leral.net | S'informer en temps réel

Policiers radiés en 1987 : 30 ans après, c’est toujours la galère

Cela fait maintenant 30 ans que l’Etat avait radié 1 243 policiers en 1987. Se débattant dans d’énormes difficultés, les survivants exigent d’être remis dans leurs droits. En conclave à la cité Jaxaay, avant-hier, ils réclament la révision de leur pension de retraite forcée.


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Avril 2017 à 13:12 | | 0 commentaire(s)|

Avril 1987, 1 243 policiers étaient radiés de la Fonction publique. Trente ans après, ces policiers attendent toujours d’être remis dans leurs droist. En conclave à la cité Jaxaay, l’association des policiers radiés est revenue sur la situation de ces centaines d’hommes, dont plusieurs ont aujourd’hui perdu la vie. Ils étaient à l’époque vingt-quatre commissaires, quatre officiers de paix supérieurs, six officiers de paix, trente officiers de police, quatre-vingt-quatre inspecteurs, 1 056 gradés et gardiens de la paix et trente-neuf malades mentaux qui ont accompagné la masse des policiers radiés.

« Certains d’entre nous n’avaient pas eu la chance d’être reversés dans les communes. En effet, 274 de ces camarades ont été omis avant d’être envoyés à la retraite alors que la loi 69 54 du 16 juillet 1969 relative au statut général de la Fonction publique communale, stipule clairement que les portions des forces de police radiées conformément à la loi 87 14 du 28 avril 1987 peuvent être admises, selon les cas, dans les corps de fonctionnaires communaux sans qu’il soit tenu compte des conditions d’âge », informe le brigadier-chef Ousmane Sylla, porte-parole de l’association des policiers radiés.

Sur le millier recensé, 115 sont décédés. Et pour les autres encore en vie, le salaire minimum de retraite chez ces radiés, est le plus bas du pays. « Nous avons une pension proportionnelle de 47 160 francs Cfa, donc moins que le taux du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) », indique le porte-parole des policiers.

Le président Macky Sall avait pris l’engagement de trouver une solution à ce problème le 25 mars 2015. Mais le commissaire Sadio estime que depuis cette rencontre avec le Président Macky Sall, rien n’a encore bougé.

WalfQuotidien