leral.net | S'informer en temps réel

Phase 3 du Programme qualité en Afrique de l’Ouest : Le Sénégal décline ses attentes

Les pays de l’Afrique de l’Ouest ont reçu, la semaine dernière, l’appui de l’Union européenne, d’une valeur de 7,9 milliards de francs Cfa, pour renforcer la politique de qualité nationale et celle de la Cedeao adoptée par la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement.


Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Juin 2015 à 14:01 | | 1 commentaire(s)|

Phase 3 du Programme qualité en Afrique de l’Ouest : Le Sénégal décline ses attentes
Le Quotidien indique que ce programme fait suite aux deux premiers programmes qualité en Afrique de l’Ouest qui a été mis en œuvre de 2001 à 2005 puis de 2007 à 2012 et qui ont permis au Sénégal d’être appuyé, entre autres, sur « la mise à niveau de l’Association sénégalaise de normalisation (Asn) dans le développement de ses activités de certification de produits mais également dans l’acquisition de bases de données normatives ; la mise en place d’un laboratoire d’étalonnage national (Len) en masses ; la formation de consultants et d’experts nationaux en management de la qualité et en management de la sécurité des denrées alimentaires ». A ces résultats s’ajoutent « la formation d’auditeurs et d’évaluateurs qualité ; l’accompagnement de la démarche d’accréditation de laboratoires consacré à l’accréditation de deux laboratoires en analyses biomédicales et en résidus de pesticides ».

Mais, aux yeux des collaborateurs de Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Industrie et des Mines, « si ces résultats appréciables devraient permettre à notre pays de mieux participer aux échanges intracommunautaires et internationaux et à faire face aux éventuels Obstacles techniques au commerce (Otc) et certaines mesures sanitaires et phytosanitaires, force est de relever que beaucoup d’efforts restent encore à faire pour asseoir une compétitivité durable de notre économie ». En effet, le Sénégal a adossé sa stratégie de développement durable au Plan Sénégal Émergent (Pse) dont les axes devraient être supportés par une infrastructure de qualité nationale reconnue au niveau régional et international. Ainsi, le Secrétaire général du ministère de l’Industrie et des Mines, Mamadou Diop, déclare : « Nous attendons de ce programme un appui à une définition urgente de notre politique qualité de la Cedeao adoptée par la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement ainsi que le renforcement de notre infrastructure nationale de la qualité ».