clé de répartition: caractéristiques d’une vraie démarche participative et inclusive. A l’instar de la rencontre de 2018, le Gouvernement a juste présenté sa vision des revenus dans un flou réel sur la chaîne de valeur des investissements ».
Birahime Seck rappelle à ce propos que « déjà en 2019, l’Etat a consenti des dépenses fiscales de l’ordre de 38 milliards FCfa en admission temporaire, matériaux, fournitures, machines, équipements et véhicules destinés directement aux opérations, en suspension totale des droits et taxes à l’importation et à l’exportation, de la phase de recherche à 3 ans ou 7 ans ou jusqu’à 15 ans après le début de l’exploitation, sans compter les 19 milliards de perte de TVA sur les effets personnels importés pour le personnel expatrié, employé durant les 6 mois suivant son établissement au Sénégal (pendant la phase de recherche). Un minimum de 57 milliards FCfa de perte fiscale dans le secteur des hydrocarbures. Qu’en est-il de 2020 et de 2021 ? ».
« Nous espérons que des 700 milliards prévisionnels du Gouvernement sont déduites les pertes fiscales générées par les dépenses fiscales, les Conventions fiscales et les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) sans compter aussi la non maîtrise des coûts pétroliers (CostOil) par ceux qui pensent connaitre le secteur des hydrocarbures. Alors on défend les intérêts du peuple ou ceux d’actionnaires inconnus ? », a demandé Birahime Seck en conclusion. Excellents questionnements en effet !
Le Témoin
Birahime Seck rappelle à ce propos que « déjà en 2019, l’Etat a consenti des dépenses fiscales de l’ordre de 38 milliards FCfa en admission temporaire, matériaux, fournitures, machines, équipements et véhicules destinés directement aux opérations, en suspension totale des droits et taxes à l’importation et à l’exportation, de la phase de recherche à 3 ans ou 7 ans ou jusqu’à 15 ans après le début de l’exploitation, sans compter les 19 milliards de perte de TVA sur les effets personnels importés pour le personnel expatrié, employé durant les 6 mois suivant son établissement au Sénégal (pendant la phase de recherche). Un minimum de 57 milliards FCfa de perte fiscale dans le secteur des hydrocarbures. Qu’en est-il de 2020 et de 2021 ? ».
« Nous espérons que des 700 milliards prévisionnels du Gouvernement sont déduites les pertes fiscales générées par les dépenses fiscales, les Conventions fiscales et les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) sans compter aussi la non maîtrise des coûts pétroliers (CostOil) par ceux qui pensent connaitre le secteur des hydrocarbures. Alors on défend les intérêts du peuple ou ceux d’actionnaires inconnus ? », a demandé Birahime Seck en conclusion. Excellents questionnements en effet !
Le Témoin