Recep Tayyip Erdogan est en colère. Au lendemain d’un vote du Parlement européen pour un gel des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le président a haussé le ton en agitant la menace d’un nouveau flux de migrants sur les côtes européennes.
« Vous avez poussé de hauts cris lorsqu'il y avait 50 000 réfugiés à la frontière bulgare. ‘Et si la Turquie ouvrait ses frontières ?’ Vous demandiez-vous. Eh bien si vous continuez dans cette direction, nous allons les ouvrir, ces frontières, sachez-le ! » A-t-il lancé lors d’un discours à Istanbul, provoquant une salve d’applaudissements.
L’Allemagne a réagi en affirmant que « menacer » le pacte signé entre la Turquie et l’Union européenne « n’avance à rien ». La France a estimé que « les surenchères et polémiques sont tout à fait contre-productives ». La Grèce a quant à elle exprimé son inquiétude. Son vice-ministre de la Défense Dimitris Vitsas a déclaré que l’instrumentalisation des réfugiés équivaudrait à un « acte d’agression ». La Commission européenne a pour sa part assuré qu’elle restait pleinement engagée à l’application de l’accord signé le 18 mars dernier.
Cette nouvelle passe d’armes intervient dans un contexte particulièrement tendu entre l’Union européenne et la Turquie, suite à la tentative de putsch manqué du 15 juillet et les purges qui s’en sont suivies. Dans la résolution votée hier, les eurodéputés ont dénoncé des « mesures répressives » « disproportionnées ». Ils ont par ailleurs prévenu qu’un « rétablissement de la peine capitale » en Turquie « devrait entraîner une suspension officielle du processus d’adhésion ».
En dépit de cet avertissement, Recep Tayyip Erdogan a encore répété ce vendredi qu’il promulguerait le rétablissement de la peine capitale abolie en 2004 si les députés le votaient.
« Vous avez poussé de hauts cris lorsqu'il y avait 50 000 réfugiés à la frontière bulgare. ‘Et si la Turquie ouvrait ses frontières ?’ Vous demandiez-vous. Eh bien si vous continuez dans cette direction, nous allons les ouvrir, ces frontières, sachez-le ! » A-t-il lancé lors d’un discours à Istanbul, provoquant une salve d’applaudissements.
L’Allemagne a réagi en affirmant que « menacer » le pacte signé entre la Turquie et l’Union européenne « n’avance à rien ». La France a estimé que « les surenchères et polémiques sont tout à fait contre-productives ». La Grèce a quant à elle exprimé son inquiétude. Son vice-ministre de la Défense Dimitris Vitsas a déclaré que l’instrumentalisation des réfugiés équivaudrait à un « acte d’agression ». La Commission européenne a pour sa part assuré qu’elle restait pleinement engagée à l’application de l’accord signé le 18 mars dernier.
Cette nouvelle passe d’armes intervient dans un contexte particulièrement tendu entre l’Union européenne et la Turquie, suite à la tentative de putsch manqué du 15 juillet et les purges qui s’en sont suivies. Dans la résolution votée hier, les eurodéputés ont dénoncé des « mesures répressives » « disproportionnées ». Ils ont par ailleurs prévenu qu’un « rétablissement de la peine capitale » en Turquie « devrait entraîner une suspension officielle du processus d’adhésion ».
En dépit de cet avertissement, Recep Tayyip Erdogan a encore répété ce vendredi qu’il promulguerait le rétablissement de la peine capitale abolie en 2004 si les députés le votaient.