Au-delà du fait que notre constitution va pour une énième fois être modifiée il y a aussi le fait que Abdoulaye Wade veut nous imposer sa candidature. Nous avons suivi l’essentiel du débat sur sa candidature pour l’élection de 2012 et avons noté le rejet de celle ci par l’ensemble des constitutionnalistes de ce pays et d’ailleurs. Aujourd’hui il fait comme s’il était déjà candidat. Il faudrait rappeler à ce personnage calculateur et joueur qu’il ne peut plus l’être puisque la constitution le lui refuse.
Une fois ce rappel effectué, il nous faudra rejeter jusqu’à la dernière énergie une probabilité qui menace l’avenir de notre pays, la suppression déguisée du second tour.
Il y a une volonté manifeste du chef de l’Etat de faire ce qu’il veut de notre pays, de ses institutions et de ne prendre aucunement en compte les intérêts de la Nation. Ce mépris découle d’un constat qu’il a effectué. En effet, Le Président a déclaré récemment qu’il aurait fallu le soulèvement des sénégalais pour qu’il rende le tablier. Cette déclaration signifie tout simplement qu’il juge que nous acceptons sa façon de voir et de faire et qu’il a le droit de tout faire. Face à tout ce que les sénégalais subissent, leur passiveté, leur silence signifie aux yeux du Président un acquiescement, un droit qu’il a de nous malmener. Ce constat lui donne des raisons d’aller toujours plus loin dans ses basses manœuvres. Aujourd’hui il sape plus que les fondamentaux de la République, il a touché le nerf de la guerre.
Dans l’énoncé des motifs que nous avons lu du projet de loi du Jeudi 16 Juin 2011 il est à noter un quart bloquant de25% sur les suffrages valablement exprimés. Ceci est aberrent, insultant et doit nous interpeller tous. Ce projet de loi vise tout bonnement à réélire un Président sénile et à semer le chaos pour rendre incertaine la tenue des élections de 2012.
C’est maintenant ou jamais de faire comprendre au « joueur d’échec à distance » que ce peuple n’est pas un legs et que la République n’est pas sa propriété privée. C’est maintenant ou jamais de dire à cet homme visiblement dépassé par les événements que nous l’avions choisi parmi tant d’autres et qu’il nous revient exclusivement le droit de décider de son avenir à la tête du pays. Aucune manœuvre visant à le maintenir au pouvoir ne devrait être acceptée.
Nous devons mettre fin à ces dérives avant que l’inacceptable ne se produise. Il ne compte pas laisser le peuple décider du sort de son sort. Il veut décider à la place du peuple. Après les manœuvres visant à chasser les élus légitimes de certaines localités notamment Sangalkam, aujourd’hui il nous renie la souveraineté de ce pays qui nous appartient exclusivement.
Pour une fois, nous avons le devoir de nous battre jusqu’à la mort s’il le faut. Nous devons mettre fin à notre passiveté légendaire. Pour cela il faut que le peuple, toute obédience confondue, se lève et se donne entiérement. L’avenir de ce pays est en danger et sa stabilité est menacée.
J’en appelle à la conscience des forces de l’ordre qui doivent comprendre qu’elles font parti du peuple et ne sont pas des entités à part. Elles doivent comprendre que leur devoir est de défendre la justice et non des manœuvriers et des corrupteurs. Elles doivent comprendre enfin que leur place est à côté du peuple martyrisé et trainé dans la fange et non à côté de ces délinquants à col blanc.
L’opposition doit poser un acte fort et dans l’unité. Il n’y a plus de place à la peur. Elle doit cesser de jouer au républicain car face à un hors la loi seule la force de la rue peut avoir le dernier mot. Elle doit cesser ses communiqués et ses réunions qui ne finissent pas et se lever, prête à mourir pour l’avenir de 13 millions de sénégalais aujourd’hui compromise.
J’en appelle à la conscience des jeunes qui n’ont plus droit à espérer d’un avenir meilleur. Ces jeunes qui ont tenté l’aventure en bravant l’océan, doivent savoir qu’ils ne vivent dans la misère et le désespoir que par le fait d’un seul homme, Abdoulaye Wade. Nous devons y aller comme un seul homme sans arrière pensée et avec un objectif clair : sauver le Sénégal dont la stabilité est menacée. Les mots ne suffisent plus. Il faut de l’action pour faire comprendre à cette bande de malfrats que dans une démocratie le peuple a toujours le dernier mot.
