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Pour plumer des boutiquiers : Un agent de sécurité se faisait passer pour un gendarme

Le juge du tribunal des flagrants délits de Pikine a condamné, avant-hier, Ababacar Seck à 3 mois d’emprisonnement ferme. Cet agent de sécurité a comparu devant la barre de cette juridiction pénale ,pour répondre des chefs d’usurpation de fonction et d’escroquerie. Le prévenu, qui est né en 1994, avait pour cible des boutiquiers.


Rédigé par leral.net le Dimanche 26 Mars 2023 à 18:53 | | 0 commentaire(s)|

Pour se faire de l’argent, Khalifa Ababacar Seck est prêt à tout. Né en 1994, cet agent de sécurité se fait passer pour un gendarme, afin de soutirer de l’argent à des boutiquiers. Faisant l’objet de plusieurs dénonciations, depuis plus deux mois, il a été arrêté grâce à la perspicacité d’Alioune Diallo, qui l’a démasqué à cause de ses allégations insensées.

En effet, selon celui-ci, le faux gendarme s’est présenté à lui en brandissant une carte. Il lui a ensuite emprunté la somme de 10 mille francs Cfa. Car dit-il, il avait arrêté un camion et qu’il était à la Brigade territoriale. Sachant que cela ne tient pas la route, il a avisé son voisin.

Si celui-ci n’est pas tombé dans le panneau, ce n’est pas le cas pour Alioune Touré. Le faux gendarme a réussi à le duper en lui montrant une carte professionnelle, avant de lui réclamer la somme de 50 mille francs Cfa.

Constitué partie civile dans cette affaire, le boutiquier Alioune Touré dit avoir été désintéressé par la famille de son escroc. Ce dernier, qui est poursuivi pour escroquerie et usurpation de fonction, a contesté le dernier chef.

‘’Les faits se sont déroulés comme la partie civile les a expliqués. Mais, je me suis excusé auprès d’elle. Je suis un agent de garde. J'ai fait une erreur’’, a-t-il soutenu devant les juges du tribunal des flagrants délits de Pikine Guédiawaye.

Mais il n’a pas convaincu le maître des poursuites, qui a rappelé que le prévenu a grugé beaucoup de boutiquiers. Selon le représentant du ministère public, Khalifa Ababacar Seck a regretté ses actes, parce qu’il a été arrêté. Le substitut du procureur de la République a ainsi requis 6 mois d’emprisonnement ferme contre le prévenu et une amende de 200 mille francs Cfa.

L’avocat de la défense a sollicité la clémence du tribunal. Finalement, son client a écopé d’une peine de 3 mois d’emprisonnement ferme pour escroquerie. Il a bénéficié d’une relaxe en ce qui concerne l’usurpation de fonction.