La polémique sur la gestion controversée de l’Anoci est loin de connaitre son épilogue. En effet les enseignants de l’Alliance pour la République (Apr) de Diakhao exigent de Karim Wade des réponses sur les accusations du journaliste Abdou Latif Coulibaly. « Les sénégalais demandent et continueront de demander à Karim WADE d’infirmer ou de confirmer les faits relatés par Abdou Latif KOULIBALY dans son livre « comptes et mécomptes » », lit-on d’emblée dans le communiqué reçu à la rédaction par courriel. A en croire Mbaye Diop et non moins président du collectif Modou Ngom et leurs camarades, « tout le monde rural cherche à comprendre ce qui s’est réellement passé dans la gestion de l’ANOCI ». C’est d’ailleurs pourquoi ils demandent à Latif Coulibaly d’effectuer beaucoup de tournées dans la campagne ou de mettre dans le marché des CD audio en wolof et si possible dans les autres langues à l’endroit de cette frange de la population qui a droit à la compréhension du contenu du document.
Le collectif des enseignants s’est aussi penché sur la vente des cartes du Pds mais les jeunes camarades de Macky Sall sont d’avis que le PDSL devrait avoir d’autres chats à fouetter au lieu d’envahir le pays pour vendre des cartes. « Vue la situation de crise que traverse le pays, les urgences pour le PDSL sont ailleurs outre que d’occuper le terrain sur un don gratuit de cartes empoisonnées », lit-on dans le communiqué. Pour ces jeunes camarades de Macky Sall, « les libéraux doivent savoir qu’ils n’ont pas un programme à présenter aux sénégalais ; ils ont un bilan à défendre. Ce bilan extrêmement négatif démontre scientifiquement, politiquement et socialement que Abdoulaye WADE et sa bande n’ont pas deux adversaires, ni trois adversaires mais ils en ont un seul : le peuple sénégalais ». Mais Mbaye Diop, Modou Ngom et compagnies sont d’avis que « le mandat du PDS de 2007 à 2012 est le mandat le plus catastrophique dans l’histoire du Sénégal indépendant ». C’est pourquoi, ont-ils dit, « nous nous désolons de la coïncidence de la fête du cinquantenaire de l’indépendance avec le règne du régime libéral. On ne souhaiterait pas qu’un événement aussi important soit fêté dans un Sénégal meurtri où toutes les couches sociales sont frappées par un profond désespoir ; un désespoir aussi profond qui pousse la brave et courageuse jeunesse sénégalaise a se suicider dans les eaux de l’Atlantique. Les grands défenseurs de la lutte pour l’indépendance du Sénégal ont tremblé dans leurs tombes »
Hors de nos frontières, le collectif condamne la situation qui s’est passée les semaines dernières au Niger. Seulement, indique le communiqué, « ce coup d’Etat et d’autres qui se sont passés et se passeront encore dans la sous-région démontrent une fois de plus que l’ère de la démocratie a soufflé en Afrique occidentale et essayer de la retenir c’est poser les actes de sa propre destitution ». « Cette situation est un avertissement aux chefs d’Etat qui cherchent à se maintenir au pouvoir non par la satisfaction de la demande sociale mais par des modifications constitutionnelles et par la création d’une machine bourgeoise qui a comme unique objectif de corrompre et de tromper les populations pour continuer à les exploiter sauvagement », précisent les enseignants républicains de Diakhao. Qui ajoutent, « les constitutions sont les âmes des peuples ; aujourd’hui les peuples d’Afrique ont pris en main la défense de leurs âmes ».
Biram NDIAYE
Source Sununews.com
Le collectif des enseignants s’est aussi penché sur la vente des cartes du Pds mais les jeunes camarades de Macky Sall sont d’avis que le PDSL devrait avoir d’autres chats à fouetter au lieu d’envahir le pays pour vendre des cartes. « Vue la situation de crise que traverse le pays, les urgences pour le PDSL sont ailleurs outre que d’occuper le terrain sur un don gratuit de cartes empoisonnées », lit-on dans le communiqué. Pour ces jeunes camarades de Macky Sall, « les libéraux doivent savoir qu’ils n’ont pas un programme à présenter aux sénégalais ; ils ont un bilan à défendre. Ce bilan extrêmement négatif démontre scientifiquement, politiquement et socialement que Abdoulaye WADE et sa bande n’ont pas deux adversaires, ni trois adversaires mais ils en ont un seul : le peuple sénégalais ». Mais Mbaye Diop, Modou Ngom et compagnies sont d’avis que « le mandat du PDS de 2007 à 2012 est le mandat le plus catastrophique dans l’histoire du Sénégal indépendant ». C’est pourquoi, ont-ils dit, « nous nous désolons de la coïncidence de la fête du cinquantenaire de l’indépendance avec le règne du régime libéral. On ne souhaiterait pas qu’un événement aussi important soit fêté dans un Sénégal meurtri où toutes les couches sociales sont frappées par un profond désespoir ; un désespoir aussi profond qui pousse la brave et courageuse jeunesse sénégalaise a se suicider dans les eaux de l’Atlantique. Les grands défenseurs de la lutte pour l’indépendance du Sénégal ont tremblé dans leurs tombes »
Hors de nos frontières, le collectif condamne la situation qui s’est passée les semaines dernières au Niger. Seulement, indique le communiqué, « ce coup d’Etat et d’autres qui se sont passés et se passeront encore dans la sous-région démontrent une fois de plus que l’ère de la démocratie a soufflé en Afrique occidentale et essayer de la retenir c’est poser les actes de sa propre destitution ». « Cette situation est un avertissement aux chefs d’Etat qui cherchent à se maintenir au pouvoir non par la satisfaction de la demande sociale mais par des modifications constitutionnelles et par la création d’une machine bourgeoise qui a comme unique objectif de corrompre et de tromper les populations pour continuer à les exploiter sauvagement », précisent les enseignants républicains de Diakhao. Qui ajoutent, « les constitutions sont les âmes des peuples ; aujourd’hui les peuples d’Afrique ont pris en main la défense de leurs âmes ».
Biram NDIAYE
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