Pds : Wade soupçonnerait «complots et subversion»

Au bout du fil, le journal qui semble être dans le secret des dieux, rend compte de la communication entre Me Wade et son collaborateur. «Je vous avais dit de vous mettre sur vos gardes, car des traîtres joueront les taupes pour d’autres et essayeront, à tout prix, de faire voler en éclats ce que nous avons mis des années à bâtir. Ce sont des hommes et des femmes sans vertu, aux services de ces parvenus», aurait dit Me Wade. Et le journal de poursuivre, citant toujours le fondateur du PDS : «Il va falloir que vous les sériez tout de suite, avant la tenue du Congrès, afin qu’ils soient extirpés dans les rangs de ceux qui resteront loyaux aux PDS».

Ces agitations ne sont pas gratuites, selon Abdoulaye Wade, cité par «l’Observateur». Selon lui, «elles ont été commanditées de l’extérieur du parti et ont pour seul but de semer la zizanie parmi et servir ultérieurement de motifs pour transhumer vers d’autres cieux». Aussi, est-il persuadé qu’il faut «rester vigilant jusqu’à ce que la bonne graine soit séparée de l’ivraie» car, précise-t-il, «la plus petite faille que vous leur offrez sera exploitée par ces personnes inqualifiables».

Le «Pape du Sopi» aurait saisi cette opportunité pour recentrer le débat quant à sa succession à la tête du PDS. «Il faut aussi que les gens comprennent que je n’ai pas fait de toi mon successeur à la tête du parti, tu en es le coordonnateur désigné par mes soins, il est vrai, mais ils veulent profiter de cet état de fait pour semer le doute dans l’esprit des gens. Je te demande d’ouvrir le dialogue avec tes frères de parti, en attendant mon retour à Dakar». Toujours dans les propos prêtés à l’ancien président de la République, «l’Obs» rapporte : «Ils ont tenté, avec les audits de 2008-2010, sans succès. Ils ont, par la suite, déclenché d’autres vérifications qui plombent. Alors, ils ont infiltré le parti pour le faire sauter, aidés en cela pzr des gens sans dignité. Ma ce sera encore peine perdue».

Et toutes ces manœuvres de déstabilisation seraient l’œuvre de formations comme l’Alliance pour la République du président Macky Sall et «Rewmi» d’Idrissa Seck, tous deux anciens Premiers ministres de Me Wade, aujourd’hui alliés dans le pouvoir. Ceux-ci n’arrêteraient pas de «démarcher» des responsables libéraux, qui leur auraient opposé un niet catégorique.

Lesenegalais.net