Alors peuple sénégalais accepteriez vous de vous laisser enterrer ?
Prenons notre destin en main et marchons tous ensemble vers le palais afin de récupérer ce qui nous revient de droit : Notre souveraineté.
Abdou KEBE
Le déçu de l’alternance
Une fois ce rappel effectué, il nous faudra rejeter jusqu’à la dernière énergie une probabilité qui menace l’avenir de notre pays, la suppression déguisée du second tour.
Il y a une volonté manifeste du chef de l’Etat de faire ce qu’il veut de notre pays, de ses institutions et de ne prendre aucunement en compte les intérêts de la Nation. Ce mépris découle d’un constat qu’il a effectué. En effet, Le Président a déclaré récemment qu’il aurait fallu le soulèvement des sénégalais pour qu’il rende le tablier. Cette déclaration signifie tout simplement qu’il juge que nous acceptons sa façon de voir et de faire et qu’il a le droit de tout faire. Face à tout ce que les sénégalais subissent, leur passiveté, leur silence signifie aux yeux du Président un acquiescement, un droit qu’il a de nous malmener. Ce constat lui donne des raisons d’aller toujours plus loin dans ses basses manœuvres. Aujourd’hui il sape plus que les fondamentaux de la République, il a touché le nerf de la guerre.
Dans l’énoncé des motifs que nous avons lu du projet de loi du Jeudi 16 Juin 2011 il est à noter un quart bloquant de25% sur les suffrages valablement exprimés. Ceci est aberrent, insultant et doit nous interpeller tous. Ce projet de loi vise tout bonnement à réélire un Président sénile et à semer le chaos pour rendre incertaine la tenue des élections de 2012.
C’est maintenant ou jamais de faire comprendre au « joueur d’échec à distance » que ce peuple n’est pas un legs et que la République n’est pas sa propriété privée. C’est maintenant ou jamais de dire à cet homme visiblement dépassé par les événements que nous l’avions choisi parmi tant d’autres et qu’il nous revient exclusivement le droit de décider de son avenir à la tête du pays. Aucune manœuvre visant à le maintenir au pouvoir ne devrait être acceptée.
Nous devons mettre fin à ces dérives avant que l’inacceptable ne se produise. Il ne compte pas laisser le peuple décider du sort de son sort. Il veut décider à la place du peuple. Après les manœuvres visant à chasser les élus légitimes de certaines localités notamment Sangalkam, aujourd’hui il nous renie la souveraineté de ce pays qui nous appartient exclusivement.
Pour une fois, nous avons le devoir de nous battre jusqu’à la mort s’il le faut. Nous devons mettre fin à notre passiveté légendaire. Pour cela il faut que le peuple, toute obédience confondue, se lève et se donne entiérement. L’avenir de ce pays est en danger et sa stabilité est menacée.
J’en appelle à la conscience des forces de l’ordre qui doivent comprendre qu’elles font parti du peuple et ne sont pas des entités à part. Elles doivent comprendre que leur devoir est de défendre la justice et non des manœuvriers et des corrupteurs. Elles doivent comprendre enfin que leur place est à côté du peuple martyrisé et trainé dans la fange et non à côté de ces délinquants à col blanc.
L’opposition doit poser un acte fort et dans l’unité. Il n’y a plus de place à la peur. Elle doit cesser de jouer au républicain car face à un hors la loi seule la force de la rue peut avoir le dernier mot. Elle doit cesser ses communiqués et ses réunions qui ne finissent pas et se lever, prête à mourir pour l’avenir de 13 millions de sénégalais aujourd’hui compromise.
J’en appelle à la conscience des jeunes qui n’ont plus droit à espérer d’un avenir meilleur. Ces jeunes qui ont tenté l’aventure en bravant l’océan, doivent savoir qu’ils ne vivent dans la misère et le désespoir que par le fait d’un seul homme, Abdoulaye Wade. Nous devons y aller comme un seul homme sans arrière pensée et avec un objectif clair : sauver le Sénégal dont la stabilité est menacée. Les mots ne suffisent plus. Il faut de l’action pour faire comprendre à cette bande de malfrats que dans une démocratie le peuple a toujours le dernier mot.
Alors peuple sénégalais accepteriez vous de vous laisser enterrer ?
Prenons notre destin en main et marchons tous ensemble vers le palais afin de récupérer ce qui nous revient de droit : Notre souveraineté.
Abdou KEBE
Le déçu de l’alternance
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