leral.net | S'informer en temps réel

Pour faux en écriture privée et abus de confiance : Un collaborateur du régime à la barre

Un proche collaborateur du régime est traîné en justice pour avoir signé un contrat au nom d’une société. L’affaire est actuellement en instruction. Ce proche du régime, poursuivi par une société, a utilisé son cachet pour signer un contrat. Après l’éclatement de l’affaire, la personne qui avait été arrêtée dans le cadre de ce dossier, a été finalement libérée, suite à la médiation d'un ponte du régime.


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Octobre 2022 à 17:31 | | 0 commentaire(s)|

Pour faux en écriture privée et abus de confiance : Un collaborateur du régime à la barre
Les faits remontent en au mois de septembre 2009, quand le sieur Seck, après avoir stipulé frauduleusement, et à son insu, au nom et pour le compte de la société Casamutui, un protocole d’entente avec un GIE de la place, pour les travaux de terrassement du site du projet. Ce protocole en poche, il revient par la suite signer en son nom personnel, un contrat pour les mêmes travaux, avec Casamutui, pour une durée de 6 mois.

Deux années plus tard, les travaux n’ayant jamais été effectués par Samir Seck, malgré une avance de démarrage perçue de 25 millions FCfa. La société promotrice a, de plein droit, résilié le contrat, afin de faire respecter ses engagements vis-à-vis des réservataires constitués, principalement de Sénégalais de l’extérieur.

Inculpé pour faux en écriture privée et d’abus de confiance, puis mis sous contrôle judiciaire, le sieur a pu toutefois se faire payer plusieurs dizaines de millions pour des prestations qu'il n'a jamais faites, selon les plaignants. En effet, le GIE le Cayor soutient avoir financé la totalité des livraisons de latérite. Raison pour laquelle, Casamutui qui a accepté de payer après une décision de justice, a adressé le chèque au Gie Cayor. C'est pourquoi, l'argent est actuellement bloqué au niveau de la Caisse des dépôts et de consignation.

"Source A" a tenté de joindre le sieur Samir Seck, pour qu'il donne sa version des faits. Après avoir convenu d'un rendez-vous, il s'est rétracté à la dernière minute. Pourtant, les preuves contre lui semblent accablantes. Ce journal dit détenir un document sur lequel, l’accusé a signé au nom de la société Casamutui. Ce qui lui vaut la plainte pour faux. De même, dans le contrat qu'il a signé avec Casamutui, sans leur avoir parlé du premier, il se présente comme leur coordonnateur.

L'affaire est toujours pendante devant la justice. Malgré l'intervention d'un proche collaborateur du chef de l'État, qui a décidé de s'en laver les mains, après que les plaignants lui ont expliqué les tenants et les aboutissants de l'affaire.

Ousmane Wade